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'''Albert Varloteau''' est un [[ouvrier]] et [[Syndicalisme|responsable syndical]] [[Communisme|communiste]] [[France|français]], né le {{date de naissance|29 mars 1909}} à [[Milly-la-Forêt]], en [[Seine-et-Oise]], et mort le {{date de décès|21 mai 1978}} à [[Paris]].
== Biographie ==
Il devient militant communiste en 1933. Il est par la suite [[Confédération générale du travail unitaire|unitaire]] de la [[Céramique]] et fait partie de la Fédération du Bâtiment. Il devient secrétaire du Syndicat du Bâtiment, puis secrétaire de l'Union des syndicats de [[Corbeil (Marne)|Corbeil]]. En 1937-1939, il est l’un des secrétaires de l’Union des syndicats de la région parisienne<ref name=":0" />{{,}}<ref>[https://www.cinearchives.org/catalogue-d-exploitation-3eme-congres-de-l-union-des-syndicats-de-la-region-parisienne-494-91-0-2.html? Troisième congrès de l'Union des syndicats de la région parisienne], en présence de [[Jules Dumont]], [[Henri Raynaud]], Gaston Guiraud, Pétrus Maurin, Albert Varloteau, Georges Dupire, Marcel (ou Maurice) Brenot, [[Jean Roumilhac]], Jean Carasso, [[André Tollet]] et [[Eugène Hénaff]]. 11 minutes, 1938, sur ''cinearchives.org''.</ref>.
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Il épouse Madeleine Langevin (1903-1977), la première fille du physicien [[Paul Langevin]]<ref>[https://www.persee.fr/doc/inrp_0298-5632_1988_ant_3_1_6122 ''Paul Langevin''], note biographique, par Christophe Charle et Eva Telkès, Institut national de recherche pédagogique, 1988.</ref>{{,}}<ref>[https://bibnum.explore.psl.eu/s/psl/ark:/18469/2jk27#?xywh=-146%2C-431%2C2904%2C4155 Lettre de la section syndicale de l'Institut Pasteur de Garches à Albert Varloteau], condoléances faites à Albert Varloteau suite au décès de [[Paul Langevin]], 20 décembre 1946, Fonds Paul Langevin, [[ESPCI]].</ref>. Ils habitent à [[Bois-le-Roi (Seine-et-Marne)|Bois-le-Roi]] et ont un fils, Jacques Varloteau, qui deviendra instituteur.
{{texte copyvio|En {{date-|mars 1941}}, il fait l’objet de recherches de la part de la police.}} Interné politique, il est emprisonné à la [[Prison de la Santé]], à Paris<ref name=":0" />. À la Santé, il se lie d'amitié avec Fernand Gambier. Le 10 juin 1941, la Santé est évacuée. Albert Varloteau et Fernand Gambier se retrouvent sur les routes avec d’autres prisonniers en direction de Gurs. Le 20 juin 1941, à l’entrée de [[Bordeaux]], [[Paul Langevin]] et [[Frédéric Joliot-Curie]], en voiture, tentent en vain de les faire évader. Ils sont ensuite internés tous les deux au [[Camp de Gurs]]<ref>[https://maitron.fr/spip.php?article50430 Fernand Gambier], sur [[Le Maitron]].</ref>.
{{texte copyvio|Après 1946, il est responsable du syndicat [[Confédération générale du travail|CGT]] des services de santé privée des départements de [[Seine (département)|Seine]] et [[Seine-et-Oise]]}}<ref name=":0" />. Il est d'un important secours lors de l'élaboration et des négociations des conventions collectives de la [[Fédération de la santé et de l’action sociale CGT]] en 1966<ref>« ''Albert Varloteau sera d'un important secours, lors de l'élaboration et des négociations des conventions collectives'' », ''15 mars 1966 : Naissance d'une convention collective'', [[Fédération de la santé et de l’action sociale CGT|CGT Santé Action Sociale]], 15 mai 2015.</ref>.
{{texte copyvio|Albert Varloteau meurt accidentellement}} le {{date-|21 mai 1978}} à Paris<ref name=":0">{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Claude|nom1=Pennetier|titre chapitre=VARLOTEAU Albert, Marie|titre ouvrage=Le Maitron|éditeur=Maitron/Editions de l'Atelier|date=2017-05-28|lire en ligne=https://maitron.fr/spip.php?article133777|consulté le=2024-03-12}}</ref>.
== Voir aussi ==
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