« Gérard de Nerval » : différence entre les versions

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Il publie encore de nombreux vers durant le premier semestre 1831 : si l'on excepte l’odelette ''Avril'', une bonne part de son inspiration est alors politique, comme la chanson ''En avant, marche !''<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Le Cabinet de lecture : gazette de la ville et de la campagne |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2045366t |site=Gallica |date=1831-03-14 |consulté le=2022-08-27}}.</ref>, à la gloire des soulèvements [[Révolution belge|belges]] et [[Insurrection de Novembre|polonais]], et le pamphlet ''Nos adieux à la Chambre des Députés de l'an 1830 ou Allez-vous-en vieux mandataires''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Gérard de (1808-1855) Auteur du texte|nom1=Nerval|titre=Nos adieux à la Chambre des députés de l'an 1830, ou Allez-vous-en, vieux mandataires : par le père Gérard, patriote de 1789...|éditeur=|année=1831|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5535309b|consulté le=2022-08-27}}</ref>. Il écrit également des pièces de théâtre d’inspiration médiévale et romantique. Deux de ses œuvres (aujourd'hui perdues) sont reçues au [[théâtre de l'Odéon]] : ''Le Prince des sots'' et ''Lara ou L'expiation''.
 
=== Le Petit-Cénacle ===
[[Fichier:Gérard de Nerval - médaillon sculpté par Jehan Du Seigneur (1831).jpg|vignette|gauche|''Gérard Labrunie'' - 1831, médaillon sculpté par [[Jehan Du Seigneur]], Paris, [[musée Carnavalet]].]]
Gérard fréquente alors le [[Petit-Cénacle]], un cercle amical formé à l'imitation du Cénacle rassemblé rue Notre-Dame-des-Champs autour de [[Victor Hugo]]. C'est le sculpteur [[Jean Bernard Duseigneur|Jehan Du Seigneur]] qui reçoit ses amis dans son atelier, installé dans une boutique de marchand de légumes<ref>Pierre Petitfils, ''Nerval, biographie'', {{p.|63}}.</ref> : il y a notamment là [[Pétrus Borel]], [[Célestin Nanteuil]], [[Camille Rogier]], [[Philothée O'Neddy]], [[Auguste Maquet]], alors surnommé Mac-Keat…
 
Le [[Petit-Cénacle]] semble avoir une grande propension au chahut, à la boisson, aux farces et au ''bousin'', ce qui justifie leur nom de ''bousingots''. C'est à la suite d'un de leurs tapages que les agents du guet arrêtent Nerval et plusieurs de ses amis. Enfermé à la [[prison de Sainte-Pélagie]] à l’automne 1831, Nerval y écrit le poème ''Cour de prison,'' publié en décembre 1831<ref>{{Lien web |langue=FR |titre=Le Cabinet de lecture : gazette de la ville et de la campagne |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k20454183 |site=Gallica |date=1831-12-04 |consulté le=2022-08-21}}.</ref>.
 
En {{date-|janvier 1834}}, à la mort de son grand-père maternel, il hérite d'environ {{Unité|30000|francs}}. Parti à l'automne dans le Midi de la France, il passe la frontière, à l'insu de son père, et visite [[Florence]], [[Rome]] puis [[Naples]]. À son retour à Paris, Gérard s’installe, avec [[Arsène Houssaye]], Camille Rogier et Théophile Gautier, dans un bâtiment promis à la démolition situé impasse du Doyenné, à l'intérieur même de la cour du Louvre<ref>{{Lien web |titre=Impasse du Doyenné |url=http://www.gerard-de-nerval.net/impassedudoyenna.html |site=gerard-de-nerval.net |consulté le=2022-08-28}}.</ref>. Le groupe projette de publier un recueil collectif, ''Les contes du Bouzingo,'' mais seul le conte de Nerval, ''[[La Main enchantée|La Main de gloire]],'' paraît en septembre 1832<ref name="hubner-bayle" />.
 
Il est membre de la [[goguette]] des ''Joyeux'' et de la goguette des ''Bergers de Syracuse''<ref>Gérard de Nerval décrit sa visite dans une goguette de Saint-Germain-en-Laye et parle de son passé de goguettier dans le chapitre III : ''Une société chantante'' de son récit autobiographique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5609426v.image.f258.langFR Promenades et souvenirs]''.</ref>.
 
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