« Charles Mangin » : différence entre les versions

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Appartenant à l'[[infanterie coloniale]], il commence sa carrière en outre-mer, notamment dans la [[Crise de Fachoda|mission Congo-Nil]] du commandant [[Jean-Baptiste Marchand|capitaine Marchand]], et dans la prise de [[Marrakech]] au Maroc. Il s'illustre ensuite durant la [[Première Guerre mondiale]], dont il fait partie des principaux généraux, aux côtés de [[Robert Nivelle|Nivelle]], [[Ferdinand Foch|Foch]] et [[Philippe Pétain|Pétain]]. Il est l'inventeur du [[feu roulant]] de l'artillerie. Lors de la [[bataille de Verdun]] de 1916, il lance la première offensive devant Verdun et reprendra les forts de [[Reprise du fort de Vaux|Vaux]] et de [[Fort de Douaumont|Douaumont]]. Pendant la [[Bataille de la Marne (1918)|deuxième offensive de la Marne]], il mène la [[10e armée (France)|{{10e|armée}}]] et réussit la contre-offensive de [[Villers-Cotterêts]] qui force l'armée allemande à reculer et marque le début de sa défaite. Il a ardemment recommandé les [[tirailleurs sénégalais]], qu'il a bien connus pendant ses années de service en Afrique et a été, dès 1910, le promoteur d'une armée africaine au service de la France dans son ouvrage ''[[La Force noire]]''. Il termine sa carrière comme [[Inspection générale des armées#Liste des inspecteurs généraux des Troupes coloniales, devenues Troupes de marine|Inspecteur général]] des [[troupes coloniales]] et membre du [[Conseil supérieur de la guerre]].