« Tata sénégalais de Chasselay » : différence entre les versions

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Après avoir parcouru deux kilomètres à pied, les soldats français sont allongés dans l'herbe sous la menace de leurs gardes armés<ref name="Le Monde" />. Le long d'un pré, ils assistent au massacre des soldats sénégalais par des mitrailleuses et pour certains écrasés par les [[Char d'assaut|chars d'assaut]]{{sfn|Scheck|2007|p=56–57}}. Le capitaine Gouzy tente de s'interposer pour protéger ses hommes et reçoit une balle allemande dans le genou<ref name="Lepidi" />. Les Français blancs sont emprisonnés à Lyon. Deux jours durant, les Allemands recherchent les soldats des colonies que les habitants cachent et soignent. Une fois capturés, ces soldats seront brûlés vifs ou exhibés en trophées sur les chars de combat<ref name="Lepidi" />.
 
Horrifiés par le massacre, les habitants de Chasselay enterrent les corps des Africains : dès le lendemain, une soixantaine de volontaires procèdent à l'inhumation des soldats dans une [[fosse commune]]. Les effets personnels sont rassemblés pour procéder à l'identification des victimes.
 
A la suite, après que les [[Tirailleurs sénégalais]] aient demandé une indemnité au français pour les batailles et massacre qu’ils ont subit, sur ordre de soldat français, ils sont appelés à se réunir sur une place sur laquelle [[Artillerie]] ouvre le feu. Cette événement constitue une partie du [[Massacre de Chasselay]]
 
=== Responsabilités du massacre ===