« Abdelkrim el-Khattabi » : différence entre les versions
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Anachronisme notable corrigé, manque notoire de partialité de la part de l'auteur qui semble favorable a l'idéologie pan arabique qui a certes été un thème prépondérant de la vie après l'exil de Abdelkrim el-Khattabi mais qui n'est la thèse principale qu'il défend nottament pour son manque de légitimité sur le plan religieux : Le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit : « Délaissez-le (l’esprit tribal, nationaliste), c’est une pourriture » (Rapporté par Muslim et al Boukhari) Balises : Révoqué Éditeur visuel |
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'''Muhammad Ibn ‘Abd al-Krim al-Khattabi''' (en [[Langue Tamazight|Tamazight]] : ⵎⵓⵃⵏⴷ ⵓ ⵄⴰⴱⴷⵍⴽⵔⵉⵎ ⴰⵅⵟⵟⴰⴱ ''Moḥand u Ɛabdelkrim Axeṭṭab''), né vers [[1882]] à [[Ajdir (Al Hoceïma)|Ajdir]] au [[Maroc]] et mort le {{Date|6|février|1963}} au [[Le Caire|Caire]] en [[Égypte]], est le chef d'un mouvement de résistance contre la [[France]] et l'[[Espagne]] lors de la [[guerre du Rif]]. Président de la [[république du Rif]] de 1921 à 1926, il est devenu une icône des mouvements indépendantistes luttant contre le [[colonialisme]]. Il demeurera également une grande figure du berbérisme et du nationalisme arabe ([[Panarabisme|pan-arabisme]]) lors de son exil et un fervent défenseur de l'identité
Il est connu sous le nom '''Emir ‘Abd al-Krim''' ou '''‘Abd al-Krim''' en Occident<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Appel de Abdelkrim Khattabi, héros Rif Amazigh de la lutte anticoloniale {{!}} Indigènes de la République|url=http://indigenes-republique.fr/appel-de-abdelkrim-khattibi-heros-Amazigh-de-la-lutte-anticoloniale/|site=indigenes-republique.fr|consulté le=2018-03-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=27 mai 1926 - Abdelkrim se rend aux Français - Herodote.net|url=https://www.herodote.net/27_mai_1926-evenement-19260527.php|site=www.herodote.net|date=|consulté le=2018-03-12}}</ref>, '''‘Abd al-Krim al-Khattabi''' au Maroc ou encore '''Moulay Mohand''' chez les [[Rifains]]<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Au Maroc, l'empreinte du héros anticolonial Abdelkrim agite toujours le Rif|périodique=France Culture|date=2017-06-07|lire en ligne=https://www.franceculture.fr/histoire/au-maroc-lempreinte-du-heros-anticolonial-abdelkrim-agite-toujours-le-rif|consulté le=2018-03-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=Tamazight|auteur1=Chant traditionnel rifain|titre=Ayawen- Moulay Mohand|url=https://www.youtube.com/watch?v=gV06Tg62GyI|date=}}</ref>.
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Abdelkrim est fils d'un [[juge]] (''[[Cadi|qadi]]'') du clan des [[Aït Youssef Ou Ali]] de la tribu des [[Beni Ouriaghel|Aït Ouriaghel]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=G. Belorgey|titre=Dossier : la Guerre du Rif|passage=« En ce temps-là, Mohamed Abdelkrim el Khattabi, né en 1882 à Ajdir dans la tribu des Aït Ouariaghel de la région d'Al-Hoceïma [...] ».|éditeur=|date=|isbn=|lire en ligne=http://fr.calameo.com/read/00185928527bde6fdb6e5}}</ref> , nommé à ce poste par le sultan [[Hassan ben Mohammed|Moulay Hassan]] vers 1885<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Vincent|nom1=Courcelle-Labrousse|prénom2=Nicolas|nom2=Marmié|titre=La Guerre du Rif|éditeur=Tallandier|date=2008-04-30|isbn=979-10-210-0897-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=c7lSCwAAQBAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PT16&dq=Nomm%C3%A9+cadi,+c'est-%C3%A0-dire+%C2%AB+juge+%C2%BB,+par+le+sultan+Moulay+Hassan+vers+1885,&hl=fr|consulté le=2022-07-01}}</ref>, Mohamed ben Abdelkrim el-Khattabi est instruit dans des [[Zaouïa (édifice religieux)|zaouïat]] (écoles coraniques) traditionnelles et des écoles espagnoles, puis à l'[[université Al Quaraouiyine]] à [[Fès]] (où il a pour professeur [[Al-Kattānī]]) et enfin à l'[[université de Salamanque]] où il étudie le [[droit]] pendant trois ans.
Entre [[1908]] et [[1915]], il est [[journaliste]] au quotidien de [[Melilla]]'' [[El Telegrama del Rif|Le Télégramme du Rif]]'', où il préconise la coopération avec les Européens afin de libérer la ''[[oumma]]'' (
En 1915, il entre dans l'administration espagnole et est nommé [[cadi]] de [[Melilla]]. Durant cette période, Abdelkrim est amené à voyager en [[Espagne]]. Il se met à étudier l'histoire d'[[Al-Andalus|Al andalus]] et parcourt le pays en contemplant les monuments de ses ancêtres, lesquels d'après lui « attestent de la grandeur de la
Il est emprisonné du {{date-|7 septembre 1915}} au début du mois d’{{date-|août 1916}} pour avoir dit que l'Espagne ne devrait pas s'étendre au-delà des territoires déjà occupés (ce qui, en pratique, excluait la plupart des zones incontrôlées du [[Rif]]). Peu après avoir été libéré, il se démet de ses fonctions de cadi en {{date-|décembre 1918}}, revient à Ajdir en [[1919]] et, avec son frère, commence à unir les tribus du Rif dans une [[République du Rif]] indépendante en s'efforçant d'apaiser leurs inimitiés. Dans cette optique de réunification des tribus du Rif, il épouse Taymount Boujibar de la Tribu des Aït Ouriaghel. Son beau frère Ahmed Boujibar, lieutenant de l'armée rifaine, sera exilé à [[El Jadida]].
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