« Vol au musée Isabella-Stewart-Gardner de Boston en 1990 » : différence entre les versions

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=== Entrée des voleurs ===
À {{Heure|1|20}}, les voleurs conduisentvont jusqu'à l'entrée latérale du musée, se garent et se dirigent vers la porte réservée aux employés{{Sfn|Kurkjian|2015|p=43|id=SK|gr=C}}{{,}}{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=3|gr=C}}. Ils sonnent à l'[[interphone]], qui les connecte à Richard Abath à l'intérieur, puis expliquent qu'ils sont des policiers enquêtant sur un appel de tapage nocturne et qu'ils doivent entrer dans le musée{{Sfn|Kurkjian|2015|p=43|id=SK|gr=C}}. Richard Abath peut les voir sur la [[vidéosurveillance]] portant ce qui semble être de vrais uniformes de police{{Sfn|Kurkjian|2015|p=43|id=SK|gr=C}}{{,}}{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=4|gr=C}}. Ce dernier n'est au courant d'aucune perturbation, mais il émet l'hypothèse qu'un fêtard de la [[Fête de la Saint-Patrick|Saint-Patrick]] a peut-être escaladé la clôture et que quelqu'un l'a vu et signalé{{Sfn|Kurkjian|2015|p=43-44|id=SK|gr=C}}. À {{Heure|1|24}}, il laisse les deux hommes pénétrer dans le musée{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=4|gr=C}}.
 
Les voleurs se retrouvent alors dans un hall sécurisé qui sépare la porte latérale de l'intérieur du musée{{Sfn|Kurkjian|2015|p=44|id=SK|gr=C}}. Ils se rapprochent de l'agent, assis au bureau de sécurité, demandent si quelqu'un d'autre se trouve dans le musée et exigent que le deuxième agent les rejoigne{{Sfn|Kurkjian|2015|p=44|id=SK|gr=C}}. Richard Abath appelle alors son collègue par radio{{Sfn|Kurkjian|2015|p=44|id=SK|gr=C}}{{,}}{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=4|gr=C}}. Pendant ce temps, il remarque que la [[moustache]] de l'un des hommes, le plus grand des deux, semble fausse{{Sfn|Kurkjian|2015|p=44|id=SK|gr=C}}. L'autre homme, le plus petit, rétorque à Richard Abath qu'il lui a l'air familier, qu'il pourrait y avoir un mandat d'arrêt contre lui et qu'il doit se lever et fournir une pièce d'identité{{Sfn|Kurkjian|2015|p=44|id=SK|gr=C}}{{,}}{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=4|gr=C}}. Il s'exécute, s'éloignant ainsi du bureau où se trouve le seul bouton pour alerter la police{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=4|gr=C}}{{,}}{{Sfn|Kurkjian|2015|p=44|id=SK|gr=C}}. L'homme le force à se mettre contre un mur, lui écarte les jambes, le menotte, mais ne le fouille pas, ce qui inquiète l'agent de sécurité{{Sfn|Kurkjian|2015|p=45|id=SK|gr=C}}{{,}}{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=5|gr=C}}. Son collègue, Randy Hestand, entrant dans la pièce à ce moment-là, est retourné puis menotté à son tour par le deuxième homme{{Sfn|Kurkjian|2015|p=45|id=SK|gr=C}}{{,}}{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=4|gr=C}}. Une fois les deux hommes menottés, les cambrioleurs révèlent leurs intentions et demandent aux agents de ne pas leur poser de problèmes{{Sfn|Kurkjian|2015|p=45|id=SK|gr=C}}{{,}}{{Sfn|Boser|2009|id=UB|p=5|gr=C}}.