« Masculinisme (idéologie) » : différence entre les versions

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→‎Défense des droits des pères : User:Apollofox Special:Diff/211716758 une citation de SOS Papa un TI sur l'article masculinisme? https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/sos-papa-une-association-masculiniste-qui-milite-contre-le-droit-des-femmes_15209.html
→‎Les hommes battus, victimes des femmes violentes : User:Apollofox Special:Diff/211716608 non ce n'est pas du "cherry picking", c'est un essai de ne pas tout discuter dans la première phrase de la section. Le texte ajouté mélangeait les idées: "...une argumentation biologique (hormones et génétique), les femmes par leur comportement « inadapté »..." (quel rapport entre génétique et comportement inadapté?)
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=== Les hommes battus, victimes des femmes violentes ===
{{Article connexe|Viol des hommes|Violence conjugale}}{{Citation bloc|Les hommes ont 20, voire 30 ans de retard par rapport à la prévention faite auprès des femmes|Sylvianne Spitzer, présidente de l'association SOS Hommes battus|référence=<ref>{{Article|prénom1=Lucie|nom1=Jouvet-Legrand|titre=Violences conjugales : une montée du courant masculiniste ?|périodique=SociologieS|date=2018-04-14|issn=1992-2655|doi=10.4000/sociologies.6620|lire en ligne=http://journals.openedition.org/sociologies/6620|consulté le=2024-01-22}}</ref>}}Des associations telles que le Groupe d'études sur les sexismes (GES) demandent la reconnaissance des violences conjugales et des viols {{Citation|dont souffrent également massivement les hommes}}, et dénoncent aussi les {{Citation|[[Accusation infondée de viol|fausses accusations d'abus sexuels]]}} et les {{Citation|paternités imposées}} à certains hommes par leur compagne. LeCette masculinismeanalyse est unen mouvementcontradiction réactionnaireavec quiles excuse la violence à l’égardrésultats des femmes,études la justifie ainsi que la domination masculine par une argumentation biologique (hormonessociologiques et génétique), les femmes par leur comportement « inadapté » étant coupables de la violence des hommes. La symétrie des violences invoquée par les masculinistes est contredite par les statistiques judiciaires, 85% des victimes de violences conjugales au Québec étant des femmes par exemple<ref name=":15">{{Lien web |langue=fr |auteur=Charlotte Lazimi |titre=Masculinisme : attention danger? |url=https://www.lexpress.fr/tendances/masculinisme-attention-danger_1242347.html |périodique=[[L'Express]] |date=2013-04-22 |consulté le=2022-06-11}}.</ref>{{,}}<ref name=":20">{{Lien web |langue=fr |prénom=Anne Delépine |titre=Le discours masculiniste : L’apologie de la domination masculine et autres idées réactionnaires |url=https://www.cvfe.be/publications/analyses/95-le-discours-masculiniste-l-apologie-de-la-domination-masculine-et-autres-idees-reactionnaires |site=CVFE - Dire NON aux violences conjugales ! |consulté le=2022-06-11}}</ref>.
 
Selon l'idéologie masculiniste, les lois seraient appliquées de façon plus sévère à l'égard des hommes, qui à délits égaux seraient condamnés à des [[Prisonnier|peines de prison]] plus longues que les femmes, et plus souvent à des peines de prison ferme<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Stanislas Kraland |titre=Les hommes aussi sont victimes de discriminations |url=https://www.huffingtonpost.fr/life/article/inegalites-hommes-femmes-les-hommes-aussi-victimes-de-sexisme_15261.html |site=Le HuffPost |date=2013-02-18 |consulté le=2023-12-26}}</ref>. Les masculinistes affirment vouloir une symétrie des sanctions des hommes et des femmes. Or, selon Pascale Vielle, sociologue et directrice de l'[[Institut pour l'égalité des femmes et des hommes]] entre 2004 et 2006, {{Citation|la gravité des faits n'était pas symétrique}}, surtout en ce qui concerne la [[violence contre les femmes]] : {{Citation|les violences ayant entraîné la mort ne concernent que les femmes pour la plupart}}. Elle dénonce un [[entrisme]] auquel ont cédé ses successeurs : « les statistiques sont noyées, de sorte à ne pas fâcher les hommes »<ref name=":9">{{Lien web |langue=fr |auteur=Laurie De Coster |titre=Le masculinisme, cette idéologie dangereuse: "Ils nient les droits des femmes, harcèlent, voire tuent" |url=https://www.lalibre.be/belgique/societe/le-masculinisme-cette-ideologie-dangereuse-ils-nient-les-droits-des-femmes-harcelent-voire-tuent-5d6677919978e27153e792aa |périodique=[[La Libre Belgique]] |date=2019-08-29 |consulté le=2021-02-22}}.</ref>.
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Au début des années 2000, les réactions passionnées aux résultats de la première [[enquête nationale sur les violences envers les femmes en France]] (ENVEFF), qualifiées de {{Citation|sursaut antiféministe}}, ont illustré le point de vue masculiniste sur les [[Violence familiale|violences domestiques]]<ref name=":10">{{Article|prénom1=Magdalena|nom1=Rosende|prénom2=Céline|nom2=Perrin|prénom3=Patricia|nom3=Roux|prénom4=Lucienne|nom4=Gillioz|titre=Sursaut antiféministe dans les salons parisiens:|périodique=Nouvelles Questions Féministes|volume=22|numéro=3|pages=88–100|date=2003-10-01|issn=0248-4951|doi=10.3917/nqf.223.0088 |consulté le=2023-12-29}}</ref>. [[Élisabeth Badinter|Élizabeth Badinter]], [[Marcela Iacub]] et [[Hervé Le Bras]] ont accusé cette enquête de victimiser les femmes et de nier que les hommes peuvent être victimes de la violence des femmes, en dénonçant {{Citation|un féminisme institutionnel qui fait de la victimisation des femmes le noyau dur de sa politique, qui traite d’antiféministes voire de réactionnaires ceux et celles qui s’écartent de leur position}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le J'accuse d'Elisabeth Badinter |url=https://www.lexpress.fr/culture/livre/le-j-accuse-d-elisabeth-badinter_818756.html |site=L'Express |date=2003-04-23 |consulté le=2023-12-29}}</ref>{{,}}<ref name=":12">{{Lien web |langue=fr |auteur=Elisabeth Badinter |titre=La vérité sur les violences conjugales |url=https://www.lexpress.fr/societe/la-verite-sur-les-violences-conjugales_485479.html |site=L'Express |date=2005-06-19 |consulté le=2023-12-29}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=Marcela|nom1=Iacub|prénom2=Hervé|nom2=Le Bras|titre=Homo mulieri lupus ?: À propos d’une enquête sur les violences envers les femmes|périodique=Les Temps Modernes|volume=623|numéro=2|pages=112–134|date=2003-04-01|issn=0040-3075|doi=10.3917/ltm.623.0112 |consulté le=2023-12-29}}</ref>. [[Maria De Koninck|Maria de Koninck]] et Solange Cantin ont répondu que cette accusation est un procès d'intention qui témoigne d'{{Citation|une méconnaissance du phénomène de la violence, notamment des violences conjugales}} et ne contribue en rien {{Citation|à l’avancement des connaissances dans le domaine}}<ref>{{Article|prénom1=Maria|nom1=de Koninck|prénom2=Solange|nom2=Cantin|titre=La critique de l’Enveff signée par Marcela Iacub et Hervé Le Bras ou l’arroseur arrosé:|périodique=Nouvelles Questions Féministes|volume=23|numéro=1|pages=72–82|date=2004-04-01|issn=0248-4951|doi=10.3917/nqf.231.0072 |consulté le=2023-12-29}}</ref>. L'accusation de victimisation est infantilisante et témoigne d'un {{Citation|aveugle[ment] sur les rapports de pouvoir qui traversent la société}}, selon d'autres chercheurs<ref name=":10" />.
 
Élisabeth Badinter insiste sur l'idée que {{Citation|la violence n'a pas de sexe}}<ref name=":12" />, et les mouvements masculinistes estiment que les hommes sont au moins autant que les femmes victimes de violences dans la sphère domestique. Selon le président de la ''Coalition pour la défense des droits des hommes au Québec'', {{Citation|on ne peut pas dire qu'il y a plus de femmes tuées que d'hommes dans les conflits conjugaux}}<ref name=":1" />. Le ''Groupe d'études sur les sexismes'' a saisi le [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|CSA]] français en 2012 pour constester la {{Citation|désinformation évidente, de nature sexiste}} qui consiste à ne présenter le viol {{Citation|que sous la forme homme violeur / femme violée}}, alors que {{Citation|les viols d’hommes sont en nombre important, comme l’indiquent les différentes enquêtes « Cadre de vie et sécurité » (CVS) de l’[[Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales|ONDRP]]}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le GES saisit le CSA concernant les récentes productions de France télévisions sur le viol |url=https://www.g-e-s.fr/base-de-documentation/communiques/communiques-2012/le-ges-saisit-le-csa-concernant-les-recentes-productions-de-france-televisions-sur-le-viol-5-decembre-2012/ |date=5 décembre 2012 |consulté le=2023-12-30}}</ref>. Le viol des hommes est une réalité sociale, mais, en 2019, cette enquête CVS estime que 77 % des victimes de violences sexuelles hors ménage sont des femmes, et 86% de leurs auteurs sont des hommes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Ministère de l'Intérieur |titre=Rapport d’enquête « Cadre de vie et sécurité » |url=http://www.interieur.gouv.fr/Interstats/Approches-geographiques/Analyses-territoriales/Rapport-d-enquete-Cadre-de-vie-et-securite-2019 |site=interieur.gouv.fr |date=2019 |consulté le=2023-12-30}}{{commentaire biblio|{{Lien web |titre=Les violences sexuelles hors ménage |url=https://www.interieur.gouv.fr/content/download/120074/962981/file/12.2%20Les%20violences%20sexuelles%20hors%20m%C3%A9nage.pdf |format=pdf |site=[[Ministère de l'Intérieur (France)]] |date=2019}}.}}</ref>. Lorsque les hommes sont victimes de viols (de la part de [[Pédocriminalité|pédocriminels]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Base de données internationale sur l’exploitation sexuelle des enfants |url=https://www.interpol.int/fr/Notre-action/Bases-de-donnees/Base-de-donnees-internationale-sur-l-exploitation-sexuelle-des-enfants |site=interpol.int |consulté le=2023-12-30}}</ref>, ou lorsqu'il sont en prison), ces hommes sont très majoritairement victimes d'autres hommes. Selon le [[Ministère de la Justice (France)|ministère de la justice français]] en 2018, {{Citation|les hommes sont largement majoritaires parmi les condamnés pour viol comme pour agressions sexuelles, les femmes représentant à peine plus d’1% des condamnés}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les condamnations pour violences sexuelles |url=https://www.justice.gouv.fr/condamnations-violences-sexuelles |site=[[Ministère de la Justice (France)]] |date=2018-09-06 |consulté le=2023-12-30}}.</ref>. La symétrie des violences invoquée par les masculinistes est contredite par d'autres statistiques judiciaires, 85% des victimes de violences conjugales au Québec étant des femmes par exemple<ref name=":20" />. En véhiculant l'idée fausse qu'il y aurait une symétrie des violences conjugales et que les hommes représentés comme coupables seraient victimes d'une injustice, le discours masculiniste cherche à remettre en question les acquis des femmes et à discréditer le féminisme<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Lucie|nom1=Jouvet-Legrand|titre=Violences conjugales : une montée du courant masculiniste ?|périodique=SociologieS|date=2018-04-14|issn=1992-2655|lire en ligne=http://journals.openedition.org/sociologies/6620|consulté le=2021-02-22}}.</ref>.
 
Le masculinisme excuse la violence à l’égard des femmes, la justifie ainsi que la domination masculine par une argumentation biologique (hormones et génétique)<ref name=":20" />. Certains masculinistes reconnaissent en effet que les viols sont principalement perpétrés par les hommes, et expliquent que c'est parce qu'ils ont naturellement de gros bseoinsbesoins sexuels: [[Éric Zemmour]] écrit dans ''Le premier sexe'' en 2006{{Sfn|Zemmour|2006}} que {{Citation|l'homme est par nature un prédateur sexuel usant de violence}}. Une idée que [[Christine Delphy]] réfute dans son commentaire sur l'[[Affaire Dominique Strauss-Kahn|affaire DSK]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Christine|nom1=Delphy|titre=Un troussage de domestique|éditeur=Éd. Syllepse|collection=Nouvelles questions féministes|date=2011|isbn=978-2-84950-328-7|consulté le=2023-12-30}}{{Commentaire biblio|{{Article|prénom1=Stéphanie|nom1=Kunert|titre=Christine Delphy, Un troussage de domestique: Paris, Syllepse, coll. Nouvelles questions féministes, 2011, 184 pages|périodique=Sciences de la société|numéro=83|pages=161–162|date=2011-11-01|issn=1168-1446|issn2=2275-2145|doi=10.4000/sds.2248|lire en ligne=http://journals.openedition.org/sds/2248|consulté le=2023-12-30}} ; {{Article|prénom1=Marianne|nom1=Modak|titre=Christine Delphy (Éd.) : Un troussage de domestique |périodique=[[Nouvelles Questions féministes]] |volume=31|numéro=1|pages=121–124|date=2012-04-01|issn=0248-4951|doi=10.3917/nqf.311.0121 |consulté le=2023-12-30}}.}}</ref>.
 
Si les agresseurs sont en majorité des hommes, c'est parce que ceux-ci ont appris à être dominants<ref name=":11" />, mais selon Pascale Vielle, l'idéologie masculiniste nie l'existence de ces rapports de domination (et les légitime) en {{citation|présentant l’homme et la femme comme irréductiblement opposés et complémentaires}}<ref name=":9" />. Le masculiniste [[Yvon Dallaire]] insiste ainsi sur la {{Citation|symmétrie de la violence}}{{Sfn|Dallaire|2003}}, et Élisabeth Badinter estime que {{Citation|la guerre conjugale se pratique à deux}}<ref>{{Lien web |auteur=Élisabeth Badinter |titre=La vérité sur les violences conjugales |url=https://www.philo5.com/Textes-references/Badinter_VeriteSurLesViolencesConjugales_050620.htm |site=philo5.com |consulté le=2023-12-29}}</ref>. Entretenir ainsi la confusion entre {{Citation|conflit interpersonnel}} (qui implique une réciprocité) et {{Citation|domination violente}} permet d’insinuer que les torts sont partagés, et que la femme est responsable de la violence masculine{{Sfn|Collectif Stop masculinisme|2013}}, alors que les enquêtes montrent que les violences interpersonnelles sont {{Citation|une manifestation de la volonté de contrôle et de domination, en particulier dans son aspect genré}}<ref name=":16">{{Article|prénom1=Elizabeth|nom1=Brown|prénom2=Alice|nom2=Debauche|prénom3=Magali|nom3=Mazuy|prénom4=Pauline|nom4=Delage|titre=L’enquête VIRAGE (VIolences et RApports de GEnre):|périodique=Cahiers du Genre |numéro=66 |pages=37–50|date=2019-07-15|issn=1298-6046|doi=10.3917/cdge.066.0037 |consulté le=2023-12-30}}</ref>. L'enquête VIRAGE (Violences et Rapports de Genre), quinze ans après l'enquête [[Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France|ENVEFF]]<ref>{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Elizabeth|nom1=Brown|prénom2=Alice|nom2=Debauche|prénom3=Magali|nom3=Mazuy|titre chapitre=Introduction|titre ouvrage=Violences et rapports de genre : Enquête sur les violences de genre en France|éditeur=Ined Éditions|collection=Grandes Enquêtes|date=2023-04-04|pages totales=29–35|isbn=979-10-365-7625-6|lire en ligne=http://books.openedition.org/ined/14804|consulté le=2023-12-30}}</ref>, a comparé les violences faites aux femmes et aux hommes dans la sphère domestique: les femmes rapportent des atteintes physiques, sexuelles, verbales et psychologiques répétées, alors que les hommes déclarent surtout des atteintes verbales ou psychologiques sporadiques<ref name=":16" />.
 
Pour accréditer la thèse masculiniste malgré l'évidence que ce sont les hommes qui s'engagent dans des violences physiques, Sophie Torrent écrit dans un ouvrage publié dans une maison d'édition dirigée par [[Yvon Dallaire]] que {{Citation|la violence psychologique est l'arme favorite de la femme}}, mais cette violence serait invisible{{Sfn|Torrent|2001}}. Dallaire croit ainsi que les femmes {{Citation|ont une longueur d'avance en ce qui concerne la violence psychologique et verbale}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Yvon Dallaire]]|titre=La violence faite aux hommes : Une réalité taboue et complexe|éditeur=Option Santé|année=2003|pages totales=64|passage=15|isbn=978-2922598056}}</ref> et que {{Citation|les mots font parfois plus mal qu'une gifle}}{{Sfn|Dupuis-Déri|2022|loc=|p=318}}. Dans une variante de ce discours masculiniste, la femme par son comportement inadapté est « la source de [la] colère » de son conjoint<ref name=":20" />.
 
Tanguy Grannis rappelle que la présentation du masculinisme comme le pendant du féminisme est fallacieuse {{Citation|tout d'abord [parce que] le féminisme ne tue pas les hommes}}<ref name=":11" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Patrizia|nom1=Romito|prénom2=Jacqueline|nom2=Julien|titre=Un silence de mortes: la violence masculine occultée|éditeur=Éd. Syllepse|collection=Collection nouvelles questions féministes|date=2006|isbn=978-2-84950-079-8|consulté le=2023-12-29}}{{Commentaire biblio|{{Article|langue=fr|prénom1=Diane|nom1=Lamoureux|titre=Patrizia Romito, Un silence de mortes. La violence masculine occultée. Collection « Nouvelles Questions féministes », Paris, Éditions Syllepse, 2006, 298 p.|périodique=Recherches féministes|volume=23|numéro=1|pages=193–196|date=2010|issn=0838-4479|issn2=1705-9240|doi=10.7202/044434ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/rf/2010-v23-n1-rf3914/044434ar/|consulté le=2023-12-29}}{{Article|prénom1=Lucienne|nom1=Gillioz|titre=Patrizia Romito : Un silence de mortes. La violence masculine occultée:|périodique=Nouvelles Questions Féministes|volume=28|numéro=1|pages=120–123|date=2009-04-01|issn=0248-4951|doi=10.3917/nqf.281.0120 |consulté le=2023-12-29}}}}</ref>.