« Pierre Théophile Junca » : différence entre les versions

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== Biographie ==
Fils d'un directeur divisionnaire des Postes militaires et de Marie-Cécile Olive<ref>[https://maitron.fr/spip.php?article178467 « Junca, Pierre Théophile »], ''Le Maitron''.</ref>, Pierre Théophile Junca est né à [[Bayonne]] le {{date de naissance|23 août 1810}}<ref>{{Lien web |url=https://earchives.le64.fr/archives-en-ligne/ark:/81221/r17797zl0xkqpk/f534?context=ead::FRAD064003_IR0002_G289 |titre=Acte de naissance {{numéro}}307 (vue 534/820) de ''Pierre Théophile Junca'' du registre des naissances comprenant les années XII à 1813 de la commune de Bayonne |site=[[Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques]] |date=25 août 1810 |consulté le=17 février 2024}} - Note. Acte dressé le 25 août 1810 et il est né avant-hier.</ref>. Il a pour ami d'enfance le peintre [[Bernard-Romain Julien]], et Junca épousera la sœur de sa femme<ref name="DIL">[http://elec.enc.sorbonne.fr/imprimeurs/node/22577 « Junca Pierre, Théophile »], in: ''Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du {{XIXe}} siècle'', École nationale des chartes.</ref>. Ils sont donc beaux frères.
 
Sa femme Louise Cécile Latrilhe est la tante du Cardinal Lavigerie.
 
Vers 1830, il monte à [[Paris]], devient [[Garde nationale (France)|garde national]] lors des [[Trois Glorieuses|journées de Juillet]] puis, grâce à Julien, est employé par la maison [[Aubert & Cie]], cofondée par Gabriel Aubert (1784-1847) et [[Charles Philipon]], éditeurs du ''[[Le Charivari|Charivari]]'' et de ''[[La Caricature]]''. Junca devient alors [[Lithographie|lithographe]], et signe les productions d'Aubert. Bientôt, il est associé dans la maison. En avril 1835, il sollicite un brevet d'imprimeur-lithographe, avec pour parrains [[Charles Motte]] et [[Joseph-Rose Lemercier|Lemercier]], et s'installe au 6 [[Rue Saulnier|passage Saulnier]], puis [[galerie Colbert]]. Son association avec Aubert semble s'arrêter à la fin de 1837. Sa propre entreprise prend fin avant octobre 1840, puisqu'à cette date, il retourne à Bayonne pour y devenir [[agent de change]] ; cependant c'est seulement en 1851 que son brevet de lithographe est rendu caduque<ref name="DIL"/>.
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Candidat malheureux aux [[élections départementales]] de 1848, il ouvre à [[Dax]], en 1852, une filiale de la Compagnie générale des caisses d'escompte, fondée par Antoine Prost, qui fait faillite en 1858, non sans scandale<ref>{{pdf}} Nicolas Stoskopf, [https://hal.science/file/index/docid/431248/filename/STOSKOPF_HAUTE_BANQUE.pdf Qu’est-ce que la haute banque parisienne au {{XIXe}} siècle ?], 2000, {{p.|6}} — sur HAL.</ref>. Après avoir relancé un nouvel établissement financier, il fait de nouveau faillite en octobre 1862<ref>C. Lastécouères, ''Les feux de la banque. Oligarchie et pouvoir financier dans le Sud-Ouest (1848-1941)'', Paris, éd. du CTHS, 2006,{{p.|74-77}}.</ref>.
 
Le 3 octobre 1872, son épouse, née Louise Cécile Latrilhe, meurt à Biarritz<ref>[https://earchives.le64.fr/archives-en-ligne/ark:/81221/r18811zfskc9lk/f195?context=ead::FRAD064003_IR0002_e0041356 Acte de décès n° 89 (vue 195/203) du registre des décès des années 1863-1872 de la commune de Biarritz dans le département des Pyrénées-Atlantiques].</ref>. Elle y est enterrée.
 
Accablé de dettes, il fuit en [[Espagne]] mais revient en France pour y mourir en 1882 (lieu et date de décès inconnus).