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'''Nicolas Vassiliévitch Gogol''' (en {{lang-ru|Николай Васильевич Гоголь}}, ''Nikolaï Vassilievitch Gogol'' ; en {{lang-uk|Микола Васильович Гоголь}}, ''Mykola Vassyliovytch Hohol'') est un [[Roman (littérature)|romancier]], [[Nouvelle|nouvelliste]], [[dramaturge]], [[poète]] et [[critique littéraire]] [[Empire russe|russeukrainien]]<ref>{{Ouvrage | langue = de |auteur1=Natascha Drubek-Meyer|titre=Gogol's eloquentia corporis. Einverleibung, Identität und die Grenzen der Figuration|passage=95|lieu=München|éditeur=Slavistische Beiträge|date=1998|pages totales=364|isbn=387690725X|lire en ligne=https://www.academia.edu/1031316/Gogols_eloquentia_corporis_Einverleibung_Identit%C3%A4t_und_die_Grenzen_der_Figuration_M%C3%BCnchen_1998|consulté le=6 octobre 2022}}</ref> né le {{date de naissance|20 mars 1809|julien=oui}} au domaine de Vassilievka, près de [[Velyki Sorotchintsy|Sorotchintsy]]<ref>[https://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Gogol%20-%20Les%20Ames%20mortes.htm Les aventures de Tchitchikov ou les âmes mortes], La Bibliothèque russe et slave</ref> dans le [[gouvernement de Poltava]] ([[Empire russe]], en [[Ukraine]] aujourd'hui) et mort le {{date de décès|21 février 1852|en littérature|julien=oui}} à [[Moscou]]. Il est considéré comme l'un des écrivains classiques de la [[littérature russe]].

Gogol entame son voyage en [[Allemagne]] où il séjourne notamment pendant trois semaines à [[Baden-Baden]] où vivent également des Russes. De là, il gagne la [[Suisse]] en passant par [[Bâle]], [[Berne]] et [[Lausanne]], {{Référence nécessaire |qui le laisse assez indifférent| date= 25 février 2024|bloc=|background=}}. En revanche la découverte des [[Alpes]] l'impressionne tout particulièrement. Profitant d'un séjour à [[Genève]], il voulut escalader le [[mont Blanc]]. Accompagné d'un guide, mais habillé de vêtement de ville, il rebrousse chemin dès les premières neiges aux pentes inférieures, ce qui ne l'empêche pas, dans ses lettres envoyées à sa mère, d'exagérer sur ses prouesses dans les Alpes. À Genève, il vit dans une pension de famille, lisant mais n'écrivant pas, sauf des lettres. Il se rend également en pèlerinage en France pendant une journée au [[château de Voltaire à Ferney-Voltaire]]. Le 27 septembre, il écrit à son ami Prokopovitch, le littérateur qui publia ses œuvres, où il lui confie : {{Citation |Que te dire de la Suisse ? De beaux paysages et encore de beaux paysages. J'en suis rassasié et s'il m'était donné de voir un de nos paysages russes, misérable et plat, avec sa chaumière de bois et sous un ciel gris, je l'admirerais sans doute comme une nouveauté}}. Puis en octobre, il va à [[Vevey]] où il loue une chambre sans chauffage dans une pension que fréquente parfois des russes. Dans cette ville, il reprend la composition des ''[[Les Âmes mortes |Âmes mortes]]'', remaniant le début et ordonnant le plan de l'ouvrage. À Joukovski il lui écrit : {{Citation|La Suisse m'est devenue plus aimable}}. Néanmoins, jour après jour, il se rend au débarcadère attendre le vapeur de {{Heure |15||}}, espérant en voir sortir des compatriotes. Finalement, malgré la beauté du panorama, le froid qui affecte sa santé, l'ennui et la nourriture trop copieuse, le chasseront vers [[Paris]]<ref>[https://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/557784/view?page=1&p=separate&search=nicolas%20gogol%20AND%20vevey%20AND%201836&tool=search&view=0,762,3651,4739 Que dire de la Suisse, écrivait Gogol en 1836], Feuille d'Avis et journal du [[District d'Avenches]], (page 1), 6 septembre 1972, Archives [[Bibliothèque cantonale et universitaire (Lausanne)]]</ref>{{,}}<ref>[https://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/236105/view?page=8&p=separate&search=nicolas%20gogol%20AND%20vevey%20AND%201836%20AND%20ennuie&hlid=18934385&tool=search&view=1087,1412,2702,1268 Lorsque les Russes rêvaient à Vevey], ''[[La Presse (Suisse) |La Presse]]'' Riviera-[[Chablais vaudois|Chablais]], (page 8), 9 mai 1996. Archives [[Bibliothèque cantonale et universitaire (Lausanne)]]</ref>, où il réside de {{date-|novembre 1836}} à {{date-|mars 1837}}. C'est là qu'il apprend la mort de Pouchkine, tué en [[duel]] à Saint-Pétersbourg, nouvelle qui le trouble profondément.