« Bahaïsme » : différence entre les versions

L’estimation de sociologue Margit Warburg en 2001 porte le nombre d’adhérents de la foi baha’ie en Inde à {{formatnum:1900000}}, soit légérement moins que l’estimation couramment citée de {{formatnum:2200000}}. Warburg précise que seuls {{formatnum:100000}} d’entre eux sont actifs{{sfn|Warburg|2006|p=226}}. Plusieurs sources fournissent des statistiques sur le nombre de baha’is en Inde, qui ont fait l’objet de nombreux débats{{sfn|Warburg|2006|p=217-22}}{{,}}{{sfn|Dawei|2011}}{{,}}{{sfn|Smith|2008|p=83, 94}}{{,}}<ref>{{Article|langue=en|prénom1=William|nom1=Garlington|titre=The Baha’i Faith in India: A Developmental Stage Approach|journal=Occasional Papers in Shaykhi, Babi and Baha’i Studies|volume=1|numéro=2|année=1997|url=https://bahai-library.com/garlington_bahai_faith_india}}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|langue=en|prénom=David B.|nom=Barrett|titre=Global Adherents of all religions|titre ouvrage=World Christian Encyclopedia: A comparative survey of churches and religions in the modern world|lieu=Nairobi|éditeur=Oxford University Press|édition=1|année=1982}}.</ref>.

Certains chercheurs, comme Dawei, ont écrit que le nombre de baha’is en Inde a été gonflé par les autorités baha’is{{sfn|Dawei|2011}}. En 2011, Bei Dawei a déclaré que, sur la base des auto-évaluations, « les estimations de cinq, six ou sept millions sont plus généralement rencontrées » et que ces chiffres « tendent à dépasser l’activité apparente des baha’is de plusieurs ordres de grandeur ». Il disait lors d’une conférence en 2011 que le bahaïsme comptait « plusieurs centaines de milliers » d’adhérents{{sfn|Dawei|2011}}. Dans la conclusion de son étude les données, Warburg a écrit que les baha’is inactifs ne sont pas une ressource pour l’administration baha’i, mais au contraire un fardeau. Elle a écrit que le problème découle de la pratique adoptée par les assemblées spirituelles nationales de ne pas expulser les baha’is inactifs des listes de membres. Il n’y aurait selon elle aucune manipulation des chiffres{{sfn|Warburg|2006|p=227}}. Garlington avait rédigé une thèse de doctorat sur la foi baha’ie en Inde où il avait vécu en 1973 et 1974<ref name="Momen-2007" />. Il était membre de la foi baha’ie dans des années 1960 aux années 1980. Après avoir renoncé à son adhésion à foi baha’ie, Garlington a écrit plusieurs articles où il avait analysé les complexités de la croissance de la foi baha’ie informé par ses propres expériences dans les années soixante-dix — une période de prédication de masse en Inde<ref name="Nolley-1997">{{Article|langue=en|prénom1=Charles|nom1=Nolley|prénom2=William|nom2=Garlington|titre=India, Notes on Bahá’í Population|périodique=Baha’i Library Online|année=1997|lire en ligne=https://bahai-library.com/nolley_bahai_population_india|consulté le=26 juillet 2023}}.</ref>. Garlington avait dit qu’à cette époque en Inde — contrairement aux États-Unis — les individus pourraient continuer à être membres de la religion hindoue, tout en devenant membre de foi baha’ie<ref name="Nolley-1997" />.