Le monde des ''Igoulim'' est aussi appelé le monde du ''[[Tohu-ve-bohu|Tohu]]'' (Monde chaotique). Les lumières divines ont une intensité démesurée par rapport à la capacité du vase qui sont les ''[[Sephiroth (Kabbale)|Sephiroth]]'' des ''Igoulim'' (en cercles concentriques), il y a alors brisure des réceptacles qui ne peuvent contenir cette Lumière intense. C'est le stade de ''[[Chevirat hakelim]]'' (brisure des récipients).
== La vérité de la Kabbalah et "un étude secolaire" ==
Attribuer à Luria la théorie des rois qui régnaient sur la Terre d'Israël à l'origine primordiale de la Création est une erreur courante dans les académies israélites et non israélites ; l'Arizal fait référence aux rois, parmi lesquels il semble qu'un seul d'entre eux reste, pourtant du côté de la rigueur, justement pour définir les conséquences de "l'autre côté" sur la Création et donc aussi sur le royaume sur Terre. En effet, les changements avec le Tsimtsoum ne sont pas directement liés uniquement aux rois décrits comme différents Kélipot mais à toute la Création : ils représentent donc la possibilité partielle ou totale du Tikkun. Ainsi les Kélipot sont métaphoriquement valables comme l'origine corrompue du bien, c'est-à-dire avec le mélange du bien et du mal, mais à l'origine le seul substrat utile à l'œuvre divine concerne uniquement la miséricorde : affirmer que la rigueur est la seule mesure initiale est certainement erroné en fait ; la présence des rois qui régnaient réellement n'aurait pas pu être présente avant que le monde ne se révèle comme décrit dans la Bible hébraïque et ses commentaires. Il s’agit donc d’une contradiction méthodologique "ignorant" inconsciemment la présence du [[Hylé]] et avec une tendance évidente à mythifier de nombreuses figures de la [[Torah]], niant aussi l’exégèse littérale qui permet alors en fait d’accéder aux autres niveaux herméneutiques du [[Pardes]].
