« François-Rupert Carabin » : différence entre les versions

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De 1885 à 1889, Carabin travaille comme dessinateur technique dans l'entreprise où est employé son père qui fabrique des percolateurs pour l'armée. Il rencontre le critique [[Gustave Geffroy]] qui collabore au journal ''La Justice''. Il fréquente les cabarets et cafés de Montmartre (''[[Le Chat noir]]'', ''La nouvelle Athènes''…). À la même période, il fait la connaissance de peintres et dessinateurs comme [[Charles Léandre]], [[Charles Maurin]], [[Adolphe Léon Willette]], ainsi que d'artistes comme [[Jean-Jacques Henner]], [[Jules Dalou]], [[Claude Monet]], [[Édouard Manet]], [[Auguste Renoir]], [[Albert-Ernest Carrier-Belleuse]], [[Auguste Rodin]] et [[Henri de Toulouse-Lautrec]]. Carabin se lie en outre avec [[Rodolphe Darzens]], rédacteur du ''[[Le Journal|Journal]]'', et K.E. Schmidt, journaliste et correspondant du ''[[Berliner Tageblatt]]'' et du ''[[Frankfurter Allgemeine Zeitung]]''. Il collabore avec [[Henri de Toulouse-Lautrec]] entre 1892 et 1894 à la réalisation d’œuvres ayant pour thème les maisons closes.
 
En tant que membre de la Sécession viennoise et son délégué à Paris, il a organisé l’art d’avant-garde français pour la Sécession viennoise vers 1900. En tant qu’agent de liaison important entre Paris et Vienne, il a joué un rôle majeur dans l’arrivée du modernisme français à Vienne.<ref>Kolja Kramer, ''CARABIN UND DIE WIENER SECESSION - Die Rolle des Delegierten im Beziehungsnetz der Wiener Secession bei der Ankunft des französischen Impressionismus und der französischen Avantgarde in Wien um 1900 - Wie die Wiener Secessionisten Carabin, Engelhart, Moll und Bernatzik Werke von Bonnard, Degas, Denis, Manet, Monet, Pissarro, Renoir, Signac, Sisley, Morisot, Toulouse-Lautrec, Vallotton, Vuillard etc. für Wien organisierten''; BoD Verlag, Norderstedt 2024, 404 pages, ISBN-13: 9783758373862</ref>
 
En 1904, après la mort de ses parents, Carabin épouse une jeune femme qui, l'année suivante, donne naissance à sa fille, Colette. Les [[années 1910]] voient Carabin couvert de succès, mais avec la [[Première Guerre mondiale]], les commandes se raréfient. En 1916, il a une violente hémorragie qui semble le diminuer sensiblement. Malgré tout, afin de faire vivre sa famille, il entre comme publicitaire chez [[Dunlop]] en 1916. Le personnage garde son inspiration érotique puisqu'en 1919 il expose au Salon de la [[Société nationale des beaux-arts]] un coffret ayant pour thème les amours saphiques, intitulé ''Regard chaste, laisse-moi clos''.
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* Étienne Eichholtzer, ''Le fonds photographique de François-Rupert Carabin (1890-1915) : le regard dévoilé '', École du Louvre, art et histoire de l'art. 2014. {{lire en ligne|lien=https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01547084}} sur le site ''Dumas.ccsd.cnrs.fr''.
* {{Article|auteur=Étienne Eichholtzer|titre= Le regard érotique |sous-titre=Le fonds photographique François-Rupert Carabin|périodique=[[Études photographiques]]|numéro=33 |date= automne 2015|lire en ligne = http://journals.openedition.org/etudesphotographiques/3555}}.
* Kolja Kramer, ''CARABIN UND DIE WIENER SECESSION - Die Rolle des Delegierten im Beziehungsnetz der Wiener Secession bei der Ankunft des französischen Impressionismus und der französischen Avantgarde in Wien um 1900 - Wie die Wiener Secessionisten Carabin, Engelhart, Moll und Bernatzik Werke von Bonnard, Degas, Denis, Manet, Monet, Pissarro, Renoir, Signac, Sisley, Morisot, Toulouse-Lautrec, Vallotton, Vuillard etc. für Wien organisierten''; BoD Verlag, Norderstedt 2024, 404 pages, ISBN-13: 9783758373862
 
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