« Drame des Alpes valaisannes » : différence entre les versions
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=== Départ ===
À {{Heure|6|30}}, le groupe dirigé par Mario Catsiglioni quitte la cabane des Dix pour se rendre à la cabane des Vignettes en passant par le Pigne d’Arolla, point culminant de cette Haute Route<ref name="Piège mortel sur la Haute Route : récit et reconstitution d’un drame d’ampleur sur la Haute Route en 2018">{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Lilian MARTINEZ·News··temps de lecture: 2 mn·3337 |nom=views |titre=Piège mortel sur la Haute Route : récit et reconstitution d’un drame d’ampleur sur la Haute Route en 2018 |url=https://www.ski-libre.com/infoskirando/recit-de-la-tragedie-sur-la-haute-route/ |site=Ski-Libre.com |date=2023-05-05 |consulté le=2024-05-25}}</ref>.
=== Arrivée de la tempête ===
Un survivant italien a rapporté que la température était tombée de −5 °C à −10 °C lundi soir<ref name="Unglück im Wallis: Umgekommener Bergführer liess Skitourengruppe nicht im Stich">{{Article|langue=de-CH|titre=Unglück im Wallis: Umgekommener Bergführer liess Skitourengruppe nicht im Stich|périodique=Neue Zürcher Zeitung|date=2018-05-03|issn=0376-6829|lire en ligne=https://www.nzz.ch/panorama/unglueck-im-wallis-umgekommener-bergfuehrer-liess-skitourengruppe-nicht-im-stich-ld.1382945|consulté le=2024-05-09}}</ref>. En raison de la mauvaise visibilité, ils ont perdu leur orientation à plusieurs reprises<ref>{{Lien web |langue=de |titre=Skitour-Unglück - Tommaso P. überlebte die Horror-Nacht am Berg: «Jetzt weiss ich, was die Hölle ist» |url=https://www.aargauerzeitung.ch/schweiz/tommaso-p-uberlebte-die-horror-nacht-am-berg-jetzt-weiss-ich-was-die-holle-ist-ld.1501587 |site=Aargauer Zeitung |date=2018-05-02 |consulté le=2024-05-09}}</ref>. Selon un participant, le guide de montagne utilisait une application GPS sur son téléphone portable pour la navigation (ce qui est courant chez les guides de montagne). Cependant, il n’avait pas de GPS avec lui, contrairement à l’un des participants. Seul l’itinéraire d’été et non l’itinéraire d’hiver était stocké sur son appareil. N’ayant pas réussi à trouver tout de suite le bon chemin dans le brouillard et la neige, les randonneurs ont erré et ont atteint le sommet du Pigne d’Arolla au Col du Brenay (3631 m) peu avant 17h00 avec un retard de plusieurs heures<ref name=":0" />.
D'après un des survivant, le groupe s'est perdu 4 fois pendant la montée<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les premiers témoignages éclairent le drame d’Arolla |url=https://www.24heures.ch/les-premiers-temoignages-eclairent-le-drame-darolla-298153915285 |site=24 heures |date=2018-05-02 |consulté le=2024-05-25}}</ref>.
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=== Découverte ===
Le lundi matin, à {{Heure|6|30}}, alors que deux alpinistes s’élançaient de l’étape suivante, ils ont vu une personne allongée sur la pente. L’un des deux est monté et y a trouvé le guide de montagne décédé. Des appels à l’aide ont également été entendus d’en haut, ils sont donc retournés au refuge des Vignettes, où le service de secours en montagne a été prévenu. Selon les secouristes, le sol sur les lieux de l’accident était dur comme du béton. Le groupe n’avait donc pas pu s’enterrer dans la neige pour se protéger. Les participants survivants de l’excursion ont rapporté que le guide de montagne avait déjà quitté le groupe pendant la nuit pour aller chercher de l’aide. Son corps a été retrouvé non loin de l’endroit où les autres l’attendaient<ref
Les corps ont été retrouvés à environ 550 mètres de la cabane de secours des Vignettes, à 3270 m d’altitude<ref
Alors qu'un groupe français cherchait un endroit où passer la nuit à l’abri du vent et n’avait donc pas de morts à déplorer, le groupe de dix bivouaqua à l’endroit où il se trouvait à ce moment-là. L'endroit où le groupe italien a passé la nuit était très exposé au vent, c’est pourquoi les campeurs se sont rapidement retrouvés en hypothermie<ref name=":0" />.
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* un guide sûr de lui ;
* des informations météo négligées dès la veille au soir ;
* une escalade face au changement de conditions météorologiques<ref
=== Absence d'alertes ===
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