« Éléonore de Beaulieu de Béthomas » : différence entre les versions

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Éléonore de Beaulieu descend de la Maison de Beaulieu, seigneur de Béthomas et de Richebourg en [[Normandie]], dans la généralité de Rouen. Sa famille est maintenue dans sa noblesse le {{date-|26 janvier 1668}}<ref>Boulainvilliers dans son ''État de la France'', écrit que cette famille figure au nombre des plus anciennes de la Normandie</ref>.
 
Il est reçu dans l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]] le {{date-|15 février 1645}}, et se distingue en combattant et ecrasant les pirates ottoman et barbaresque<ref>[[René Aubert de Vertot]], ''Histoire des chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, appelés depuis chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui chevaliers de Malte'', Paris, Lequien Fils, 1830, {{p.| 259}}</ref>. Il passe dans la [[Histoire de la marine française|Marine royale]] et reçoit un brevet de capitaine de galère en France, le {{date-|14 mars 1664}}. Il sert pendant la [[guerre de Hollande]] lors de la compagne de [[Sicile]] menée en 1676 par [[Abraham Duquesne]] et le [[Louis Victor de Rochechouart de Mortemart|duc de Vivonne]] contre les flottes combinées du [[Espagne|royaume d’Espagne]] et des [[Provinces-Unies]], commandées par [[Michiel de Ruyter]]. Il s'y distingue particulièrement, en compagnie de son frère le sieur de Beaulieu<ref name="GDF">{{Harvsp|Renaudot|1766|p=119}}</ref>. Le {{date-|2 juin 1676}}, à la [[bataille de Palerme (1676)|bataille de Palerme]], le chevalier de Béthomas commande sur l'{{navire|Invincible|1666}} « un détachement de sept galères […] pour fortifier le détachement des vaisseaux dans l’attaque de cette tête des ennemis et servir à remorquer ceux qui pourraient avoir besoin de secours. » À la fin de la même année, il commande un bataillon à la prise de [[Taormine]]<ref name="GDF"/>.
 
Il est nommé [[chef d'escadre]] des galères, le {{date-|26 janvier 1680}}. En {{date-|mai 1684}}, il est sous les ordres du chevalier de Noailles, lieutenant général des galères, commandant des vingt galères qui accompagnent la flotte de Duquesne envoyée [[bombardement de Gênes (1684)|bombarder Gênes]]. La même année, il obtient une pension de {{unité|4000|livres}} sur l'[[Archidiocèse de Marseille|évêché de Marseille]]<ref name="GDF"/>. Il est abbé de Notre-Dame d'Inverneaux.