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==Les origines==
[[file:La Gioconda.jpg|thumb|200px|Lisa Gherardini, fille d’Antonio Gherardini]]
Selon les recherches universitaires les plus récentes, en l’an 856, la famille « Nepotes Ceci » (notamment Gaifredo)<ref>Enrico Faini, « Uomini e famiglie nella Firenze consolare », Universtà degli Studi di Firenze, FirenzeFlorence, 2009, {{p.|23}}</ref> fonda l'église de {{lien|trad=Chiesa di San Piero a Ema|fr=Église San Piero a Ema|lang=it|texte=San Piero a Ema}}. Mention est faite de cette famille dans des documents conservés dans l’église de San Miniato, en référence à une dispute résolue par le marquis de Toscane (Bonifacio de Canossa) sur l’attribution du rectorat de cette église. Ces vassaux du [[Chianti (région)|Chianti]] et du [[Valdelsa|Val d’Elsa]], se transférèrent à [[Florence]] au {{s-|X|e}}. Ils ne commencèrent vraiment à s’impliquer dans les affaires de la ville que lorsque le système de pouvoir de Mathilde de Canossa tomba en 1115. C’est alors qu’ils remplirent plusieurs charges de consuls (consul civitatis) dans la toute nouvelle république de Florence. La tour des Gherardini ({{lien|Torre dei Gherardini|lang=it}}) se trouvait proche du Ponte Vecchio et fut incorporée dans le palais Bartolommei-Buschetti. Avant la [[Seconde Guerre mondiale]], on pouvait encore l’apercevoir au milieu des toits. Elle fut complètement rasée par les mines allemandes en {{date-|août 1944}}. Leur loge, dans l’église de Santo Stefano Al Ponte, fut détruite au milieu du {{s-|XVIII}} lors des travaux d’édification du centre de [[Florence]], alors devenue capitale.
Les Gherardini, noblesse féodale la plus ancienne et traditionnelle, participèrent aux événements historiques de la ville en gardant jusqu’au dernier moment le droit de rendre justice ou le droit de concessions de droits féodaux dans leurs demeures en dehors de la ville (dont les plus importants les châteaux de {{lien|Montagliari|lang=it}}, Berardenga-Lucignano, {{lien|Linari|lang=it}}, Montaguto, {{lien|Montefioralle|lang=it}}, Montecorboli et Bonsi). Ils furent en première ligne dans les luttes entre [[Guelfes]] et [[Gibelins]]. Mais aussi dans la lutte entre les Guelfes blancs et noirs. Ils soutenaient les chefs de la faction des blancs, avec la famille des Cerchi.
Lorsque les Guelfes blancs furent chassés à la suite de l’intervention de Charles de Valois, la plupart des Gherardini se transférèrent à [[Vérone]], avec beaucoup d'autres impliqués dans la lutte, parmi lesquels [[Dante Alighieri]]. Par la suite, une partie de la famille se transféra à [[Venise]].
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Une autre ramification plus ancienne se serait développée en France selon des faits historiques documentés. Pietro et Lotto, fils de Noldo des Gheradini (exilé à la suite de la paix de Civitella) auraient suivi en France Gualtieri de Brienne Duca d'Atene, en {{date-|août 1343}}. Selon certaines sources, le titre de Marail en Champagne leur aurait été attribué. Pietro mourut le {{date-|9 septembre 1393}}. Il est effectivement enterré dans l'église de Marail (château de Hervì).
 
== Histoire récente, lesdes Gherardini d'aujourd'hui ==
[[File:Conte-Gian-Claudio-Gherardini-1964.jpg|thumb|Le comte Gian Claudio Gherardini dans une occasionreception publique à Florence en 1964.]]
Selon les données du dernier bottin officiel de la Noblesse italienne approuvé par le Ministère des Affaires intérieures du royaume d’Italie (1930) et selon la généalogie officielle de cette famille, la famille actuelle des nobles Gherardini de Montagliari est divisée en deux branches : la première branche dont le chef est le marquis Francesco Alberto (branche ainée) et la deuxième dont le chef est le comte Gian Claudio (branche cadette). Les demeures actuelles des marquis et comtes Gherardini sont à [[Rome]], [[Venise]], [[New York]] et [[Florence]]<ref>Albo d'Oro della nobiltà italiana del Regno d'Italia, Ministero degli Interni, 1930.</ref>.
Bien que les Gherardini d’aujourd’hui se tiennent éloignés des médias, en 2007, selon ce qui a été rapporté dans plusieurs dépêches (dont le Quotidiano Nazionale), la comtesse Cinzia Gherardini a interpellé publiquement le prince Girolamo Strozzi, parrain d’un de ses fils. L’argument portait sur la descendance de [[Monna Lisa]], peinte par [[Léonard de Vinci]], qui selon Vasari aurait été Lisa Gherardini, fille d’Antonio Gherardini, ancêtre de cette même comtesse Cinzia Gherardini ; Lisa Gherardini aurait pris le nom de la Joconde après son mariage avec « Il Giocondo ».
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Gherardini ».