« Juan de Pareja (peintre) » : différence entre les versions

| œuvres principales = ''Portrait de l'architecte José Ratés Dalmau'' ; , ''La Vocation de Saint Mathieu''

D'après [[Antonio Palomino|Palomino]], c'était un Maure {{citation|de génération métisse et de couleur étrange}}, qui aidait Vélasquez dans les tâches de l'atelier bien que {{citation|le maître (pour l'honneur de l'art), ne lui permit jamais de s'occuper de quoi que ce fût en matière ni de peinture, ni de dessin, sinon que de broyermoudre les couleurs et monter quelque toile et autres choses de l'art et de la maison, et il devint si doué que, à l'insu de son maître et en se privant de sommeil, il réussit à faire en peinture des choses très dignes d'estime<ref>Antonio Palomino, ''El Museo pictórico y escala óptica'', éd. Madrid, 1947, livre III, {{p.|128}}. On peut y lire : {{Citation étrangère|langue=es|el amo (por el honor del arte) nunca le permitió que se ocupase en cosa que fue pintar, ni dibujar, sino moler colores y aparejar algún lienzo y otras cosas del arte y de la casa, ėl se dio tan buena maña que, a vueltas de su amo y quitándoselo del sueňo, llegó a hacer de la Pintura cosas muy dignas de estimación}}.</ref>.}}

La première information à propos d'un peintre nommé Juan de Pareja provient d'une lettre à Pedro Galindo, procureur de la ville de [[Séville]], datée du {{date-|12 mai 1630}}, par laquelle Juan de Pareja sollicite un permis pour déménager à Madrid afin d'y poursuivre ses études avec un frère du nom de Jusepe. Ce premier document ne mentionnait pas Vélasquez et son authenticité n'a pas pu être corroborée, ayant été perdu après sa publication. Il contredit les informations postérieures sur le peintre, puisque celui-ci se dit libre, et qu'il se donne très tôt le titre de peintre : {{citation bloc|Monsieur, moi Juan de Parexa, travaillant comme peintre, demande à V. E. le permis pour aller dans l'espace de quatre mois poursuivre mes études de peintre avec mon frère Jusepe à Madrid où je suis demandé par lui et étant libre de toutes obligations<ref name=">Corpus velazqueño">Corpus, velazqueño</ref>{{rpp.|87}}.</ref>}}

On ignore à quel moment il a puput entrer au service de Vélasquez, mais en 1642, sans autre titre que celui de résident à la cour, il signesigna en tant que témoin sur un [[Contrat de mandat|pouvoir]] de Vélasquez à ses avocats<ref name=">Corpus velazqueño"/>, {{rpp.|151}}.</ref>. Il signerasigna également comme témoin des pouvoirs de Vélasquez et de sa femme Juana Pacheco, en octobre et {{date-|décembre 1647}}, pour la gestion de biens à Séville, et le serafut encore en {{date-|novembre 1653}}, signant à cette occasion le pouvoir pour être témoin de Francisca Vélasquez, fille du peintre<ref name=">Corpus velazqueño"/>, {{rpp.|182-185 &et 290}}.</ref>.

En 1649, il accompagne,accompagna Velásquez lors de son second voyage en Italie,. Velásquez,Le peintre sévillan quipeignit ylà peindrabas son célèbre portrait ''[[Juan de Pareja (Portrait, Vélasquez)|Juan de Pareja]]'' ([[New York]], [[Metropolitan Museum of Art]]), exposé le {{date-|19 mars 1650}} au portique du [[Panthéon (Rome)|Panthéon]] à [[Rome]] lors de la fête en l'honneur du patron de la congrégation des Virtuoses du Panthéon, à laquelle appartenait Velázquez depuis un mois. Cette même année, le {{date-|23 novembre}}, toujours à Rome, Velázquez lui donnedonna une lettre lui rendant la liberté qui devait prendre effet quatre années après à condition que durant ce temps il ne fuît pas et ne commît pas d'acte criminels<ref>Salort, {{p.|454}}.</ref>.

Dès lors et jusqu'à sa mort à Madrid en 1670, il exerceraexerça la profession de peintre indépendant, manifestant dans sa peinture les connaissances acquises dans l'atelier de Velázquez, où il a puput vraisemblablement développer des compétences plus grandes que celles suggérées par Palomino. Il montraitmontra également une connaissance des œuvres des autres peintres, tant italiens qu'espagnols.

Juan de Pareja imiteimita dans ses portraits la manière de son maître. [[Antonio Palomino]] signale son habileté singulière de laquelle il dit : {{citation|Moi j'en ai vu quelques-uns excellents, comme celui de José de Ratés <ref group=alpha>Architecte de cette cour, œuvre actuellement au [[Musée des Beaux-Arts de Valence (Espagne)|musée des Beaux-Arts de Valence]].</ref>, où l'on note immédiatement la manière de Velásquez, par chance, beaucoup le pensent de lui<ref>Palomino, {{p.|309}}.</ref>.}} Dans ses compositions religieuses, cependant, il se montre {{citation|complètement étranger à la contention vélasquienne}} et se rapproche des courants centraux du baroque et à la manière de [[Francisco Ricci]] et [[Juan Carreño de Miranda|Juan Carreño]]<ref>Pérez Sánchez, {{p.|239}}.</ref>.

Pareja-bautismo.JPG|''Le Baptême du Christ'' (1667), {{Lien|fr=Musée de Huesca|lang=es|trad=Museo de Huesca|texte=musée de Huesca}}.

* [[Jacques Bornet]], ''Jean Paréja'', drame en un acte, en vers.

* Henri Allard, ''Juan de Pareia, ou Rubens chez Vélasquez'', scène historique.

* Auguste de Roosmalen, ''Le Mulâtre ou L’Atelier de Vélasquez'', comédie historique en trois actes.

{{Références|group=alpha|taille=30}}

== BibliographieAnnexes ==

=== Liens externes ===