« Révolution tranquille » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
FDo64 (discuter | contributions)
J'ai ajouté des details important
Ligne 1 :
Dans ce temps les gens aimait bien manger de gros pénis et les femmes non mariés pouvait demander à leur compagnon de rentrer leur gros pénis dans leurs oreille<ref name=":0" />.[[Fichier:Maitres chez nous 1962.jpg|upright=1.1|thumb|« Maîtres chez vous » est l'une des expressions les plus représentatives de la Révolution tranquille. Elle a été utilisée comme slogan par le Parti libéral aux élections de novembre 1962 sur la nationalisation de l'hydroélectricité.]]
 
La '''Révolution tranquille''' désigne une période de transformation et de modernisation du [[Québec]] dans les [[Chronologie de l'histoire du Québec (1960 à 1981)|années 1960]]. Elle est caractérisée par l'action intensément [[Réformisme|réformiste]] et [[Nationalisme québécois|nationaliste]] du gouvernement du Québec de l'époque, initiée par l'[[équipe du tonnerre]] de [[Jean Lesage]] de [[Élections générales québécoises de 1960|1960]] à [[Élections générales québécoises de 1966|1966]] et continuée par l'[[Gouvernement Daniel Johnson (père)|équipe]] de [[Daniel Johnson (père)|Daniel Johnson]] de 1966 à [[1968 au Québec|1968]].
Ligne 8 :
 
== Origines de l'expression ==
La « Révolution tranquille » est une traduction de l'expression anglaise ''quiet revolution'', fréquemment utilisée dans la presse de langue anglaise du début des années 1960 pour décrire des changements sociaux et politiques à divers endroits dans le monde<ref name=":0">[https://histoireengagee.ca/lorigine-dun-nom-dou-vient-lexpression-revolution-tranquille/ Jean-Philippe Warren, « L’origine d’un nom. D’où vient l’expression “Révolution tranquille”? », ''Histoire engagée'', 14 septembre 2016]. Consulté le 19 décembre 2023.</ref>{{,}}<ref>Pierre B. Berthelot, ''Duplessis est encore en vie'', Sainte-Foy, Éditions du Septentrion, 2021, p.&nbsp;35.</ref>. Elle est utilisée d'abord dans le ''[[Globe and Mail]]'', le ''[[Montreal Star]]'', l'''[[Ottawa Citizen]]'' et le ''Telegram Observer'' de [[Sherbrooke]] pour décrire la situation politique et sociale au Québec<ref>[https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/1565134?docref=Q5HngQ9oZ_yTxZuB94R2OQ Julie Bélanger et Paul Poirier, « L’apparition de la locution “Révolution tranquille” », {{2e}} partie, ''Bulletin de la bibliothèque de l’Assemblée nationale'', vol. 36, {{Nos}} 3-4, Québec, octobre 2007, p. 17-18]. Consulté le 19 décembre 2023.</ref>.
 
Appelée sous différents noms au départ – « Révolution législative », « Révolution sociale », « Révolution pacifique » –, la « Révolution tranquille » est celle qui deviendra l'expression consacrée dans les médias en français au Québec<ref>Pierre B. Berthelot, ''Duplessis est encore en vie'', Sainte-Foy, Éditions du Septentrion, 2021, p.&nbsp;37.</ref>. L'un des premiers usages de l'expression se trouve dans un article du journaliste [[André Langevin (écrivain)|André Langevin]] pour le [[Maclean's|magazine ''Maclean'']] en [[Février 1963|février]] [[1963 au Québec|1963]]<ref>André Langevin, « Le patronage, chez nous, tient du véritable réflexe conditionné », ''Le magazine Maclean'', vol. 3, {{n°|2}}, février 1963, p. 2.</ref>. Celle-ci se répand ensuite à la [[radio]], à la [[télévision]] et dans le [[langage courant]], au point de devenir « un [[slogan]], presque une mode<ref>[https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3187838 Guy Bourassa, « Leaders nouveaux et nouvelles formes de leadership » dans {{3e}}&nbsp;Congrès des Affaires canadiennes, ''Les Nouveaux Québécois'', Presses de l’Université Laval, 1964, p.&nbsp;30]. Consulté le 19 décembre 2023.</ref> ».