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Avec près de cinq millions de vidéos auxquelles les utilisateurs ont attribué des étiquettes, Alex Hawkins estime que les termes de recherche généraux sont inefficaces pour trouver des scènes et des vidéos spécifiques, alors que la recherche à travers les filtres de catégories peut s’avérer plus fructueuse<ref name=":19" />. Dans une interview accordée au magazine MEL en 2020, Hawkins a affirmé que la création d’un compte xHamster, qu’il soit payant ou gratuit, « aide l’[[AI intelligence artificielle|IA]] à mieux vous recommander de nouvelles scènes en fonction de vos vues précédentes et des vidéos que vous avez aimées ou non [...] de suivre certains producteurs et vedettes, de créer des collections personnelles et de trouver de nouveaux contenus plus efficacement »<ref name=":19" />.
== Controverses ==
Malgré les efforts de ''xHamster'' dans son engagement social exposé ci-dessus, le site reste un ''tube'' de l'industrie pornographique corrompu dans un grand nombre de dérives, participant à la promotion de la [[misogynie]], de la [[Racisme|haine raciale]], de la [[Pédocriminalité|pédo-criminalité]] ainsi que de l'[[Pornographie gonzo|érotisation de la violence]] dénigrant les femmes. Il participe également à la [[culture du viol]] à grande échelle.
Les rapports parlementaires en France du Sénat et du Haut Conseil à l'Égalité font état des catégories disponibles qui font l'apologie de la pédo-criminalité ("ado vierge" ; "écolière"), de l'inceste ("secrets de famille" ; "demi soeur"), de stéréotypes raciaux ("grosse b*te noire" ; "cocufiage interracial") ou de violence extrême ("sexe brutal", "hardcore", "adolescentes anales hardcore")<ref name=":21">{{Ouvrage|langue=fr|titre=Porno, l'enfer du décor|année=27 septembre 2022|lire en ligne=https://www.senat.fr/rap/r21-900-1/r21-900-1.html}}</ref>.
L'exposition de contenu pornographique à des mineurs a pu conduire aux associations ''[https://e-enfance.org e-Enfance]'' ou ''[[La Voix de l'enfant|La Voix de l'Enfant]]'' a assigner en référé devant le tribunal judiciaire de Paris des fournisseurs d'accès à Internet pour ordonner le blocage des sites pornographiques ne contrôlant pas efficacement la majorité des utilisateurs, dont xHamster fait partie. Le trouble manifestement illicite a été reconnu par la juridiction<ref name=":21" />.
Il est en effet observé que près de 340 000 mineurs visitent en moyenne chaque mois xHamster en 2021<ref name=":21" />, ce qui a des conséquences désastreuses sur leur sexualité, sur l'[[Hypersexualisation|hyperexualisation]] des jeunes filles ou la reproduction des actes représentés. [[Gail Dines]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Gail|nom1=Dines|prénom2=Cécilia|nom2=Lépine|prénom3=Robert|nom3=Jensen|prénom4=Tom|nom4=Farr|titre=Pornland: comment le porno a envahi nos vies|éditeur=Éditions Libre|date=2020|isbn=978-2-490403-16-5|consulté le=2024-06-21}}</ref> affirmera dans le cadre de ses recherches que nombre de jeunes garçons sont en demande de "sexe-porno" et recherchent des pratiques telles que l'[[éjaculation faciale]] ou le [[Sodomie|sexe anal]], et que des étudiants qui pensaient "pouvoir séparer les deux mondes découvrent que les représentations produites par l'industrie pornographique finissent effectivement par s'immiscer dans leur vie intime".
Dans son rapport<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=PORNOCRIMINALITE : mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique !|année=27 septembre 2023|lire en ligne=https://haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce-vio-rapport_pornocriminalite-v11-bdef.pdf}}</ref>, le Haut Conseil à l'Égalité analyse que sur les trois princupaux sites pornographiques auxquels figure ''xHamster'' ainsi que ''[[Pornhub]]'' et ''[[XVideos|Xvidéos]]'', une vidéo sur huit avait pour titre explicite des violences sexuelles<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Fiona Vera-Gray|titre=Sexual violence as a sexual script in mainstream online pornography|périodique=British Journal of Criminology|numéro=61|date=Avril 2021|lire en ligne=https://www.researchgate.net/publication/350719637_Sexual_violence_as_a_sexual_script_in_mainstream_online_pornography}}</ref>. Globalement, les recherches font état d'une occurence de huit mauvais traitements par scène en moyenne, constitué d'actes de violence physique (fessées, gifles, étouffements) ou verbale<ref>{{Article|prénom1=Ana J.|nom1=Bridges|prénom2=Robert|nom2=Wosnitzer|prénom3=Erica|nom3=Scharrer|prénom4=Chyng|nom4=Sun|titre=Aggression and sexual behavior in best-selling pornography videos: a content analysis update|périodique=Violence Against Women|volume=16|numéro=10|pages=1065–1085|date=2010-10-01|pmid=20980228|doi=10.1177/1077801210382866|lire en ligne=https://www.wikidata.org/wiki/Q34146084|consulté le=2024-06-21}}</ref>.
== Références ==
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