« Abbaye du Mont-Saint-Michel » : différence entre les versions

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Oedipe23 (discuter | contributions)
→‎Relations avec la Bretagne aux Xe et XIe siècles : Suppression des liens internes pour Haute et Basse-Normandie (il ne s'agit pas ici des régions administratives crées en 1956). Les termes Haute et Basse Normandie sont cependant déjà utilisés avec 1956 (notamment sur des cartes anciennes, mais sans tiret)
Sergio1006 (discuter | contributions)
→‎Relations avec la Bretagne aux {{s2-|X|XI}} : L'influence bretonne était prépondérante au Xe siècle, il a fallu des conquêtes normandes ultérieures pour confirmer l'appartenance du mont Saint-Michel à la Normandie
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Ce sont ces premiers moines bénédictins qui dotent l'abbaye de l'[[Art préroman|église pré-romane]] à double nef de « Notre-Dame-sous-Terre » (966){{efn|Sous la nef de l'église abbatiale actuelle.}}, puis font construire à partir de 1060 la [[nef]] de l'église abbatiale dont la [[croisée du transept]] est établie sur le sommet du rocher. L'île du mont étant trop petite pour abriter une carrière de pierre, les pierres utilisées viennent de l'extérieur et se nomment [[pierre de Caen]] ou encore granite<ref group="gén">La [[pierre de Caen]] présente une tendreté qui favorise l'exécution des sculptures très fouillées (frise des arcades et des écoinçons du cloître). Le granite, qui provient des carrières des [[îles Chausey]] où il est débité sur le roc par des tailleurs de pierre, est transporté par mer (blocs [[Halage|halés]] par-dessous de petites barques ou [[Barge (bateau)|barges]], au moyen d'[[aussière]]s et d'un treuil actionné à marée haute) et monté en blocs scellés par les maçons. Il s'agit plus précisément d'une [[granodiorite]] de nuance gris-bleuâtre, à texture grenue, à grain fin-moyen, à mica blanc dominant. Les enclaves [[Mica|surmicacées]], de teinte sombre, sont abondantes. Ces enclaves sont riches en micas noirs qui contiennent du fer et dont l'[[Altération (géologie)|altération]] se traduit par une oxydation de type « rouille », formant ainsi des taches dorées brunâtres. Ce [[granitoïde]] a entre autres servi à la construction des manoirs du Cotentin, des trottoirs de Londres, et à la reconstruction de Saint-Malo (trottoirs, quais) en 1949.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=Jacqueline Lorenz|titre=Carrières et constructions en France et dans les pays limitrophes|éditeur=Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques|date=1996|passage=335}}.</ref>{{,}}{{efn|La [[paragenèse]] principale de cette granodiorite comporte : feldspaths (53,5%) dont 38,5 % de plagioclases (oligoclase-andésine) blancs à gris-bleu et 15 % de feldspath potassique (microcline) blancs ou roses ; quartz, gris vitreux (31 %) ; biotite, mica en paillettes noires (14,5 %)<ref>[http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/precamb/chausey/granite%20cadomien.html La Granodiorite Cadomienne. Iles Chausey (Manche)], fiche du site de l'Académie de Caen.</ref>}}{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=Jacqueline Lorenz|titre=Carrières et constructions en France et dans les pays limitrophes|éditeur=Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques|date=1996|passage=344}}.</ref>.
 
=== RelationsInfluences avecbretonnes laet Bretagnenormandes aux {{s2-|X|XI}} ===
{{noble|Maynard II}}, abbé du Mont-Saint-Michel de 991 à 1009, est également abbé de [[Abbaye Saint-Sauveur de Redon|Saint-Sauveur de Redon]], à la suite des liens privilégiés noués par son oncle {{noble|Maynard Ier}} avec les comtes de Rennes, ducs de Bretagne. Entre l’an 1009 et 1020 environ, la terre entre Sélune et [[Couesnon]] est conquise, par {{noble|Richard II de Normandie|}}, sur les Bretons, confirmant définitivement l'appartenance du Mont-Saint-Michel à la Normandie, que Richard tente de placer dans l'orbite de [[Abbaye de la Trinité de Fécamp|Fécamp]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[François Neveux]] |titre=La Normandie des ducs au rois, {{sp-|X|-|XII}} |lieu=Rennes |éditeur=[[Édilarge|Ouest-France université]] |année=1998 |pages totales=676 |passage=306 |isbn=2-7373-0985-9 }}.</ref>. Ces conflits n'empêchent pas les ducs de Bretagne [[Conan Ier de Bretagne|Conan le Tort]] ({{mort en}}992), et {{noble|Geoffroi Ier de Bretagne|}} ({{mort en}}1008) de se faire ensevelir, au titre de bienfaiteurs, au Mont-Saint-Michel.