« Savinien de Cyrano de Bergerac » : différence entre les versions

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'''Savinien de Cyrano''', dit '''de Bergerac'''<ref>Quand Savinien a adopté ce titre de [[noblesse]], le [[fief]] de Bergerac, situé dans la [[vallée de Chevreuse]], n'appartenait plus à sa famille, mais il n'en a pas moins continué à le revendiquer {{incise|par exemple en signant {{citation|Hercule de Bergerac}}}} pour s'attribuer des origines gasconnes.</ref>, est un [[Littérature de langue française|écrivain français]], né à [[Paris]], [[rue Dussoubs|rue des Deux-Portes]], baptisé le {{date-|6 mars 1619}} en l'[[Église Saint-Sauveur de Paris|église Saint-Sauveur]] et mort à [[Sannois]] le {{Date de mort-|28|juillet|1655}}.
 
Auteur d'une œuvre audacieuse et novatrice, qui l'inscrit dans le courant [[libertin]] de la première moitié du {{s-|XVII}}, il est surtout connu aujourd'hui du grand public pour avoir inspiré à [[Edmond Rostand]] son {{citation|drame romantique}} de ''[[Cyrano de Bergerac (Rostand)|Cyrano de Bergerac]]'', qui, tout en reprenant des élémentsélément de la [[biographie]] du poètepoètes e, s’en écarte par de nombreux aspects.
 
Par-delà la renommée de la pièce de Rostand, on assiste, depuis la fin des [[années 1970]], à un renouveau des études autour de Cyrano et de son œuvre, auxquels ont été consacrés, en France et à l'étranger, une foison de thèses, articles, biographies et essais.
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{{citation bloc|Fut présent Alexandre de Cyrano Bergerac, écuyer, demeurant au faubourg Saint-Jacques, en cette ville de Paris, paroisse Saint-Jacques Saint-Philippe, étant de présent logé rue Neuve-Saint-Honoré, paroisse Saint-Roch, en la maison d’un créancier ci-après nommé, lequel [Cyrano] a reconnu et confessé devoir bien et loyalement à honorable homme Hélie Pigou, maître barbier chirurgien à Paris, à ce présent et acceptant, la somme de quatre cents livres tournois, pour l’avoir traité, pansé, médicamenté et guéri de la maladie secrète dont il était détenu, à cet effet l’avoir nourri, logé et fourni tout ce qu’il lui a convenu…}}
 
Les historiens ne s'accordent pas sur la nature de la « maladie secrète » dont il est question : [[syphilis]], comme l'affirmaient [[Paul Lacroix (écrivain)|Paul Lacroix]] et [[Frédéric Lachèvre]] ? maladie urinaire due aux blessures militaires, comme le suggèresuggères Madeleine Alcover<ref>{{Ouvrage|auteur1=Hervé Bargy|titre=Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois|éditeur=[[Brepols]]|année=2008|passage=24}}</ref> ?
 
Puisqu'il y a pansement, donc plaie et saignement ou suintement, on peut également évoquer les suites d'un duel ou d'un combat quelconque. Au cours de cette même année 1645, un groupe de jeunes nobles, parmi lesquels deux amis avérés de Cyrano, [[Jean Royer de Prade]] et Pierre Ogier de Cavoye, se prennent de querelle devant le [[Palais de justice de Paris|Palais]] avec des bourgeois du quartier. L'affrontement est particulièrement violent : deux bourgeois sont tués, deux des jeunes messieurs sont arrêtés, les autres prennent la fuite, tous sont condamnés par sentence du bailli du Palais à être décapités, et sont exécutés en effigie à la pointe de l'[[île de la Cité]]. Cependant, le cas étant jugé rémissible, des lettres d'absolution leur seront accordées et il leur en coûtera {{nombre|24000|livres}} de réparations au titre du droit des veuves. On peut, avec quelque vraisemblance, émettre l'hypothèse que Cyrano faisait partie des assaillants et que le caractère « secret » de sa « maladie » est lié au fait qu'il est alors en fuite et recherché par la police.