« La fin des paysans » : différence entre les versions

Pour [[Henri Mendras|Mendras]], également auteur d'une thèse de doctorat sur l'étude des transformations du métier d'agriculteur<ref>{{Ouvrage|titre=Les transformations du métier d'agriculteur dans la France contemporaine|nature ouvrage=thèse principale pour le doctorat ès letttres|auteur=Henri Mendras|lieu=Université de Paris, Faculté des lettres et des sciences humaines|éditeur=S. E. D. E. I. S.|année=1967|bnf=33097555 }}</ref>, on arrive à l'aboutissement d'un processus, avec la montée et l'incorporation du [[capitalisme]] dans l'[[agriculture]].

Il insiste ainsi sur la [[rationalisation]] des procédés et de l'[[organisation du travail]] au sein des [[exploitations agricoles]]. Le point de départ de ces transformation est un changement dans le rapport à la [[terre]]. Le [[paysans]] entretien un rapport d'[[identification|identification]] avec sa terre, qui fonde son [[statut social|statut]]. Avec l'incorporation de la logique [[capitaliste]], la [[champ (agriculture)|terre]] devient un simple moyen et non plus une fin en soi.

La logique [[capitaliste]] fait que l'[[objectif]] devient désormais l'[[accumulation]] de [[capital]]. Il y a une [[rationalisation]] des moyens et des facteurs de productions. L'activité agricole devient associée à un [[métier]] et non plus à un [[mode de vie]]. L'image du [[paysan]] devient dévalorisée.<ref>{{Article|langue=fr|titreauteur="G. LAFriedmann FIN|titre=''La DESfin PAYSANSdes "paysans'', Dd'HENRIHenri MENDRASMendras|périodique=Le Monde.fr|date=1967-10-05|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1967/10/05/la-fin-des-paysans-d-henri-mendras_2632443_1819218.html|consulté le=2024-05-02}}</ref>.