« Alassane Ouattara » : différence entre les versions

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[[Homme d'État]] [[Côte d'Ivoire|ivoirien]], '''Alassane Dramane Ouattara''', très souvent désigné sous ses [[initiales]] « ADO », est né le {{date-|1er|janvier|1942}} à [[Dimbokro]], en [[Côte d'Ivoire]], est un [[homme d'État]] [[Côte d'Ivoire|ivoirien]]. Il est [[Président de la république de Côte d'Ivoire|président de la république de Côte d’Ivoire]] depuis le {{date-|6|mai|2011}}.
 
[[Économiste]] de profession ayant notamment travaillé au [[Fonds monétaire international|FMI]], il est le premier à exercer la fonction de [[Liste des Premiers ministres de Côte d'Ivoire|Premier ministre de Côte d’Ivoire]], de 1990 à 1993, une période pendant laquelle il assainit les finances publiques du pays et relance l’économie au prix d’une politique de [[rigueur budgétaire]]. Il est élu en 1999 à la tête du [[Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire|Rassemblement des républicains]] (RDR), mais ne peut se présenter aux élections présidentielles de 1995 et 2000 à cause d'une modification du code électoral introduisant une clause d’« [[ivoirité]] ».
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=== Élection présidentielle de 2010 et crise politique ===
{{Article connexe|élection présidentielle ivoirienne de 2010|crise ivoirienne de 2010-2011}}
Après avoir été repoussée à six reprises par [[Laurent Gbagbo]], l'[[Élection présidentielle ivoirienne de 2010|élection présidentielle]] a finalement lieu à la fin de l'année 2010. Au premier tour, Alassane Ouattara obtient 32,1 % des voix, arrivant derrière le président sortant, Laurent Gbagbo, qui rassemble 38,0 % des suffrages. Entre les deux tours, Alassane Ouattara obtient le soutien d'[[Henri Konan Bédié]], arrivé troisième avec 25,2 %. Alassane Ouattara est investi, trois jours plus tard, candidat du Rassemblement des [[Félix Houphouët-Boigny|houphouétistes]] pour la démocratie et la paix (RHDP), alliance des quatre principaux partis d'opposition. À l’issue du second tour, les résultats de la [[Commission électorale indépendante (Côte d'Ivoire)|Commission électorale indépendante]], qui n'est cependant pas habilitée à prononcer les chiffres définitifs, donnentaffirment qu'Alassane Ouattara est vainqueur avec 54,1 % des voix. Cependant, le [[Conseil constitutionnel (Côte d'Ivoire)|Conseil constitutionnel]], composé presque exclusivement de partisans de Laurent Gbagbo, proclame le président sortant réélu avec 51,5 % des suffrages, après avoir invalidé les résultats dans sept départements du Nord (soit 13 % des votants) sous prétexte de fraudes<ref name="nouvelobs interactif" />{{,}}<ref>[http://www.france24.com/fr/20101203-proclamation-victoire-gbagbo-plonge-pays-incertitude-ouattara-presidentielle-resultat « La proclamation de la victoire de Laurent Gbagbo conduit le pays dans l'impasse »], [[France 24]], 4 décembre 2010.</ref>. La quasi-totalité de la [[communauté internationale]] appelle dès lors [[Laurent Gbagbo]] à quitter le pouvoir<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/03/01003-20101203ARTFIG00516-en-cote-d-ivoire-le-conseil-proclame-gbagbo-vainqueur.php « L'ONU, l'UE, Obama et Sarkozy félicitent Ouattara »], ''[[Le Figaro]]'', 4 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref>[http://www.leparisien.fr/international/cote-d-ivoire-l-onu-obama-et-sarkozy-appellent-gbagbo-a-s-incliner-03-12-2010-1176513.php « Côte d'Ivoire : l'ONU, Obama et Sarkozy appellent Gbagbo à s'incliner »], ''[[Le Parisien]]'', 3 décembre 2010.</ref>{{,}}<ref>[http://lci.tf1.fr/monde/afrique/2010-12/le-non-de-gbagbo-a-la-communaute-internationale-6190429.html « Le “non” de Gbagbo à la communauté internationale »], [[TF1]]-[[La Chaîne Info|LCI]], 18 décembre 2010.</ref>.
 
Alors que [[Laurent Gbagbo]] prête serment devant le Conseil constitutionnel le {{date-|4|décembre|2010}}, Alassane Ouattara fait de même le jour même par courrier<ref>[http://www.leparisien.fr/international/cote-d-ivoire-gbagbo-prete-serment-ouattara-aussi-04-12-2010-1177878.php « Côte d'Ivoire : Gbagbo prête serment...Ouattara aussi »], ''[[Le Parisien]]'', 4 décembre 2010.</ref>. Ce dernier reconduit [[Guillaume Soro]] à la tête du gouvernement tandis que Laurent Gbagbo choisit [[Gilbert Marie N'gbo Aké]]. Reclus à l'[[Golf Hôtel|Hôtel du Golf]], Alassane Ouattara refuse dans un premier temps le recours à la force pour faire quitter le pouvoir au président sortant : obtenant le soutien de nombreux États étrangers et d'instances économiques et financières, il assèche les finances de l'État ivoirien, notamment les zones encore contrôlées par son adversaire<ref>[http://www.rnw.nl/afrique/bulletin/gbagbo-en-difficultes-financieres-leconomie-ivoirienne-est-affectee « Gbagbo en difficultés financières, l'économie ivoirienne est affectée »], [[Radio Nederland Wereldomroep]], 5 février 2011.</ref>. Début {{date-|mars 2011}}, la tension gagne l'ouest du pays. Le {{date-|28 mars}}, une vaste offensive des forces pro-Ouattara, rebaptisées [[Forces républicaines de Côte d'Ivoire]] (FRCI), est lancée<ref>En quelques jours, celles-ci prennent le contrôle de la capitale politique, [[Yamoussoukro]], et du stratégique [[Port autonome de San-Pedro|port de San-Pedro]], puis se dirigent vers [[Abidjan]]. Cf. [https://www.rtbf.be/info/monde/detail_cote-d-ivoire-alassane-ouattara-conquiert-yamoussoukro-et-san-pedro?id=5867553 « Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara conquiert Yamoussoukro et San Pedro »], [[Radio-Télévision belge de la Communauté francophone|RTBF]], 31 mars 2011.</ref>. Les FRCI entrent dans Abidjan sans rencontrer de réelle résistance, l'armée régulière et la gendarmerie se rangeant aux côtés d'Alassane Ouattara. Le {{date-|11|avril}}, Laurent Gbagbo est finalement arrêté dans la résidence présidentielle, avec son épouse, [[Simone Gbagbo|Simone]]<ref>[http://www.europe1.fr/International/Laurent-Gbagbo-est-a-Korhogo-E1-498569/ « Laurent Gbagbo est à Korhogo »], [[Europe 1]], 13 avril 2011.</ref>.
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== Détail des mandats et fonctions ==
* {{date-|avril 1968}} - {{date-|août 1973}} : économisteEconomiste au [[Fonds monétaire international|FMI]]
* {{date-|août 1973}} - {{date-|février 1975}} : chargéChargé de mission au siège de la [[Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest]] (BCEAO)
* {{date-|février 1975}} - {{date-|décembre 1982}} : conseillerConseiller spécial du gouverneur et directeur des études de la BCEAO
* {{date-|janvier 1983}} - {{date-|octobre 1984}} : viceVice-gouverneur de la BCEAO
* {{date-|novembre 1984}} - {{date-|octobre 1988}} : directeurDirecteur du département Afrique au FMI
* {{date-|mai 1987}} - {{date-|octobre 1988}} : conseillerConseiller spécial du directeur général du FMI
* {{date-|octobre 1988}} - {{date-|décembre 1993}} : gouverneurGouverneur de la BCEAO
* avril - {{date-|novembre 1990}} : présidentPrésident du Comité interministériel de la coordination du programme de stabilisation et de relance économique de la Côte d'Ivoire
* {{date-|novembre 1990}} - {{date-|décembre 1993}} : [[Liste des Premiers ministres de Côte d'Ivoire|Premier ministre]]
* depuis {{date-|décembre 1993}} : gouverneurGouverneur honoraire de la BCEAO
* {{date-|juillet 1994}} - {{date-|juillet 1999}} : directeurDirecteur général adjoint du FMI
* depuis {{date-|août 1999}} : présidentPrésident du [[Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire]] (RDR)
* depuis {{date-|mai 2011}} : [[Liste des présidents de la République de Côte d'Ivoire|présidentPrésident de la république de Côte d’Ivoire]]
* {{date-|février 2012}} - {{date-|mars 2014}} : présidentPrésident de la [[Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest]]
 
== Distinctions ==
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