« René Magritte » : différence entre les versions

Tous quatre tenus par leur entourage pour responsables de ce drame du fait de leurs frasques, Magritte et ses deux frères quittent avec leur père Châtelet pour s'installer en {{date-|mars 1913}} à [[Charleroi]]. L'éducation des enfants est alors confiée à une gouvernante, Jeanne Verdeyen, que Léopold Magritte épousera en 1928<ref>[[Jacques Meuris]], ''René Magritte'', Taschen, Köln, 1990, {{p.|12}} et [[Michel Draguet]], ''Magritte'', folio biographies, Gallimard, 2014, {{p.|37}}. Michel Draguet ajoute : « À [[Patrick Waldberg]] [Magritte] déclarera avoir été l'amant de la maîtresse de son père (…) pour laquelle il n'affichera jamais le moindre respect » ({{p.|48}}).</ref>. René Magritte poursuit médiocrement ses études à l'[[Athénée (école)|athénée]] de la ville et lit [[Robert Louis Stevenson|Stevenson]], [[Edgar Allan Poe]], [[Maurice Leblanc]] et [[Gaston Leroux]]. Son père lui ayant offert un appareil Pathé, il crée de petits films dessinés<ref>[[Michel Draguet]], ''Magritte'', folio biographies, Gallimard, 2014, {{p.|47}}.</ref>. Lors de ses vacances dans la famille de son père qui tient une boutique de chaussures à [[Soignies]], il aime y jouer avec une petite fille dans un cimetière désaffecté dont ils visitent les caveaux souterrains<ref>[[Louis Scutenaire]], ''René Magritte'', Bruxelles, Librairie Sélection, 1947, {{p.|70}}.</ref>. À la foire de Charleroi, il fait la connaissance en {{date-|août 1913}} d'une fille de douze ans, Georgette Berger, dont le père est boucher à [[Marcinelle]]. Ils se rencontrent régulièrement sur le chemin de l'école mais se perdent de vue au début de la [[Première Guerre mondiale|guerre 1914-1918]]<ref>[[Michel Draguet]], ''Magritte'', folio biographies, Gallimard, 2014, {{p.|52}}.</ref>.

 

 

=== Les débuts ===