« Philippe Olivier (homme politique) » : différence entre les versions
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| légende = Philippe Olivier en 2015.
| fonction1 = [[Député européen]]
| depuis le fonction1 =
| à partir du fonction1 =
| jusqu'au fonction1 =
| élection1 = [[Élections européennes de 2019 en France|26 mai 2019]]
| réélection1 = [[Élections européennes de 2024 en France|9 juin 2024]]
| circonscription 1 = [[France]]
| législature 1 = [[Neuvième législature du Parlement européen|9{{e}}]] et [[Dixième législature du Parlement européen|10{{e}}]]
| groupe parlementaire 1 = [[Identité et démocratie|ID]] <small>(2019-2024)</small><br/>[[Patriotes pour l'Europe|PfE]] <small>(depuis 2024)</small>
| fonction2 = [[Conseil régional d'Île-de-France|Conseiller régional d'Île-de-France]]
| à partir du fonction2 = 27 mars 1992
| jusqu'au fonction2 = 28 mars 2004
| élection2 = [[élections régionales françaises de 1992|22 mars 1992]]
| réélection2 = [[élections régionales françaises de 1998|15 mars 1998]]
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Il redevient conseiller de Marine Le Pen en 2015 et adhère à nouveau au FN en 2016. Défenseur d'une ligne [[Mouvance identitaire|identitaire]] et rival de [[Florian Philippot]] jusqu'au départ de ce dernier, il exerce une influence de premier plan au sein du FN, devenu RN, tout en restant très peu exposé médiatiquement. Il intègre les instances dirigeantes du parti en 2018, à l'issue de son [[XVIe congrès du Front national|{{XVIe}} congrès]].
[[Député européen]] depuis 2019, réélu en 2024, il a été [[conseil régional d'Île-de-France|conseiller régional d’Île-de-France]] de 1992 à 2004, conseiller municipal de [[Maisons-Alfort]] de 1995 à 2001 puis de [[Draveil]] de 2014 à 2016.
==
=== Famille et vie privée ===
Né à [[Juvisy-sur-Orge]] le {{date de naissance-|30 août 1961}} dans une famille [[Draveil|draveilloise]]<ref name=":0" />, Philippe Olivier a un frère jumeau, Jacques<ref name=":0" /> — lui aussi adhérent du [[Rassemblement national|Front national]] (FN) de 1979 à 1999, où il a été responsable de la section de l’[[Essonne (département)|Essonne]] de l’Atelier de propagande pendant les années [[Bruno Mégret]]<ref name="Igounet" /> —, et une sœur, Sophie ''épouse'' Lespagnon, également conseillère régionale et cadre du FN puis du [[Mouvement national républicain|MNR]] dans l'Essonne<ref>{{Lien web |auteur=[[Renaud Dély]] |titre=Doutes et frictions chez les mégrétistes : alors que la campagne ne décolle pas, la présence de Marie-Caroline Le Pen est contestée |url=http://www.liberation.fr/france/1999/05/10/doutes-et-frictions-chez-les-megretistesalors-que-la-campagne-ne-decolle-pas-la-presence-de-marie-ca_272484 |site=liberation.fr |date=10 mai 1999 |consulté le=9.1.2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=Municipales 95 - Essonne|périodique=[[L'Express]]|date=01-06-1995|lire en ligne=https://www.lexpress.fr/informations/municipales-95-essonne_608148.html|consulté le=9.1.2022}}.</ref>. Il est en outre le beau-frère du militant politique et chanteur Christophe Lespagnon, connu sous le nom de [[Docteur Merlin]]<ref>{{lien web |auteur=Valentine Oberti et Karl Laske |titre=Affaire Tron : les manipulations du clan Le Pen |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/270112/affaire-tron-les-manipulations-du-clan-le-pen |accès url=payant |site=Mediapart.fr |date=28 janvier 2012 |consulté le=9.1.2022}}.</ref>.
Philippe Olivier est veuf de Catherine Vareille (1961-1993), avec qui il a eu deux fils<ref name="HommesOmbre">{{Ouvrage|auteur1=Elisabeth Chavelet|auteur2=Mariana Grepinet|titre=Élysée 2012|sous-titre=les hommes de l'ombre|année=2011|pages totales=234|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=yFmVXP_H4sgC&pg=PT37&dq=%22philippe+olivier%22+ET+%22front+national%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiy6IbLyabYAhVKtxQKHeeBDcMQ6AEIVjAI#v=onepage&q=%22philippe%20olivier%22%20ET%20%22front%20national%22&f=false|consulté le=9.1.2022}}.</ref>, Éric et Benoît Olivier. En secondes noces, il épouse [[Marie-Caroline Le Pen]], l'aînée des filles de [[Pierrette Le Pen|Pierrette]] et [[Jean-Marie Le Pen]], et avec laquelle il a une fille et un fils<ref>{{Article|auteur1=Virginie Le Guay|titre=Georges Tron Une candidature qui déchaîne les passions|périodique=[[Paris Match]]|date=12-03-2015|lire en ligne=http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Une-candidature-qui-dechaine-les-passions-Georges-Tron-723444|consulté le=9.1.2022}}.</ref> jumeaux, Nolwenn et Pierre, nés en 1999 ; depuis 2020, Nolwenn Olivier est en couple avec [[Jordan Bardella]]<ref>{{Article|titre=Jordan Bardella en couple avec l'une des petites-filles de Jean-Marie Le Pen|périodique=[[Paris Match]]|date=16-10-2020|lire en ligne=https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Jordan-Bardella-en-couple-avec-Nolwenn-l-une-des-petites-filles-de-Jean-Marie-Le-Pen-1707770|consulté le=9.1.2022}}.</ref>.
=== Formation et carrière professionnelle ===
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Il effectue son service militaire en tant qu'[[Officier de la Marine française|officier de marine]]<ref name="BeaufBrasDroit" /> dans les [[Force océanique stratégique|forces sous-marines nucléaires]]<ref name=":0" />.
Il est ensuite directeur des ressources humaines d'un groupe de transport basé dans le [[Val-de-Marne]]<ref name="BeaufBrasDroit"/>durant les années 2000 jusqu'à la présidentielle de 2017.
Jeune, il est membre du [[Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne]] (GRECE) avec son ami [[Emmanuel Leroy]]{{note|groupe=alpha|Membre du FN, conseiller régional de [[Rhône-Alpes]] de 1986 à 1989, [[Emmanuel Leroy]] anime ''La Lettre noire''<ref>{{ouvrage|titre=Rose Marine|auteur=Marie-Pierre Bourgeois|édition=Éditions du Moment|année=2016|isbn=2354174926|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=8WDTCwAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=inauthor:%22Marie-pierre+Bourgeois%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiW6qe-qfvmAhWHxIUKHXRgAX8Q6AEIKDAA#v=onepage&q=La%20Lettre%20noire&f=false}}.</ref> et ''Le Flambeau littéraire''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Audrey Fontana|auteur2=[[Bernard Lamizet]]|directeur2=oui|titre=Élaboration d’une théorie des représentations culturelles des identités politiques|sous-titre=l’exemple de la politique culturelle du Front national de 1986 à 1998|nature ouvrage=thèse de doctorat en sciences de l'information et de la communication|lieu=Lyon|éditeur=université Lyon-2|année=2009|pages totales=|lire en ligne=http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2009.fontana_a&part=344466}}.</ref> dans les années 1990. Il est également {{citation|délégué médical, agent d'assurances, gérant de sociétés d'édition}}<ref>{{Lien archive|auteur=L. V. |titre=La sinueuse trajectoire de la branche lyonnaise|url=https://www.humanite.fr/social-et-economie/-/la-sinueuse-trajectoire-de-la-branche-lyonnaise|périodique=[[L'Humanité|L’Humanité]]|date=2000-04-19|horodatage archive=20160303194110 |consulté le=2024-01-05 |issn=0242-6870}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/10/27/un-conseiller-regional-place-en-garde-a-vue-une-place-vide_3115517_1819218.html|site=lemonde.fr|titre=Un conseiller régional placé en garde à vue : une place vide...|date=27 octobre 1986|auteur=Claude Régent}}.</ref>.}}.
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Aux élections régionales de {{date-|mars 1998}}, il est réélu avec sa femme conseiller régional d'Île-de-France sur la liste FN des [[Hauts-de-Seine]]. Il conserve ce mandat jusqu'en {{date-|mars 2004}}<ref>{{Lien web |auteur=Ariane Delepierre |titre=Philippe Olivier (Front national), le beau-frère parachuté |url=http://www.lavoixdunord.fr/173274/article/2017-06-05/philippe-olivier-front-national-le-beau-frere-parachute# |date=5 juin 2017 |site=lavoixdunord.fr |consulté le=17 janvier 2018}}.</ref>.
[[Fichier:Bruno Megret bordeaux.jpg|thumb|upright|En 1998, Philippe Olivier est l'un des artisans de la scission du FN menée par [[Bruno Mégret]] (photo).]]
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[[Jean-Yves Le Gallou]], bras droit de Bruno Mégret, l'accuse d'avoir « très vite recréé du conflit » au sein du MNR, « en se positionnant avec une sorte de modérantisme »<ref name="Numéro2"/>. Dès les suites du congrès de Marignane en {{date-|février 1999}}, il s'éclipse du MNR et se rapproche de la mouvance de [[Philippe de Villiers]]<ref name="HommesOmbre"/>. Le {{date-|31 mai 2000}}, il démissionne avec son épouse du MNR, en désaccord avec l'influence des conceptions de [[Pierre Vial]] et [[Terre et Peuple]] sur l'{{citation|Europe ethnocentrée}}<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/2000/06/02/marie-caroline-le-pen-quitte-le-mnr_3613380_1819218.html « Marie-Caroline Le Pen quitte le MNR »], [[Le Monde]], 2 juin 2000</ref>.
''Libération'' indique qu'après son départ du MNR, Philippe Olivier se tourne {{citation|vers le [[Mouvement pour la France|MPF]] [[Philippe de Villiers|villiériste]], se rapproche ensuite de [[Nicolas Dupont-Aignan]] et tente même une étonnante aventure locale, sans étiquette, dans sa commune de [[Draveil]] (Essonne). À partir de 2009, en tandem avec son frère jumeau Jacques, il mène une féroce guérilla au maire UMP [[Georges Tron]], sur fond de contentieux immobilier}}<ref name="InfluentBeauFrère"/>. Avec son frère Jacques, il est accusé par Georges Tron d'être derrière un {{citation|complot}} qui le mène devant la justice dans le cadre d'une [[Georges Tron#Accusations de viols en réunion|enquête pour viols]]. À la demande du parquet, Philippe Olivier témoigne en 2018 lors du procès de Georges Tron<ref>{{Article |auteur1=Nicolas Goinard |titre=Au procès Georges Tron, la thèse du complot FN décortiquée à la barre |périodique=[[Le Parisien]] |date=06-11-2018 |lire en ligne=http://www.leparisien.fr/draveil-91210/au-proces-georges-tron-la-these-du-complot-fn-decortique-a-la-barre-06-11-2018-7936695.php |consulté le=26-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur1=Anna Benjamin |auteur2=Jérémie Pham-Lê |titre="Réflexologie" ou viols en réunion, le procès de Georges Tron en trois questions |url=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/reflexologie-ou-viols-en-reunion-le-proces-de-georges-tron-en-trois-questions_1968145.html |date=12 décembre 2017 |site=lexpress.fr |consulté le=12 décembre 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=L'Obs |titre=Georges Tron aux assises : le risque du "procès symbole" |url=https://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20171127.OBS7876/georges-tron-aux-assises-le-risque-du-proces-symbole.html |date=10 décembre 2017 |site=tempsreel.nouvelobs.com |consulté le=12 décembre 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Geoffroy Tomasovitch |titre=Procès de Georges Tron : dans les coulisses d’une affaire sensible |url=http://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-de-georges-tron-dans-les-coulisses-d-une-affaire-sensible-11-12-2017-7446858.php |date=11 décembre 2017 |site=leparisien.fr |consulté le=12 décembre 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue= |auteur= |titre= Le procès de Georges Tron reporté après une première semaine électrique |url=http://www.lejdd.fr/societe/justice/proces-de-georges-tron-les-temps-forts-de-la-premiere-semaine-3521969 |date=15 décembre 2017 |site=lejdd.fr |consulté le=25 décembre 2017|brisé le = 2023-11-28}}.</ref>.
[[Fichier:Marine Le Pen and Steeve Briois - Henin-Beaumont.jpg|thumb|left|Après s'être opposé à elle en amont de la scission mégrétiste, Philippe Olivier accompagne l'ascension de Marine Le Pen (ici avec [[Steeve Briois]]), notamment en la conseillant pour son implantation à [[Hénin-Beaumont]].]]
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En 2012, il est pressenti pour occuper le poste de directeur stratégique de la campagne de [[Marine Le Pen]], mais [[Florian Philippot]] est finalement nommé à sa place, notamment en raison des inimitiés que lui vouent [[Louis Aliot]] et Jean-Marie Le Pen<ref name="QuiFaitQuoi">[http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2011/10/06/fn-qui-fait-vraiment-quoi-dans-la-campagne-2012/ « FN : qui fait vraiment quoi dans la campagne 2012 ? »], [[Le Monde]], 6 octobre 2011</ref>. Il est alors vu comme un conseiller officieux de sa belle-sœur<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2013/11/08/01002-20131108ARTFIG00341-les-reseaux-secrets-du-front-national.php « Les réseaux secrets du Front national »], [[Le Figaro]], 8 novembre 2013</ref>{{,}}<ref>[[L'Express]], [http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-le-front-national-2017-c-est-si-loin_1195593.html « Pour le Front national, 2017, c'est si loin ! », 6 décembre 2012]</ref> ; [[Abel Mestre]] et [[Caroline Monnot]] le décrivent comme un {{citation|rouage discret mais essentiel dans le dispositif mariniste}}, lui attribuant le rôle de {{citation|directeur politique}} {{incise|aux côtés du {{citation|directeur technique}} que serait Florian Philippot}}, {{citation|qui impulse de chez lui, depuis son ordinateur, sans devoir en rendre compte à personne sauf à la candidate, les grandes lignes stratégiques}}<ref name="QuiFaitQuoi"/>. Il se félicite alors {{citation|de la nouvelle dynamique de campagne, plus ouverte, comme le discours aux enseignants}}<ref name="QuiFaitQuoi"/>. Présenté comme le principal artisan du [[Rassemblement bleu Marine]], il se défend cependant d'avoir joué un rôle particulier dans la campagne présidentielle<ref name="BeaufBrasDroit"/>.
Il est candidat [[divers droite]] aux [[élections législatives de 2012 dans l'Essonne|élections législatives qui suivent dans l'Essonne]], dans la [[Neuvième circonscription de l'Essonne|neuvième circonscription]], avec le soutien de [[Debout la France|Debout la République]], en tandem avec son frère jumeau Jacques et contre notamment la candidate FN Isabelle Cochard, le député sortant [[Georges Tron]] et [[Thierry Mandon]]<ref name="BeaufBrasDroit"/>{{,}}<ref>[http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/06/05/la-drole-de-candidature-de-philippe-olivier-un-proche-de-marine-le-pen/ « La drôle de candidature de Philippe Olivier, un proche de Marine Le Pen »], [[Le Monde]], 5 juin 2012</ref>{{,}}<ref>[http://lelab.europe1.fr/le-beau-frere-de-marine-le-pen-se-presente-dans-l-essonne-2930 Julie Guesdon, « Le beau-frère de Marine Le Pen se présente dans l'Essonne »], [[Le Lab (Europe 1)|Le Lab d'Europe 1]], 6 juin 2012</ref>. Il indique que son {{citation|intention n'était pas d'affronter le FN. Présenter une liste me permettait simplement de pouvoir financer des affiches et des tracts contre Georges Tron. C'était une utilisation astucieuse du droit électoral}}<ref name="BeaufBrasDroit"/>. Ce dernier le soupçonne d'être à l'origine des accusations de viols qui le visent<ref name="BeaufBrasDroit"/>.
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Il se présente lors des [[élections départementales françaises de 2015|élections départementales de 2015]] sur le [[canton de Draveil]] sous les couleurs de [[Debout la France]] (DLF), le mouvement de [[Nicolas Dupont-Aignan]], en binôme avec [[Anne-Christine Poisson]]. Ils arrivent en {{4e|position}} au premier tour avec 13,69 % des voix, derrière les binômes de l'UMP, de l'union de la gauche et du FN, et sont ainsi éliminés<ref>{{Lien web|langue= |format= |url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Departementales/elecresult__departementales-2015/%28path%29/departementales-2015/091/09106.html |titre=Résultats des élections départementales 2015 - canton de Draveil |série= |jour= |mois= |année= |site=interieur.gouv.fr |éditeur=[[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'Intérieur]] |isbn= |page= |citation= |consulté le=17 janvier 2016|id= |libellé= }}.</ref>. Philippe Olivier indique cependant ne pas avoir adhéré à Debout la France et avoir jadis refusé le soutien de Nicolas Dupont-Aignan<ref name="CoeurAlliance"/>.
Il revient auprès de Marine Le Pen pour la conseiller lors de sa [[Élections régionales de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie|campagne régionale de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie]]<ref name="RetourFN"/>{{,}}<ref name="BeaufBrasDroit"/>. Il rejoint officiellement le FN en 2016<ref name="DevenuEurodéputé">{{Lien web |auteur1=Nicolas Goinard |url=http://www.leparisien.fr/essonne-91/draveil-philippe-olivier-le-beau-frere-de-marine-le-pen-devenu-eurodepute-27-05-2019-8081076.php |titre=Draveil : Philippe Olivier, le beau-frère de Marine Le Pen devenu Eurodéputé |date=27 mai 2019 |site=leparisien.fr |consulté le=31 août 2016|id= |libellé= }}.</ref>, puis est investi par le FN pour les [[Élections législatives françaises de 2017|élections législatives de 2017]] dans le [[Pas-de-Calais]]<ref name="RetourFN"/>. Olivier Faye souligne que ce retour {{citation|clôt le chapitre de la scission mégretiste de 1998}} dans son parcours politique et qu'il a été permis par l'exclusion de Jean-Marie Le Pen du parti<ref name="RetourFN">{{Lien web|auteur1=Olivier Faye |auteur2=Abel Mestre |auteur3=Caroline Monnot |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2016/08/31/dix-huit-ans-apres-philippe-olivier-va-de-nouveau-porter-l-etiquette-du-front-national_5992897_823448.html |titre=Dix-huit ans après, Philippe Olivier va de nouveau porter l’étiquette du Front national |date=2016-08-31 |site=[[Le Monde]] |consulté le=2024-01-05 |issn=0395-2037}}.</ref>. À l'automne 2016, il prend la direction de la nouvelle cellule « Idées et Image » du dispositif de campagne présidentielle de Marine Le Pen, en tandem avec [[Sébastien Chenu]] ; d'après Marine Le Pen, celle-ci {{citation|est complètement libre et peut travailler sur les affiches, les tracts, les meetings et la lumière, les déplacements, tout}}<ref>{{Lien web |langue= |auteur1=Tristan Quinault Maupoil |auteur2=Marc de Boni |titre=Marine Le Pen muscle son dispositif de campagne avec une cellule «idées et image» |url=http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2016/10/07/25006-20161007ARTFIG00017-marine-le-pen-muscle-son-dispositif-de-campagne-avec-une-cellule-idees-et-image.php |date=7 octobre 2016 |site=lefigaro.fr |consulté le=10 octobre 2016}}.</ref>. Il est l’une des « plumes » privilégiées de la candidate, avec [[Florian Philippot|Florian et Damien Philippot]]<ref>{{Lien web |auteur=Béatrice Houchard |titre=Philippe Olivier, l’homme qui dit à Marine Le Pen de regarder à droite |url=https://www.lopinion.fr/edition/politique/philippe-olivier-l-homme-qui-dit-a-marine-pen-regarder-a-droite-125869 |date=5 mai 2017 |site=[[L'Opinion (quotidien français)|L'Opinion]].fr |consulté le=10 mai 2017}}.</ref>. Il rédige notamment le discours de lancement de campagne à Lyon et {{citation|défend une ligne identitaire, privilégiant les thèmes de l'immigration, de l'islamisation et de la culture plutôt que ceux de l'économie, de la sortie de l'euro et du social chers au souverainiste Philippot}}<ref>{{Lien web |auteur=Marie-Christine Tabet |titre=Front national : Florian Philippot perd de son influence |url=http://www.lejdd.fr/Politique/Front-national-Florian-Philippot-perd-de-son-influence-850337 |date=26 février 2017 |site=lejdd.fr |consulté le=23 octobre 2017}}.</ref>. ''L'Obs'' relève que {{citation|la concurrence entre les deux stratèges, lui et Philippot, va aller crescendo tout au long de la campagne. Cela ne passe pas entre l'énarque et le militant nostalgique du FN vieille école}}<ref name="BeaufBrasDroit"/>. Il prépare avec les frères Philippot le débat d'entre-deux-tours face à [[Emmanuel Macron]] avec pour objectif de faire perdre son sang-froid à ce dernier, en s'inspirant du psychiatre italien Adriano Segatori pour qui « Macron est un psychopathe qui travaille uniquement pour lui-même »<ref>{{Lien web |auteur=Sylvain Chazot |titre=La tactique anti-Macron de Marine Le Pen lors du débat a été inspirée par la vidéo d'un psy italien |url=http://lelab.europe1.fr/la-tactique-anti-macron-de-marine-le-pen-lors-du-debat-inspiree-par-la-video-dun-psy-italien-3325313 |date=9 mai 2017 |site=[[Le Lab (Europe 1)|Le Lab]] |consulté le=10 mai 2017}}.</ref>. Ami de longue date de [[Nicolas Dupont-Aignan]], Philippe Olivier contribue à la mise en place de l'alliance entre ce dernier et Marine Le Pen entre les deux tours<ref>{{Lien web |auteur=Maxence Lambrecq et B.B. |titre=Dans les coulisses du ralliement de Dupont-Aignan à Le Pen |url=http://www.europe1.fr/politique/dans-les-coulisses-du-ralliement-de-dupont-aignan-a-le-pen-3314732 |date=29 avril 2017 |site=[[Europe 1]].fr |consulté le=10 mai 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="CoeurAlliance">{{Lien web |auteur=Nicolas Goinard|titre=Un ancien conseiller municipal de Draveil au cœur de l’alliance NDA-Le Pen |url=http://www.leparisien.fr/draveil-91210/un-ancien-conseiller-municipal-de-draveil-au-coeur-de-l-alliance-nda-le-pen-03-05-2017-6913269.php |date=3 mai 2017 |site=leparisien.fr |consulté le=10 mai 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="BeaufBrasDroit"/>.
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Le {{date-|11 mars 2018}}, il intègre le bureau national<ref>{{Lien web |auteur=Paul Laubacher |titre=Front national : pourquoi Marine Le Pen a choisi "Rassemblement national" |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20180311.OBS3402/front-national-pourquoi-marine-le-pen-a-choisi-rassemblement-national.html |date=11 mars 2018 |site=nouvelobs.com |consulté le=11 mars 2018}}.</ref> ainsi que le conseil national du FN, en tant que membre coopté par la présidente<ref>{{Lien web |auteur=Ouest-France, avec AFP |titre=Congrès du FN. Marine Le Pen propose de rebaptiser le parti « Rassemblement national |url=https://www.ouest-france.fr/politique/front-national/congres-du-fn-marine-le-pen-propose-de-rebaptiser-le-parti-rassemblement-national-5616008 |date=11 mars 2018 |site=ouest-france.fr |consulté le=11 mars 2018}}.</ref>. Depuis {{date-|mai 2018}}, il est l'un des trois seuls membres du cabinet de Marine Le Pen, jusqu'alors composé d'une dizaine de personnes<ref>{{Lien web |auteur=Charles Sapin |titre=Marine Le Pen fait le ménage dans l'organigramme du FN |url=http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/05/18/25001-20180518ARTFIG00126-marine-le-pen-fait-le-menage-dans-l-organigramme-du-fn.php |date=18 mai 2018 |site=lefigaro.fr |consulté le=18 mai 2018}}.</ref>.
Il fait partie de l'équipe resserrée de Marine Le Pen pour la campagne présidentielle de 2022,
Figurant en {{17e}} position sur la liste du [[Rassemblement national (parti français)|Rassemblement national]] {{incise|nouvelle dénomination du FN, adoptée le {{
Il est [[directeur de publication]] du magazine mensuel du groupe [[Identité et démocratie]], ''Vu d’Europe''<ref name="Schir2023"/>.
En {{date|avril 2023}}, il fonde, avec le député [[Roger Chudeau]], l'Association des parlementaires contre le [[Woke|wokisme]]<ref>{{Article|titre=Le Rassemblement national lance une association d'élus contre le "poison du wokisme"|périodique=[[France Info]]|date=2023-04-12|url=https://www.francetvinfo.fr/politique/front-national/le-rassemblement-national-lance-une-association-d-elus-contre-le-poison-du-wokisme_5767199.html}}</ref>.
En 2024, il est de nouveau candidat aux [[Élections européennes de 2024 en France|élections européennes]], en neuvième position sur la liste de Jordan Bardella, et est réélu<ref>{{Lien web|url=https://www.touteleurope.eu/vie-politique-des-etats-membres/elections-europeennes-2024-qui-sont-les-candidats-de-la-liste-rassemblement-national-rn/|titre=Européennes 2024 : les candidats de la liste Rassemblement national (RN)|site=Toute l'Europe|date=4 6 2024}}</ref>.
=== Positionnement et rôle au sein du FN/RN ===▼
==== Ligne idéologique ====▼
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Après les [[élections régionales françaises de 2015|élections régionales de 2015]], il fait partie des personnalités du FN qui réclament une réflexion sur la sortie de la zone euro, qui figure au programme du FN<ref>{{Lien web |auteur=Emmanuel Galiero |titre=Marine Le Pen ne mentionne plus la sortie de l'euro dans sa profession de foi |url=http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/28/35003-20170428ARTFIG00376-marine-le-pen-ne-mentionne-plus-la-sortie-de-l-euro-dans-sa-profession-de-foi.php |date=28 avril 2017 |site=lefigaro.fr |consulté le=11 mai 2017}}.</ref>. ''Libération'' indique en 2017 qu'il {{citation|se déclare, en privé, favorable à l’euro}}<ref>{{Lien web |auteur=Dominique Albertini |titre=Un débat et de gros dégâts pour le FN |url=http://www.liberation.fr/france/2017/08/09/un-debat-et-de-gros-degats-pour-le-fn_1589086 |date=9 août 2017 |site=liberation.fr |consulté le=24 août 2017}}.</ref>.
Il défend la « délepenisation » du FN et la nécessité d’aller chercher « à droite » de nouveaux électeurs pour le FN<ref name="RetourFN"/>. Il est également {{citation|un farouche partisan du changement de nom}} du parti, qui intervient en 2018 alors qu'il est redevenu un cadre influent<ref>{{Lien web |auteur=Louis Hausalter |titre=Le FN va devenir le "Rassemblement national" ... sans enthousiasme |url=https://www.marianne.net/politique/le-fn-va-devenir-le-rassemblement-national-sans-enthousiasme |date=11 mars 2018 |site=marianne.net |consulté le=11 mars 2018}}.</ref>{{,}}<ref name="RetourParia"/>. Au sein du FN, il soutient [[Marion Maréchal]] {{incise|qu'il connaît depuis son plus jeune âge}} dans sa concurrence avec [[Florian Philippot]]<ref name="RetourFN"/>. ''Libération'' souligne que si Philippe Olivier et Florian Philippot partagent une {{citation|détestation de Jean-Marie Le Pen et du « vieux Front national}} et {{citation|souhaitent la fondation d’un grand rassemblement « patriote » à vocation majoritaire}}, ils {{citation|divergent sur son identité. Philippot rêve d’un mouvement « ni de droite ni de gauche » dont la première mission serait de combattre Bruxelles ; Philippe Olivier veut un parti « de droite [[Bonapartisme|bonapartiste]] », identitaire d’abord et plus libéral en matière économique}}<ref name="InfluentBeauFrère">{{Lien web |auteur=Dominique Albertini |titre=Dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen soutient son influent beau-frère |url=https://oeilsurlefront.liberation.fr/actualites/2017/06/08/dans-le-pas-de-calais-marine-le-pen-soutient-son-influent-beau-frere_1575115 |date=8 juin 2017 |site=oeilsurlefront.liberation.fr |consulté le=23 octobre 2017|brisé le = 2023-11-28}}.</ref>.
[[Valérie Igounet]] indique : {{citation|Dans l’histoire du Front national, les « frères Olivier » figurent parmi ces hommes de l’ombre, les bâtisseurs du parti. Ils ont été des piliers de l’équipe mégrétiste, au centre de la « dédiabolisation » et de la professionnalisation du Front national. Ils parlent des années 1990 comme d'une « grande aventure humaine ». Ils sont là, aussi, dans les années 2010. Ils observent, avec intérêt, la stratégie de Marine Le Pen qui, pensent-ils, doit se présenter sous une « étiquette aseptisée ». Ce sont eux les concepteurs de la vague bleue marine et du [[Rassemblement bleu Marine|RBM]]}}<ref name="Igounet"/>. Interrogé en 2018 sur la scission mégretiste, il déclare : {{citation|Marine est en train de faire la révolution dont on rêvait en 1998 : la dédiabolisation, la refondation, le changement de nom. On le fait avec autant d'enthousiasme parce que justement on a échoué il y a vingt ans}}<ref>{{Lien web |auteur=Charles Sapin |titre=RN : 20 ans après la scission, les mégrétistes de retour au sommet |url=http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/12/05/25001-20181205ARTFIG00209-20-ans-apres-la-scission-les-megretistes-aux-commandes-du-rn.php |date=5 décembre 2018 |site=lefigaro.fr |consulté le=27 décembre 2018}}.</ref>.
Selon ''[[L'Obs]]'', il entretient {{citation|des relations cordiales avec tout ce que la droite compte d'alliés potentiels pour le FN : de Nicolas Dupont-Aignan aux [[Les Identitaires|Identitaires]], en passant par [[Philippe de Villiers]] ou [[Paul-Marie Coûteaux]], autre chantre de l'union des droites, très actif auprès de [[François Fillon]] lors de la dernière campagne présidentielle}}<ref name="BeaufBrasDroit"/>. En {{date-|novembre 2010}}, il propose à [[Fabrice Robert]], leader du Bloc identitaire, de rejoindre le FN, en vain<ref name="SlogansNationalisme">{{Lien web |auteur=Ilan Caro |titre=Slogans, nationalisme et parachutage : Philippe Olivier, le beau-frère mégrétiste de Marine Le Pen de retour dans la lumière |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/marine-le-pen/slogans-nationalisme-et-parachutage-philippe-olivier-le-beau-frere-megretiste-de-marine-le-pen-de-retour-dans-la-lumiere_1993031.html |date=7 mai 2017 |site=francetvinfo.fr |consulté le=17 janvier 2018}}.</ref>. En 2017, c’est par son entremise que [[Philippe Vardon]], issu du [[Bloc identitaire]], intègre la cellule idées-images de la campagne présidentielle de Marine Le Pen<ref>{{Lien web |auteur=Stéphanie Marteau |titre=Philippe Olivier, principal artisan de la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen |url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/04/30/philippe-olivier-principal-artisan-de-la-strategie-de-dediabolisation-de-marine-le-pen_6124247_4500055.html |date=30 avril 2022 |site=lemonde.fr |consulté le=1 mai 2022}}.</ref>. Selon Dominique Albertini et Tristan Berteloot, journalistes à ''Libération'', il est en 2019 encore proche de [[Jean-Yves Le Gallou]]<ref>{{lien web |titre=Qui sont les 23 députés Rassemblement national élus au Parlement européen ? - Œil sur le front |url=https://oeilsurlefront.liberation.fr/les-pouvoirs/2019/05/30/qui-sont-les-23-deputes-rassemblement-national-elus-au-parlement-europeen_1730421 |site=Liberation.fr |consulté le=26-07-2020|brisé le = 2023-11-28}}.</ref>. ''Libération'' souligne son choix de l'identitaire [[Damien Rieu]] comme assistant parlementaire au Parlement européen ainsi que son hommage à Gilles Soulas, {{cita|discrète figure de l’extrême droite la plus brune, éditeur de libelles [[Négationnisme|négationnistes]] et de [[Guillaume Faye]], figure de la [[Nouvelle Droite]]}}<ref name="Numéro2"/>.
Il se rend en [[Crimée]] annexée en {{date|juillet 2020}} et
En {{date|octobre 2022}}, des documents révélés par ''[[Complément d'enquête]]'' font état de la participation de Philippe Olivier à AltIntern, un projet confidentiel mené par l'oligarque russe [[Konstantin Malofeïev]], qu'il a rencontré en 2018 et qui milite pour une Europe nationaliste et chrétienne. Philippe Olivier répond en indiquant ne pas être informé du rôle politique que voudrait lui faire jouer Konstantin Malofeïev<ref name="Russie"/>.
== Ouvrages ==
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* [[Famille Le Pen]]
* [[Liste des députés européens de France de la 9e législature|Liste des députés européens de France de la {{9e|législature}}]] - [[Liste des députés européens de la 9e législature|Liste des députés européens de la {{9e|législature}}]]
* [[Liste des députés européens de France de la 10e législature|Liste des députés européens de France de la {{10e|législature}}]]
=== Liens externes ===
* {{lien web|titre=Philippe Olivier|url=https://rassemblementnational.fr/membre/philippe-olivier/|site=[[rassemblementnational.fr]]}}
{{Palette|Front national}}
{{Portail|politique française|Val-de-Marne|Essonne|Île-de-France|France|Union européenne}}
{{CLEDETRI:Olivier, Philippe}}
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[[Catégorie:Personnalité de la Nouvelle Droite]]
[[Catégorie:Député européen membre du Rassemblement national]]
[[Catégorie:Député européen élu en France 2024-2029]]
[[Catégorie:Membre de la commission des transports et du tourisme du Parlement européen 2019-2024]]
[[Catégorie:Député européen du groupe Identité et démocratie 2019-2024]]
[[Catégorie:Député européen élu en France 2019-2024]]
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[[Catégorie:Naissance à Juvisy-sur-Orge]]
[[Catégorie:Naissance en Seine-et-Oise]]
[[Catégorie:Désinformation]]
[[Catégorie:Observateur électoral de scrutin controversé]]
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