« Pic vert » : différence entre les versions
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Le Pic vert possède quatre grandes méthodes de communication : deux [[Vocalisation des oiseaux|vocalisations]] (le chant ou cri d'appel et le cri simple) et deux signaux instrumentaux (le tambourinage et les coups simples)<ref name="GOR48">{{harvsp|id=GOR|Gorman|2023|p=48}}.</ref>.
C'est un oiseau bavard, que l'on repère souvent à ses vocalisations<ref name="W23">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Stanislas Wroza|titre=Chants et cris d'oiseaux|sous-titre=350 espèces en France|lieu=Paris|éditeur=[[Delachaux et Niestlé]]|collection=Guide Delachaux|année=2023|pages totales=287|passage=70-71 et 75|isbn=978-2-603-02946-6}}.</ref>. En termes vernaculaires, on dit qu'il [[Liste de cris d'animaux#P - Q|picasse]]<ref>{{Cirad|21404|titre=picasser|consulté le=22 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref name="Frémy">{{Ouvrage| éditeur = R. Laffont |auteur1=[[Dominique Frémy]]|auteur2=[[Michèle Frémy]]| titre = Quid?| date = 2007 | pages totales = 2100 | oclc = 2822208 | commentaire = {{citation|Pivert : picasse, peupleute}}, {{p.|169}}.}}</ref> et peupleute<ref>{{Cirad|20883|titre=peupleuter|consulté le=22 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref name="Frémy"/> (ou pleupeute
Les deux sexes ont un cri d'appel très sonore, fréquemment qualifié de « rire » ou de « ricanement », décrit comme l'un des plus caractéristiques des oiseaux européens<ref name="TGA22">{{Article|langue=en,hu|auteur1=Kyle Turner|auteur2=Gerard Gorman|auteur3=Danny Alder|titre=The acoustic communication of the Eurasian Green Woodpecker (''Picus viridis'')|périodique=Ornis Hungarica|année=2022|volume=30|numéro=2|passage=10–32|doi=10.2478/orhu-2022-0017}}.</ref> : « ''kia-kia-kia'' »<ref name="W23" /> ou « ''kleu-kleu-kleu'' », chacune des syllabes {{Citation|un peu plus basse en tonalité et en intensité que la précédente}}<ref name="Chants ">{{Ouvrage |auteur1= [[Frédéric Jiguet]] |auteur2= Jan Pedersen |auteur3= Lars Svensson |titre=Chants d'Oiseaux |éditeur=[[Éditions Larousse|Larousse]] |mois=octobre |année=2012 |pages totales=256 |passage=120-121 |isbn=978-2-03-587204-3 }}.</ref>. Même s'il manque de qualités musicales d'un point de vue anthropocentrique, il possède les mêmes fonctions que le [[Vocalisation des oiseaux|chant]] chez les [[Passeri|oiseaux chanteurs]] : il sert essentiellement de déclaration territoriale, mais joue aussi un rôle dans la formation du couple et peut-être dans le maintien du contact avec les juvéniles<ref>{{harvsp|id=GOR|Gorman|2023|p=50}}.</ref>. Contrairement au chant des oiseaux chanteurs, le cri d'appel est [[instinct]]if et non appris chez le Pic vert<ref>{{harvsp|id=WCN|Winkler, Christie et Nurney|1995}}.</ref>. Il peut s'entendre toute l'année, mais est plus fréquent au printemps. La longueur, la hauteur, le rythme et le nombre de répétitions peuvent être modulés selon la latitude, le temps qu'il fait et l'individu<ref name="TGA22" />. Le nombre de syllabes varie entre deux et 34 et se situe le plus souvent aux alentours de treize, à une vitesse moyenne de {{Unité|5,9|cris}} par seconde. Le [[tempo]] est variable, mais va généralement ''[[Nuance (musique)|decrescendo]]''<ref>{{harvsp|id=GOR|Gorman|2023|p=51}}.</ref>.
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