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=== Famille ===
Jules Jean François Marie Vuy naît le {{date-|21 septembre 1815}} à Malbuisson, commune de [[Copponex]], proche de [[Cruseilles]] en [[Haute-Savoie]]. Il est le fils du [[Chirurgie|chirurgien]] François-Auguste Vuy (ou Auguste Vuy, qui fut maire de Copponex<ref name=JdG1941/> et de Carouge<ref name=BGE/>) et de son épouse Madeleine Gazel. La famille Vuy est [[Savoyards|savoyarde]], elle obtient la [[Naturalisation en Suisse|naturalisation]] genevoise en 1829<ref name=BGE>{{harvsp|id=FondsBGE|texte=Présentation des Papiers Jules Vuy à la Bibliothèque de Genève}}.</ref>. Il a un frère de deux ans plus âgé, Alphonse, qui meurt en 1850<ref>Charles-François-Alphonse Vuÿ (1813-1850) est juriste, il est le frère aîné de Jules Vuÿ qui lui est très attaché et auquel il consacre une notice biographique. {{harvsp|id=FondsBMC|texte=Catalogue du Fonds ancien Jules Vuÿ, Carouge}}.</ref>{{,}}<ref name=NZZ1896>{{Article|langue=de |titre=Jules Vuy |périodique=[[Neue Zürcher Zeitung]] |date=19 février 1896 |pages=1 |lire en ligne=https://www.e-newspaperarchives.ch/?a=d&d=NZZ18960219-03.2.5.1 |consulté le=19 août 2024}}. Nécrologie.</ref>.
 
[[Fichier:Carouge Rue St-Victor 22 (cropped).jpg|vignette|gauche|Carouge, rue Saint-Victor n° 22.]]
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Jules Vuy épouse en 1850 Marie-Antoinette Carron (1826-1893)<ref>Archives d’État de Genève, Répertoire des mariages du canton 1841-1860, référence EC rép. 2.16 : Jules Jean François Marie Vuy, fils de François Auguste et de Madeleine Gazel, épouse le {{date-|22 juillet 1850}} à Carouge Marie Antoinette Jeannette Carron, fille de Pierre Aimé et de Joséphine Grézard ; et registre EC Carouge 38, dont "formalités civiles pour les mariages des catholiques" n°12 : Jules Vuÿ, avocat, âgé de 35 ans, et Marie Carron, sans profession, âgée de 24 ans, née à Thonon, fille de Pierre Carron négociant domicilié à Thonon et de défunte Joséphine Grézard.</ref>{{,}}<ref>Archives d’État de Genève, décès du canton 1798-1915, référence EC rép. 3.117 et EC Carouge 77 décès A n°59, Marie Antoinette Jeannette Vuÿ née Carron, 8 mai 1893 à Carouge, grippe bronchopneumonie, originaire de Carouge, née à [[Thonon-les-Bains|Thonon]] le {{date-|20 mars 1826}}.</ref>, une petite-nièce du [[Joseph Marie Dessaix|général Dessaix]]<ref name=JdG1941/>{{,}}<ref>Elle décède le {{date-|8 mai 1893}}. {{Article|langue=fr |titre=Décès |périodique=[[Journal de Genève]] |date=9.5.1893 |pages=4 |lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1893_05_09/4/article/5309029/ |consulté le=21 août 2024}}.</ref>. Ils ont trois enfants connus : Alphonse (1851-1890, qui reçoit le prénom de son oncle récemment décédé)<ref name=DHS/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr |url=https://gen-gen.ch/tng-pages/getperson/?personID=I1059240&tree=sgg |titre=Jules Jean François Marie VUY |année=cop. 2001-2024 |site=gen-gen.ch |éditeur=Société genevoise de généalogie |consulté le=18 août 2024}}.</ref>, Adélaïde (1853-1941)<ref name=JdG1941>{{Article|langue=fr |titre=Décès |périodique=[[Journal de Genève]] |date=13.12.1941 |pages=5 |lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1941_12_13/5/article/6918586/ |consulté le=21 août 2024}}</ref>{{,}}<ref name=BGE/>, et Clotilde (1861-1873) qui meurt à l’âge de {{nb|11 ans}}<ref>Archives d’État de Genève, Répertoire des naissances du canton 1799-1915, référence EC rép. 1.62 : Clotilde Julie Franceline, née le {{date-|29 juillet 1861}} à Carouge.</ref>{{,}}<ref>Archives d’État de Genève, Registre d'état civil des naissances, mariages, divorces et décès de la commune de Carouge 1873, référence EC Carouge 57 : Clotilde Julie Franceline Vuÿ, morte le {{date-|31.5.1873}} à 3h du matin rue Saint-Victor n°146 à Carouge, âgée de 12 ans (sic, 11 ans et 10 mois). L'acte est reçu par le maire Adolphe Fontanel en début d’après-midi du même jour, un des témoins est Daniel Gevril (1803-1875), professeur de dessin, membre de l’Institut national, Jules Vuy lui dédie une notice en 1877.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr |titre=Décès |périodique=[[Journal de Genève]] |date=1.6.1873 |pages=4 |lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1873_06_01/4/article/10192656/ |consulté le=21 août 2024}}.</ref>. Une poésie dédiée à Clotilde paraît dans les ''Nouveaux échos des bords de l'Arve'' en 1878<ref>{{harvsp|Vuy|1878|texte=Nouveaux échos des bords de l'Arve 1878}}.</ref>.
 
Alphonse Vuy devient juriste (avocat puis greffier au Tribunal de commerce dès 1879), politicien (parti démocratique, puis radical, député au Grand-Conseil), et écrivain. Il meurt en 1850, à {{nb|39 ans}}, à la suite d’une longue maladie<ref>{{Article|langue=fr |titre=Décès |périodique=[[Journal de Genève]] |date=14.10.1890 |pages=2-3 |lire en ligne=https://www.letempsarchives.ch/page/JDG_1890_10_14/2/article/5257074/ |consulté le=21 août 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=BMC/>. Après cette « cruelle épreuve », son père Jules Vuy se retire des affaires<ref name=JdG1896/>{{,}}<ref name=BMC>{{Lien web|langue=fr |url=https://www.carouge.ch/sites/default/files/partage/catalogue_fonds_vuy.pdf |titre=Fonds ancien Jules Vuÿ : Catalogue |auteurs=Bastien Leutenegger |coauteurs=Sylvain Polliand et Yves Martina |année=2008 |site=www.carouge.ch |éditeur=Bibliothèque municipale de Carouge |consulté le=19 août 2024}}.</ref>.
 
Adélaïde Vuy n’a pas été mariée, lors de son décès à Carouge en 1941 elle est « propriétaire à Malbuisson, près de [[Cruseilles]] » (lieu de naissance de son père). Elle « était très dévouée pour les œuvres »<ref name=JdG1941/>.
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