« Georg Matthäus Vischer » : différence entre les versions
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== Biographie ==
En 1648, Vischer est de retour à Stams. Après des études de théologie à [[Passau]] où il découvre la cartographie<ref name="Nachrichten"/> et le [[noviciat]] avorté, commence pour lui une vie instable et impossible à reconstruire complètement. En tout cas, il est chapelain à partir de 1654 (à [[Vienne (Autriche)|Vienne]] et {{Lien|langue=de|trad=Leonstein (Gemeinde Grünburg)|fr=Leonstein (Grünburg)|texte=Leonstein}} près de [[Grünburg]] de 1666 à 1668). Vers 1660, Vischer commence à dessiner les châteaux et palais du pays et à les faire graver sur cuivre, y compris les propriétés du comte Georg Siegmund von Salburg, dont celle de Leonstein. En 1665, le comte lui confie le pastorat, où Vischer commence à mettre en œuvre ses plans. Doté d'un privilège sur les domaines avec lesquels il avait conclu le traité la même année, il est autorisé à voyager librement à travers le pays. Avec dans ses bagages les lourds instruments de mesure de terrain, y compris la chaîne de mesure en fil de fer, soutenu par des aides qu'il paie lui-même, il achève les travaux en neuf mois<ref name="Nachrichten">{{Lien web|langue=de|url=https://www.nachrichten.at/oberoesterreich/der-mann-der-oberoesterreich-auf-eine-karte-setzte;art4,3103693 |titre=Der Mann, der Oberösterreich auf eine Karte setzte |site=[[Oberösterreichische Nachrichten]] |auteur=Alfons Krieglsteiner |année=2019 |consulté le=24 avril 2024 }}</ref>.
En 1668, il renonce à la carrière ecclésiastique et devient totalement cartographe "indépendant"<ref name="History">{{ouvrage|langue=en|titre=The History of Cartography|sous-titre=Cartography in the European Enlightenment|éditeur=University of Chicago Press|volume=4|année=2020|pages totales=1920|passage=1633|isbn=9780226339221|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/The_History_of_Cartography_Volume_4/m9fkDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=Georg+Matth%C3%A4us+Vischer&pg=PA1633&printsec=frontcover }}</ref>. Rien n'indique comment il acquiert ses connaissances spécialisées en arpentage ou en cartographie. Il dessine bientôt des cartes, des places fortes et des châteaux dans divers services royaux. Il établit de nouvelles normes dans son domaine : il utilise les équipements géodésiques les plus modernes de son époque et voyage lui-même dans tout le pays. Son expertise en matière de démarcation des frontières et de conflits frontaliers est reconnue sans réserve et son expertise est extrêmement appréciée.
Après avoir reçu en 1667 une commande d'arpentage des domaines de Haute-Autriche et l'avoir achevée avec succès, le {{date-|12 avril 1669}}, il reçoit également la commande des domaines de Basse-Autriche pour une carte moyennant des frais de {{formatnum:3600}} florins, aussi gravée en 1670 par Melchior Küsell<ref name="History"/>.
Son atlas ''Topographia archiducatus Austriae Inferioris modernae 1672'' est le premier en termes d'année de publication. Les descriptions des lieux de Haute-Autriche dans la ''{{Lien|langue=de|fr=Topographia Austriae superioris modernae}}'' (publiée en 1674) sont antérieures, les vues de Basse-Autriche sont probablement prises dans la très courte période de 1670-1671.
Selon l'introduction, l'objectif de la topographie s'adresse aux hommes politiques, militaires et économiques ainsi qu'aux voyageurs qui constituent des groupes cibles spécifiques qu'il convient de persuader d'acheter ou dont les intérêts "pratiques" doivent être pris en compte.
L'ouvrage est structuré de telle manière qu'après l'introduction, les différents districts de Basse-Autriche, chacun avec un plan de district au début, sont publiés sous forme de doubles vues classées par ordre alphabétique (deux par plaque de cuivre = une page de livre). Il commence par le « Viertl unter [[Wienerwald]]t » (y compris Vienne), se poursuit avec ce qu'on appelle aujourd'hui le [[Mostviertel]], puis le [[Weinviertel]] et se termine par le [[Waldviertel]] (« Viertl ob Mannhartsberg »). L'ouvrage se termine par un registre, qui sert non seulement à trouver les lieux respectifs (= vues), mais montre également l'affectation au « quartier » et la domination respective.
Les vues de la ville elles-mêmes mentionnent le nom de la ville concernée dans l'image elle-même, mais ne comportent aucune légende illustrée. Quelques vues contiennent des descriptions plus précises de détails principalement structurels, qui sont également intégrés directement dans l'image. Presque toutes les quelque 500 vues de la topographie de la Basse-Autriche sont probablement dessinées par Vischer lui-même, mais on ne sait presque rien des graveurs et de leur contribution à l'œuvre.
Malgré ses succès, Vischer rencontre de plus en plus de difficultés financières dans la dernière phase de sa vie et doit vendre ses livres, de qu'il reste du "cuivre" (plaques d'impression) et des instruments l'année de sa mort, notamment à l'{{Lien|langue=de|trad=Stift Kremsmünster|fr=abbaye de Kremsmünster}} où il enseigne à des capitulaires<ref>{{ouvrage|langue=de|titre=Jahresberichte der geschichtswissenschift|éditeur=E.S. Mittler|année=1900|passage=108|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Jahresberichte_der_geschichtswissenschif/whjsAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=Georg+Matth%C3%A4us+Vischer&pg=PA108&printsec=frontcover }}</ref>. Il meurt complètement pauvre et son lieu de sépulture est inconnu. Aujourd'hui, ses réalisations sont commémorées dans une salle d'exposition située dans les ruines du {{Lien|langue=de|trad=Burgruine Kollmitz|fr=château de Kollmitz}}, près de [[Raabs an der Thaya]], en Basse-Autriche.
La partie basse-autrichienne de son œuvre est rééditée en fac-similé par Anton Leopold Schuller en 1976 à Graz sous le nom de ''Georg Matthaeus Vischer, Topographia archiducatus Austriae Inferioris modernae 1672''.
== Œuvre ==
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