« Monts d'Arrée » : différence entre les versions
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Privilégier l'entretien de la lande par le pâturage et le fauchage pour s'en servir comme pare-feu naturel plutôt que d'avoir des pistes incendie qui dérangeraient la faune et auraient un impact négatif sur la biodiversité, est la solution préconisée par les écologistes, notamment [[Bretagne vivante]]<ref>{{Lien web |titre= Le meilleur pare-feu : la gestion durable des landes !|url= https://www.bretagne-vivante.org/Actualites/Incendies-dans-les-monts-d-Arree-Le-meilleur-pare-feu-la-gestion-durable-des-landes |date= juillet 2022 |site= bretagne-vivante.org |consulté le=1 août 2022|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.
Dans ce type de milieu, l'évolution de la flore est contrôlée : les arbres ne peuvent se développer soit à cause du [[vent]] pour les landes littorales, soit à cause de la fauche ou du pâturage extensif dans les landes intérieures. Ces dernières sont aujourd'hui les plus menacées et ne sont conservées que grâce à leur entretien<ref name="tela-botanica"/>. La lande se compose principalement de [[bruyère]]s (''[[Erica ciliaris]]'' ou bruyère ciliée et ''[[Erica tetralix]]''<ref>[http://natura2000.bretagne.ecologie.gouv.fr/nng_main.php3?id_article=24&id_rubrique=15&id_parent=4 DRIEN Bretagne, 4020 : Landes humides atlantiques tempérées à Erica ciliaris et Erica tetralix].</ref>), d'ajoncs et de genets ainsi que de [[droséra]]s
L'origine de ces landes est pour partie naturelle et pour le reste d'origine [[anthropisation|anthropique]]<ref>[http://www.bretagne-environnement.org/Patrimoine-naturel/Les-milieux/Les-landes/Les-origines-des-landes-en-Bretagne Les origines des landes en Bretagne]</ref> en raison du [[pastoralisme]] (la lande servait à litière et à la nourriture des animaux) et de l'[[écobuage]]. En nette régression aux {{s mini-|XIX|e}} et première moitié du {{s-|XX|e}}s, la lande a perdu 90 % de sa superficie<ref>[http://hal.univ-brest.fr/hal-00469793/fr/ Les premières leçons du colloque ou Le constat d'un besoin contemporain de lande(s)], actes de colloque, Châteaulin, France, 2007</ref>, en raison de l'extension des surfaces agricoles liée au partage du foncier en lots individuels dans la seconde partie du {{s-|XIX|e}}, à la révolution fourragère et à la politique de boisement ([[enrésinement]]) au {{s-|XX|e}} (entre 1948 et 1992, {{unité|3385|ha}} de résineux, dont principalement {{unité|2213|ha}} d'[[épicéa de Sitka]] ont été plantés avec subvention publique dans les monts d'Arrée et seulement {{unité|111|ha}} de feuillus<ref>L.M Guillon, M.C Régnier, ''op. cit.'', p. 167</ref> provoquant un recul d'environ 10 % des landes). Celles-ci sont aujourd'hui abandonnées par l'agriculture, la faux et la faucille passaient là où la mécanisation a buté, elles représentent des milieux semi-naturels témoignant autant des activités humaines anciennes que des conditions écologiques actuelles<ref>[http://natura2000.bretagne.ecologie.gouv.fr/nng_main.php3?id_article=25&id_rubrique=15&id_parent=4 4030 : Landes sèches européennes, DIREN Bretagne]</ref>. À la suite de la modernisation de l'agriculture, on assiste depuis le {{XIXe siècle}} à leur régression. Le parc naturel régional d'Armorique a créé plusieurs réserves naturelles<ref>[http://www.bretagne-vivante.org/content/section/30/137/ Les réserves des Monts d'Arrée]</ref> pour préserver ce milieu fragile telles celles des landes du Cragou et celle du Venec à Brennilis dans le marais du Yeun Elez.
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