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==== Deuxième mandat de député ====
Meyer Habib soutient [[François Fillon]] pour le second tour de la [[primaire française de la droite et du centre de 2016]]<ref>[http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2016/11/23/soutiens-udi-a-fillon-pourquoi-nous-allons-voter-pour-francois-fillon-au-deuxieme-tour-de-la-primaire-de-la-droite-et-du-centre « Soutiens UDI à Fillon : "Pourquoi nous allons voter pour François Fillon au deuxième tour de la primaire de la droite et du centre" »], ''bienpublic.com'', 23 novembre 2016.</ref>. Aspirant à un second mandat de [[Député français|député]] des [[Français établis hors de France]] lors des [[
Il est le seul député du groupe à voter contre le projet de [[loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme]]<ref>{{Article |titre=Le projet de loi antiterroriste très largement voté à l'Assemblée |périodique=Libération.fr |date=3 10 2017 |lire en ligne=http://www.liberation.fr/politiques/2017/10/03/le-projet-de-loi-antiterroriste-tres-largement-vote-a-l-assemblee_1600676 |consulté le=2017-11-03}}.</ref>.
==== Troisième mandat de député ====
Au second tour des [[Élections législatives françaises de 2022|élections législatives de 2022]], il est réélu dans la {{8e|circonscription des Français établis hors de France}}, avec 50,6 % des suffrages exprimés avec un taux d’abstention de 86,07 %, face à la candidate de la [[Ensemble (coalition française)|majorité présidentielle]], Deborah Abisror-de Lieme<ref>{{Lien web|titre=Accueil Législatives 2022 > Français établis hors de France (99) > 8ème circonscription|url=https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives-2022/099/09908.html |site=le site du ministère de l'Intérieur|consulté le=8 juillet 2022}}.</ref>. Il bénéficie pendant la campagne du soutien du [[Shas]], le [[parti politique]] [[Israël|israélien]] religieux [[Haredim|ultra-orthodoxe]], qui met à sa disposition sa puissante plate-forme téléphonique<ref name="Monde.fr-2023-02-04">{{Article|langue=fr|titre=Quand le député Meyer Habib apprend l’invalidation de son élection en pleine visite de son ami Benyamin Nétanyahou à Paris|périodique=Le Monde.fr|date=2023-02-04|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/04/quand-le-depute-meyer-habib-en-pleine-visite-en-france-de-son-ami-benyamin-netanyahou-apprend-l-invalidation-de-son-election-au-palais-bourbon_6160493_3210.html|consulté le=2023-02-05}}.</ref>. Le {{Date-|3 février 2023}}, son élection est annulée par le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]] en raison d'{{citation|irrégularités et manœuvres [qui] ont été, au regard de l’écart de voix constaté au second tour, de nature à altérer la sincérité du scrutin<ref name="3février2023_www.conseil-constitutionnel.fr"/>{{,}}<ref
Le {{Date|16 avril 2023}}, Meyer Habib est à nouveau élu député des Français hors de France avec 53,99 % des voix, améliorant son score par rapport à l’élection précédente. Il fait l’objet de critiques lorsqu’il célèbre sa réélection en effectuant une prière devant le [[mur des Lamentations]], à [[Jérusalem]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Chez |nom=Pol |titre=Meyer Habib fête sa réélection avec une prière devant le mur des Lamentations |url=https://www.liberation.fr/politique/meyer-habib-fete-sa-reelection-avec-une-priere-devant-le-mur-des-lamentations-20230417_UCWPGSFDP5DDXMDOR42XFO3APE/ |site=Libération |date=17 avril 2023 |consulté le=2023-08-30}}.</ref>.
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=== Président de la commission d'enquête parlementaire Sarah Halimi ===
À la suite de l'[[Arrêt (droit)|arrêt]] de la [[Cour de cassation (France)|Cour de cassation]] retenant l'irresponsabilité pénale du meurtrier de [[Affaire Sarah Halimi|Sarah Halimi]], du fait de l'abolition partielle de son discernement, Meyer Habib initie à l'Assemblée nationale la création d'une commission d'enquête parlementaire<ref>{{Lien web |titre=Proposition de résolution pour la création d'une commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Sarah Halimi |url=https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4109_proposition-resolution}}.</ref> visant à vérifier les éventuels dysfonctionnements de la police et de la justice dans l'[[affaire Sarah Halimi]], dont il devient le président<ref>{{Lien web |titre=Dossier législatif Commission d'enquête parlementaire |url=https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/alt/dysfonctionnements_sarah_halimi}}.</ref>.
En {{date-|octobre 2021}}, après un mois de travaux, le rapporteur de la commission d'enquête, [[Didier Paris]], démissionne. Il explique dans une interview au ''Monde'' que {{Citation|le but de M. Habib était de refaire l’instruction […]. Il a tout fait pour instrumentaliser cette commission. Or, en mettant en cause une décision de justice devenue définitive, il commet une violation de la séparation des pouvoirs.}}<ref name="LeMonde20220113">{{Lien web |auteur=Jean-Baptiste Jacquin |titre=Justice : la commission d’enquête sur l’affaire Sarah Halimi ne clôt pas la polémique |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/13/justice-la-commission-d-enquete-sur-l-affaire-sarah-halimi-ne-clot-pas-la-polemique_6109249_3224.html |périodique=Le Monde |date=13 janvier 2022 |consulté le={{1er}} juin 2024}}</ref>.
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=== Lutte contre l'antisionisme, la critique et le boycott d'Israël ===
Meyer Habib a érigé la lutte contre la campagne de boycott d’Israël [[Boycott, désinvestissement et sanctions]] dite BDS en priorité d’action. Il estime qu’il « n’y a pas plus immoral que BDS » et que « le BDS est le [[nouvel antisémitisme
Meyer Habib écrit une lettre ouverte au [[président de la République]] [[François Hollande]] le {{date-|28 avril 2016}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=La France s'est déshonorée en votant la résolution niant le lien historique entre le peuple juif et ses deux sites les plus sacrés à Jérusalem|url=https://www.huffingtonpost.fr/meyer-habib/resolution-onu-israel-unesco_b_9796138.html|site=Le Huffington Post|date=2016-04-28|consulté le=2020-02-23}}.</ref>, pour critiquer le vote de la [[France]] en faveur d'une résolution du conseil exécutif de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]] proposée par l'[[Algérie]], l’[[Égypte]], le [[Liban]], le [[Maroc]], [[Oman]], le [[Qatar]] et le [[Soudan]], et validée par les États membres du [[Conseil de sécurité des Nations unies|Conseil de sécurité]] (avec {{nobr|24 voix}} pour, six contre et 28 abstentions). Le texte appelle à protéger le patrimoine culturel [[Palestine (État)|palestinien]] à [[Jérusalem-Est]], niant selon Israël et Meyer Habib « tout lien historique entre le [[Juifs|peuple juif]] et ses deux sites les plus sacrés à [[Jérusalem]] : le [[Mur des Lamentations|Mur occidental]] (ou Kotel) et le [[mont du Temple]] ».
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S’agissant de la suppression des [[allocations familiales]] aux familles d’enfants jihadistes, il justifie son projet en arguant que « le présent amendement part du postulat qu'aucun enfant ne naît pas terroriste, mais le devient, sous l'effet d'un environnement néfaste, lié notamment à la négligence des parents ou à un cadre familial qui favorise la [[radicalisation]] par la légitimation de [[discours de haine]], voire de la violence terroriste<ref>{{Article|date=29 7 2017|titre=Un député propose de retirer les allocations familiales aux parents d'enfants radicalisés|périodique=Libération.fr|lire en ligne=http://www.liberation.fr/direct/element/un-depute-propose-de-retirer-les-allocations-familiales-aux-parents-denfants-radicalises_71321/|consulté le=2017-11-03}}.</ref>. »
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Meyer Habib considère [[Jérusalem]] comme la capitale indivisible de l’[[Israël|État d’Israël]] et qualifie de {{Citation|pure chimère}} la recherche de la [[solution à deux États]] entre [[Israël|Israéliens]] et [[Palestiniens]] sur la base des [[Ligne verte (Israël)|frontières de 1967]]<ref name="lemonde20170504"/>. Il soutient la [[Colonies israéliennes|colonisation de la Cisjordanie]] par Israël<ref>{{Lien web|titre=Le député Meyer Habib défend en toute impunité la colonisation de la Cisjordanie par Israël |url=https://www.liberation.fr/politique/le-depute-meyer-habib-defend-en-toute-impunite-la-colonisation-de-la-cisjordanie-par-israel-20231116_7CYGBYQLKJFSDB7VB3MPT6NJYY/ |site=Libération |date=16 novembre 2023}}</ref>.
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Meyer Habib, aux côtés d’autres parlementaires comme [[Claude Goasguen]] ou [[Christian Estrosi]], s’oppose fin 2014 au projet du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] de résolution invitant la [[France]] à reconnaître un [[Palestine (État)|État palestinien]]. Le projet, à forte teneur symbolique, est finalement adopté par {{nobr|339 voix}} contre 151. Pour Meyer Habib, cette reconnaissance, anticonstitutionnelle et contre-productive, {{Citation|équivaut à importer le conflit israélo-palestinien en France}}<ref>{{Lien web |titre=Netanyahou déconseille à la France de reconnaître la Palestine |url=https://www.france24.com/fr/20141123-netanyahou-reconnaissance-etat-palestinien-palestine-france-grave-erreur-assemblee-nationale |éditeur=France 24 |date=23 novembre 2014 |consulté le={{1er}} juin 2024}}</ref>.
En {{date-|mai 2017}}, Meyer Habib accuse la [[Ministère des Affaires étrangères|diplomatie française]] de {{Citation|biais [[Antisionisme|antisioniste]]}} dans un courrier au ministre des Affaires étrangères, [[Jean-Marc Ayrault]], concernant la dénomination des territoires où sont adressés les courriers électoraux en [[Cisjordanie]] et à Jérusalem. Meyer Habib critique la mention {{Citation|territoires palestiniens}} sur les courriers électoraux envoyés aux Français vivant en Cisjordanie. Selon lui, cette mention est une {{Citation|provocation, ayant pour effet d’humilier les Français d’Israël}}, lui préférant une {{Citation|expression neutre comme Jérusalem}}, confondant Jérusalem et la Cisjordanie. Les électeurs de Jérusalem reçoivent en effet les courriers électoraux avec le nom de la ville, tandis que les électeurs du reste de la Cisjordanie reçoivent des enveloppes avec la mention {{Citation|territoires palestiniens}}<ref name="lemonde20170504"/>.
Il n'hésite pas à nier l'existence de la [[colonisation israélienne]], affirmant que {{Citation|jamais un juif ne sera un colon en [[Judée]]}}<ref name="lemonde20170504" />.
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=== Ben Ali et Moubarak ===
Il rend hommage sur [[Twitter]] à l'ancien président tunisien [[Zine el-Abidine Ben Ali]], à l'occasion de son décès, en {{date-|septembre 2019}}. Il fait de même pour la mort de l'ancien dirigeant égyptien [[Hosni Moubarak]], en {{date-|février 2020}}. Dans les deux cas, il emploie l'expression {{Citation|dictateur certes}}, ce qui est vu par beaucoup comme une minimisation des souffrances subies pour les peuples tunisien et égyptien. La formule {{Citation|comme tous les dirigeants arabes}} est également dénoncée comme
=== Insultes contre des élues ===
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En {{Date-|novembre 2022}}, une enquête pour [[détournement de fonds publics]] visant Meyer Habib est ouverte et confiée à l'[[Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales]] (OCLCIFF)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le député Meyer Habib visé par une enquête pour "détournements de fonds publics" |url=https://www.bfmtv.com/politique/les-republicains/le-depute-meyer-habib-vise-par-une-enquee-pour-detournements-de-fonds-publics_AN-202211300446.html |site=BFMTV |date=2022-11-30 |consulté le=2022-11-30}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Le député Meyer Habib visé par une enquête pour « détournement de fonds publics »|périodique=Le Monde.fr|date=2022-11-30|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/30/le-depute-meyer-habib-vise-par-une-enquete-pour-detournement-de-fonds-publics_6152385_823448.html|consulté le=2022-11-30}}.</ref>. Ses bureaux de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] sont [[Perquisition en droit français|perquisitionnés]] le 29 novembre 2022<ref name="LeMonde20230214" />{{,}}<ref name="LeCanardenchaîné20240103" />. L’enquête fait suite à un signalement de [[Tracfin|TRACFIN]], et aurait trait à des irrégularités dans la rémunération de ses collaborateurs parlementaires<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le député Meyer Habib visé par une enquête pour "détournements de fonds publics" |url=https://www.bfmtv.com/politique/les-republicains/le-depute-meyer-habib-vise-par-une-enquee-pour-detournements-de-fonds-publics_AN-202211300446.html |site=BFMTV |consulté le=2024-05-31}}</ref>.
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Le {{date-|20|octobre|2023}}, alors que la [[Guerre Israël-Hamas (depuis 2023)|guerre Israël-Hamas]] a débuté, il qualifie la population de la [[bande de Gaza]] de {{Citation|cancer}}<ref>{{Lien web |titre=Que sait-on de cette vidéo où le député Meyer Habib qualifie la population gazaouie de «cancer» ? |url=https://www.liberation.fr/checknews/que-sait-on-de-cette-video-ou-le-depute-meyer-habib-qualifie-la-population-gazaouie-de-cancer-20240119_HZ2RISJQ35CYZHKCTEHK7XYWLY/ |périodique=Libération |date=19 janvier 2024 |consulté le={{1er}} juin 2024}}</ref>.
Lors de la séance du {{date-|19|décembre|2023}} à l'Assemblée nationale, alors que le député de [[La France insoumise]] [[Éric Coquerel]] intervient sur la situation à Gaza lors de la [[Guerre Israël-Hamas (depuis 2023)|guerre Israël-Hamas de 2023]] en déclarant : {{Citation|Qui peut douter maintenant des véritables objectifs de guerre du [[Gouvernement Netanyahou VI|gouvernement Netanyahou]] qui, après le nord, [[Bombardement de la bande de Gaza|bombarde le sud de la bande de Gaza]], là où [[Évacuation du nord de la bande de Gaza|il avait précisément demandé aux Palestiniens de se réfugier]] ?}}, Meyer Habib lance : {{Citation|Et ce n’est pas fini !}}. Le député communiste [[Stéphane Peu]] réclame immédiatement {{Citation|des sanctions}}, mais Éric Coquerel poursuit son propos : {{Citation|Qui peut douter maintenant qu’il s’agit moins d’éradiquer le [[Hamas]] que d’en finir avec la bande de Gaza et la Cisjordanie, en tant que territoires palestiniens ?}}. Meyer Habib lance alors une seconde fois : {{Citation|Et c’est pas fini !}}<ref>{{Lien web |titre=Compte du rendu de la première séance du mardi 19 décembre 2023 |url=https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/seance/session-ordinaire-de-2023-2024/premiere-seance-du-mardi-19-decembre-2023 |éditeur=Assemblée nationale |date=19 décembre 2023 |consulté le={{1er}} juin 2024}}</ref>. Le surlendemain, trente-neuf députés de la [[Nouvelle Union populaire écologique et sociale]] (NUPES) demandent la levée de son [[Immunité parlementaire en France|immunité parlementaire]] pour {{Citation|[[Apologie de crime de guerre|apologie de crimes de guerre]]}}<ref>{{Lien web |titre=Meyer Habib dans le viseur de 39 députés pour « apologie de crimes de guerre » |url=https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/meyer-habib-dans-le-viseur-de-39-deputes-pour-apologie-de-crimes-de-guerre_227375.html |site=Le HuffPost |date=21 décembre 2023 |consulté le={{1er}} juin 2024}}</ref>. Leur demande est promptement rejetée par la [[Président de l'Assemblée nationale (France)|présidente de l'Assemblée nationale]], [[Yaël Braun-Pivet]], sous prétexte qu'ils ont eu lieu au sein de l'Hémicycle, et ainsi,
== Synthèse des résultats électoraux ==
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