« Affaire Bac » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile Modification sur mobile avancée |
Aucun résumé des modifications Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile Modification sur mobile avancée |
||
Ligne 58 :
Germaine Malvêtu et Léonie Bac viennent pour la seconde fois témoigner, chacune en faveur de son enfant, rejetant la responsabilité sur l'autre. Le commissaire de police Georges Dauvergne décrit à nouveau la saleté de l'appartement et l'état de santé de l'enfant. Le témoignage du psychiatre Paul Gouriou plaide pour Ginette. Il dit son remords de ne pas l'avoir fait interner dans un service psychiatrique au moment du premier procès et il affirme : {{Citation|Si elle avait été riche, nul doute qu'on l'aurait soignée et qu'on l'aurait envoyée dans une maison de santé. Mais comme c'était une femme d'ouvrier, on ne s'est pas beaucoup occupé d'elle}}{{Sfn|Voldman|Wieviorka|2020|p=97-98}}.
Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé vient également témoigner. Elle donne, selon ''[[Le Parisien]]'', {{citation|une sorte de conférence sur les conséquences des nombreuses maternités}}, s'appuyant en fait sur la communication qu'elle a faite en mars à l'[[Académie des sciences morales et politiques]]. Selon ''[[France-Soir]]'', elle
Le jury, composé de cinq hommes et d'une femme, les déclare {{citation|coupables d'avoir à Saint-Ouen, en 1952 et en 1953, par maladresse, imprudence, inattentions et négligences, été involontairement la cause de la mort de leur fille Danielle}}. Toute intention homicide ou tortionnaire est écartée. Ils sont condamnés à deux ans de prison, durée qui correspond à la période de détention qu'ils ont déjà effectuée. Le {{date-|7 juillet 1955}} au soir, ils sortent libres de la cour d'assises{{Sfn|Voldman|Wieviorka|2020|p=101}}.
Claude et Ginette Bac reviennent ensuite dans leur ville de Saint-Ouen{{Sfn|Voldman|Wieviorka|2020|p=11}}. En 1966, ils ont un sixième enfant, Bernard{{Sfn|Voldman|Wieviorka|2020|p=21}}. Claude Bac meurt le {{date de décès|17 août 1991}} à [[Créteil]]<ref>{{Lien web|titre=BAC Claude|url=https://deces.matchid.io/id/SUBr_LSmEt5C |site=Match ID Fichier des décès|consulté le=2024-07-02}}.</ref>{{,}}{{Sfn|Voldman|Wieviorka|2020|p=20}}. Ginette a encore un fils, Marc Heberih (1962-1991), avec Boudjema Heberih{{Sfn|Voldman|Wieviorka|2020|p=11}}. Elle meurt le {{date|25 janvier 2009}} à [[Sevran]]<ref>{{Lien web|titre=HERBET Ginette|url=https://deces.matchid.io/id/_5qx-OYAHAUP|site=Match ID Fichier des décès|consulté le=2024-07-02}}.</ref> et est enterrée au [[cimetière municipal de Saint-Ouen]]{{Sfn|Voldman|Wieviorka|2020|p=11}}.
=== Fondation de la Maternité heureuse ===
|