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Romain Maes naît le {{date|10|août|1912|en cyclisme}} à [[Zerkegem]]. Il est le treizième enfant de la famille. Il dispute ses premières compétitions cyclistes à 17 ans. Il devient professionnel en août [[1933 en cyclisme|1933]] dans l'équipe Alcyon-Dunlop et remporte cette année-là le [[Circuit de l'Ouest]]<ref name="wielercentrum">{{nl}} {{lien web|url=http://www.wielercentrum.com/tourdefrance/achtergronden/tourwinnaars/1935--Romain-Maes-783.html|titre=1935: Romain Maes|site=wielercentrum.com/|consulté le=21 janvier 2012}}</ref>. En 1934, il gagne une étape de [[Paris-Nice]] et du [[Circuit de l'Ouest]]. Il participe à son premier Tour de France avec l'équipe de Belgique. Deuxième des première et troisième étapes, il abandonne lors du dixième jour de course.
En 1935, Karel Steyaert retient à nouveau Romain Maes dans l'équipe de Belgique du Tour de France. À la veille du départ, il donne cette consigne à ses coureurs : {{citation|Demain, la première étape de Paris à Lille ne doit pas nous échapper. À partir de Doullens, je veux voir en tête tous les maillots noirs cerclés jaune-rouge !}}. Ainsi, le lendemain, après une attaque d'[[Edgard De Caluwé]] à Doullens, Romain Maes s'échappe à [[Bruay-en-Artois]]. Il est près d'être rattrapé aux environs d'[[Haubourdin]]. Cependant, la barrière d'un passage à niveau à Hallennes-lez-Haubourdin fut abaissée, {{refsou|Romain emprunta un portillon (comme il en existait à l'époque) juste avant le passage du train de marchandises}}, ses poursuivants par contre furent bloqués. Il remporte l'étape à l'[[hippodrome des Flandres]] avec 53 secondes d'avance sur un groupe composé d'Edgard De Caluwé, [[Charles Pélissier]], [[Jean Aerts]] et [[Antonin Magne]], et dispose de près de trois minutes d'avance au classement général grâce aux bonifications. Lors de la septième étape, entre [[Aix-les-Bains]] et [[Grenoble]], son principal concurrent, Antonin Magne, doit abandonner après une chute. À l'arrivée, Maes compte douze minutes d'avance sur [[Vasco Bergamaschi]], deuxième au classement général. Privée de Magne, l'équipe de France n'a plus de prétendant sérieux pour la victoire finale, est désorganisée et ses coureurs se concentrent davantage sur les victoires d'étapes. Les principaux concurrents des Belges deviennent les coureurs italiens. Maes perd du temps dans les Alpes, lors des neuvième et dixième étapes, et voit le Français [[Georges Speicher]] s'approcher au classement général. Il parvient à s'imposer à [[Cannes]] et à prendre la deuxième place en contre-la-montre à [[Perpignan]], derrière [[Maurice Archambaud]] ({{14e|étape}}). Entre [[Luchon]] et [[Pau]], il est mis en difficulté par l'Italien [[Ambrogio Morelli]], qui gagne l'étape. Grâce à [[Félicien Vervaecke]], Maes parvient à conserver plus de deux minutes d'avance au classement général. Il gagne la dernière étape à Paris et remporte ce Tour de France, devant Morelli et Vervaecke, en ayant porté le maillot jaune de la première à la dernière étape. Il met fin à une série de cinq victoires françaises<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Luke Edwardes Evans|auteur2=[[Serge Laget]]|auteur3=Andy McGrath|titre=L’Histoire officielle du Tour de France|lieu=Paris|éditeur=[[Marabout]]|année=2023|pages totales=176|isbn=978-2-501-17893-8|lire en ligne=https://search.worldcat.org/fr/title/1390681411|consulté le=05 juillet 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Pierre |nom1=Chany |titre=La fabuleuse histoire du Tour de France |sous-titre=livre officiel du centenaire |lieu=Genève/Paris |éditeur=Minerva |année=2004 |pages totales=959 |passage=279-285 |isbn=2-8307-0766-4}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://memoire-du-cyclisme.net/eta_tdf_1903_1939/tdf1935.php|titre=Tour de France 1935|site=memoire-du-cyclisme.net|consulté le=21 juillet 2012}}</ref>.
Lors du [[Paris-Roubaix 1936]], Romain Maes, [[Georges Speicher]] et [[Gaston Rebry (cyclisme)|Gaston Rebry]] arrivent ensemble à l'hippodrome des Flandres et s'y disputent la victoire au sprint. Maes devance de peu Speicher mais les juges de course désignent ce dernier vainqueur. Maes est classé deuxième<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Pascal |nom1=Sergent |titre=Paris-Roubaix. Tome I, 1896-1939 |sous-titre=chronique d'une légende |lieu=Roubaix |éditeur=Véloclub de Roubaix |année=1991 |pages totales=243 |passage=190-191 |isbn= |bnf=36158492x}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Gérard |nom1=Ejnès |directeur1=oui |prénom2=Jacques |nom2=Hennaux |directeur2=oui |prénom3=Serge |nom3=Laget |directeur3=oui |titre=Paris-Roubaix |sous-titre=une journée en enfer |lieu=Issy-les-Moulineaux |éditeur=[[L'Équipe]] |année=2006 |pages totales=223 |passage=107 |isbn=2-915535-21-3}}</ref>. En juillet, il participe à son troisième Tour de France, qu'il abandonne lors de la septième étape.
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