« Yéyé » : différence entre les versions

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[[File:Francoise Hardy biedt prinses Margriet bloemen aan tijdens het Grand Gala du Dis, Bestanddeelnr 915-6257.jpg|thumb|Françoise Hardy face à la princesse Margriet, Scheveningen, 1963.]]
L'interjection « yéyé » est, au départ, la transcription française de « ''yeah'' », une déformation de « ''yes'' » (oui), souvent répétée (« ''yeah! yeah!'' »), qui ponctue les chansons de [[rock]] et de [[twist]] [[États-Unis|américaines]] très appréciées des jeunes. Les paroliers (traducteurs-adaptateurs) préfèrent {{citation|yé}} à une traduction plus littérale en {{citation|ouais}}. De là, {{citation|yéyé}} désigne le [[Genre musical|courant musical]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Gary Stewart|titre=Rumba on the river|sous-titre=a history of the popular music of the two Congos|lieu=London/New York|éditeur=Verso|année=2003|pages totales=436|passage=154|isbn=978-1-85984-368-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=gKEHO1z413EC&printsec=frontcover}}</ref>. Cette formule musicale est une invention marketing, qui promeut de jeunes interprètes au détriment de la chanson à texte, dite « [[Rive gauche (Paris)|rive gauche]] », alors incarnée par [[Georges Brassens]], [[Jacques Brel]], [[Serge Gainsbourg]] ou [[Mouloudji]], certains d'entre eux faisant figure de résistants face à la vague yéyé<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Gilles Schlesser|titre=Mouloudji|sous-titre=biographie|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions de l'Archipel]]|année=2009|pages totales=429|passage=157|isbn=978-2-8098-0185-9}}</ref>.
 
Dans ce qui a été décrit comme « l'un des extraits télévisés français les plus populaires de tous les temps »<ref>[https://web.archive.org/web/20180430034019/http://www.rfimusic.com/artist/chanson/francoise-hardy/biography.html Françoise Hardy – Biography. Radio France Internationale] - Mars 2013 </ref>, [[Françoise Hardy]], lors de son passage dans l'émission télévisée ''[[Le Petit Conservatoire de la chanson]]'' de [[Mireille (compositrice-interprète)|Mireille Hartuch]] du 6 février 1962, interprète sa composition « La fille avec toi ». Celle-ci débute par une série de « yeah, yeah, yeah, yeah », ce qui pousse l'animatrice à demander ensuite à la jeune chanteuse ce que signifient ces « yeah ». Le titre figure sur le premier album d'Hardy, publié quelques mois plus tard, et demeure l'un des premiers et emblématiques usages de l'interjection dans le domaine musical francophone. Pour plusieurs commentateurs, Hardy joue ainsi un rôle important dans le développement de l'expression « yéyé »<ref>{{Lien web |langue=ang |titre=Françoise Hardy, French pop singer and fashion muse, dies aged 80 |url= https://www.theguardian.com/music/article/2024/jun/12/francoise-hardy-french-pop-singer-and-fashion-muse-dies-aged-80 |périodique=[[The Guardian]] |date=2024-06-12 |consulté le=2024-06-13}}, citation : « Inspired by the French chanson style of crooned ballads as well as the emerging edgier styles of pop and rock’n’roll, Hardy became a key part of the yé-yé style that dominated mid-century French music. It was named after the predilection for English-language bands of the time to chant “yeah”, and Hardy had a hand in its coinage: an early song, La Fille Avec Toi, began with the English words: “Oh, oh, yeah, yeah.” »</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=«Fashion icon», pionnière du yé-yé, emblème des jeunes… La presse internationale rend hommage à Françoise Hardy |url= https://www.liberation.fr/international/fashion-icon-pionniere-du-ye-ye-embleme-des-jeunes-la-presse-internationale-rend-hommage-a-francoise-hardy-20240612_Q3OVUVSI3JB3JNNVSYTIECUCF4 |périodique=[[Libération]] |date=2024-06-12 |consulté le=2024-06-13}}</ref>.
 
Le {{date-|22 juin 1963}}, à l'appel de [[Daniel Filipacchi]] et [[Frank Ténot]], animateurs et créateurs de ''[[Salut les copains (émission de radio)|Salut les copains]]'', émission quotidienne sur la station de radio [[Europe 1]] diffusant exclusivement ce genre de musique, entre {{formatnum:150000}} et {{formatnum:200000}} jeunes se retrouvent [[Place de la Nation (Paris)|place de la Nation]] à Paris pour fêter le premier anniversaire du magazine homonyme ''[[Salut les copains (magazine)|Salut les copains]]''. Se succèdent sur scène : [[Danyel Gérard]], [[Frank Alamo]], [[Les Chats Sauvages]] avec leur nouveau chanteur [[Mike Shannon]], [[Les Gam’s]], [[Richard Anthony]] et, revenus à Paris spécialement de Camargue où ils tournent le film ''[[D'où viens-tu Johnny ? (film)|D'où viens-tu Johnny ?]]'', [[Sylvie Vartan]] et [[Johnny Hallyday]] qui concluent en triomphe ce concert gratuit<ref>[[Frédéric Quinonero]], ''Johnny live 50 ans de scènes'', 2012, Éditions L'Archipel, page 79, citation : « Afin de célébrer solennellement le premier anniversaire du magazine ''Salut les copains'' et, à quelques jours près, les vingt ans de Johnny Hallyday, Daniel Filipacchi lance de façon quasi impromptue l'idée d'un concert gratuit sur la place de la Nation, sous l'égide d'Europe n°1. Pour seule publicité, une annonce lancée sur les ondes : "Il y aura Johnny, Sylvie, Richard (Anthony), et aussi Danyel Gérard, Les Gam's, Mike Shannon et Les Chats Sauvages. On vous attend nombreux les copains !". »</ref>{{,}}<ref>[[Philippe Lombard]], ''Rock'N'Paris 1956-1965 Johnny, Eddy, Dick... et les autres'', 2019, Éditions Parigramme, page 65, citation : « Le 22 juin 1963, Europe n°1 organise sur la place de la Nation un grand concert gratuit qui rassemble des milliers de jeunes à la grande surprise des autorités. [...] Johnny et Sylvie sont en Camargue où ils tournent ''D'où viens-tu Johnny ?'', mais ils acceptent de faire l'aller-retour. »</ref>.
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