« Robert Faurisson » : différence entre les versions
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J'ai apporté une précision : à la sortie de la soutenance de thèse de R. Faurisson, une bagarre brève eu lieue avec des artistes d'une pièce de théatre inspirée de l'oeuvre de Lautréamont qui s'opposait à la thése faurissonienne sur la question Balises : Révoqué Éditeur visuel Vérification de modification (références) activé Vérification de modification (références) refusée (incertain) |
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Robert Faurisson publie en janvier 1971 un premier article consacré à [[Comte de Lautréamont|Lautréamont]] dans ''[[La Nouvelle Revue française]]'', intitulé « Les divertissements d’Isidore ». Il y présente sa thèse sur Lautréamont. ''[[Les Chants de Maldoror]]'' et les ''Poésies'' seraient une parodie, là encore insoupçonnée jusqu'à cette démystification. L’article est salué dans ''[[Rivarol (hebdomadaire)|Rivarol]]''. Invité par [[Michel Polac]] à l’émission littéraire ''[[Post-scriptum (émission de télévision)|Post-scriptum]]'' le 24 avril 1971, Robert Faurisson y est notamment confronté à [[Gérard Legrand]]. Il soutient de manière provocante qu’il suffit d’étudier le texte {{Citation|au ras des pâquerettes}} pour y voir {{Citation|la plus belle mystification littéraire}} qu’on ait jamais vue<ref>{{Harvsp|Igounet|2012|p=129}}. Valérie Igounet signale également à cette occasion un incident opposant hors plateau [[Michel Polac]] à Robert Faurisson qui lui avait fait état de ses idées sur les chambres à gaz.</ref>.
En 1972, il présente sa thèse sur Lautréamont, et une bagarre éclata avec des opposants à la sortie. La vision de Faurisson est à nouveau contestée, le jury critiquant {{Citation|la méthode littéraire […] au ras du texte, certes novatrice et provocatrice mais également simpliste car épousant un parti-pris insoutenable}}, tandis qu'il se voit notamment accusé par le critique Pierre Albouy de {{Citation|[[poujadisme]] intellectuel}}<ref>Voir {{Harvsp|Igounet|2012|p=130-134}}.</ref>. La thèse est cependant publiée par [[Éditions Gallimard|Gallimard]]<ref>{{Harvsp|Faurisson|1972}}.</ref>. Bien que suscitant moins d'écho que sa précédente publication sur Rimbaud, l'ouvrage reçoit un accueil partagé : le caractère provocateur de l'auteur est fréquemment souligné, tandis qu'une partie des critiques sont beaucoup plus sévères<ref>{{Harvsp|Igounet|2012|p=133-134}}.</ref>. Dans une étude {{Quand|récente|date=7 mars 2023}}, Guy Laflèche, professeur au Département des études françaises de l'université de Montréal, spécialiste de Lautréamont et auteur d'une édition critique des ''Chants de Maldoror'', considère les travaux de Faurisson sur Lautréamont comme un « torchon », reprochant à Faurisson contresens, confusions entre sens propre et sens figuré, interprétations hors contexte, lectures au premier degré, redites, critique normative et savoir mal digéré<ref>Voir [http://www.phdn.org/negation/faurisson/maldoror.html « Le “talent” de Faurisson. À propos du travail de Faurisson sur Lautréamont… »], Pratique de l’histoire et dévoiements négationnistes ainsi que {{Article|prénom1=Gérard|nom1=Mauborgne|titre=Le lecteur chez Lautréamont|périodique=[[Semen]]|titre numéro=Lecture et lecteur|numéro=1|année=1983|pages=|url texte=http://semen.revues.org/4271}}.</ref>.
Après avoir brièvement enseigné à Paris, Robert Faurisson est nommé fin 1973 à l'[[Université Lumière-Lyon-II|Université Lyon-II]], contre l'avis de celle-ci, sans que cela puisse cependant être imputé à ses premières activités négationnistes<ref>{{Harvsp|Igounet|2012|p=137-146}} et {{Harvsp|Rousso|2004|p=87-89}}.</ref>. S'il est défendu et apprécié par un {{citation|petit noyau d'étudiants}}, ses cours sont peu fréquentés<ref>{{Harvsp|Igounet|2012|p=157 et 226}}.</ref>. Il se retrouve peu à peu isolé au sein de l'Université Lyon-II<ref>{{Citation|Les rapports avec son entourage professionnel deviennent pour ainsi dire inexistants ; ses collègues évitent cet homme.}} {{Harvsp|Igounet|2012|p=158}}.</ref>.
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