« Maurice Leenhardt » : différence entre les versions

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{{En travaux|Jorune|24 septembre 2024|commentaire=Cet article date de 2004, remise au goût du jour (Wikification, sources à lier...)}}{{Homonyme|Leenhardt}}
{{Homonyme|Leenhardt}}
{{Infobox Biographie2
|lieu de décès={{5e arrondissement de Paris}}
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Au début du {{s-|XX}}, les autorités protestantes sont autorisées par le gouverneur [[Paul Feillet|Paul Feuillet]] à s'implanter sur la [[Grande Terre (Nouvelle-Calédonie)|Grande Terre]] pour ne pas laisser le monopole de l'évangélisation des [[Kanak]]s aux [[Société de Marie (Maristes)|maristes]]{{Sfn|Rognon|2018|p=46}}. Ces premiers pasteurs font alors appel aux natas des îles Loyautés pour les aider dans leur tâche. Cependant, la mission protestante rencontre rapidement des difficultés avec les colons qui demandent son expulsion car les protestants sont accusés d'inciter les {{Citation|indigènes}} à résister à l'autorité des blancs{{Sfn|Rognon|2018|p=47}}. C'est dans ce contexte que Maurice Leenhardt est envoyé, en renfort, comme missionnaire par la [[Société des missions évangéliques de Paris]], le {{Date|13 novembre 1902}} en [[Nouvelle-Calédonie]], à la demande du pasteur [[Philadelphe Delord]]{{Sfn|Rognon|2018|p=47}}.
 
Maurice Leenhardt fonde, dans la vallée de [[Houaïlou]], la mission de « Dö nèvâ » leau {{date-|19 avrilprintemps 1903}}, sur une propriété de 20 ha. Il y établit d'abord une école pastorale puis une une école primaire{{Sfn|Rognon|2018|p=60}}. S'inspirant des méthodes des missionnaires anglicans de la LMS, il s'attache à comprendre la mentalité de ce peuple que l'on pense en voie d'extinction, et qui pouvait lui rappeler les [[camisard]]s cévenols<ref>http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_16-17/22929.pdf</ref>. Quand il est arrivé en Nouvelle-Calédonie, il a été d'ailleurs accueilli par ces mots du maire de Nouméa : {{citation|Que venez-vous faire ici ? Dans dix ans il n'y aura plus de Kanaks}}{{Sfn|Rognon|2018|p=48}}.
 
Suites aux efforts de colonisations successifs entrepris depuis Au début du {{S-|XX}},
Depuis la répression de la révolte des Kanaks de 1878, l'administration coloniale considère les autochtones comme une nuisance. Le [[Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie|haut-commissaire]] Testard compare les Kanaks à des loups et recommande de {{Citation|faire des battues}} pour s'en débarrasser<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jean|nom1=Guiart|titre=La terre est le sang des morts: la confrontation entre blancs et noirs dans le Pacifique Sud français|éditeur=Ed. Anthropos|date=1983|passage=58|isbn=978-2-7157-1075-7|consulté le=2024-10-02}}</ref>. En 1887, les autochtones sont soumis au [[code de l'indigénat]] qui restreint leur liberté de circulation, crée des réserves et autorise la réquisition des personnes pour assurer des travaux forcés précédemment dévolus aux bagnards{{Sfn|Rognon|2018|p=44}}. Les canaques sont priés de quitter leurs terres ancestrales pour laisser la place aux colons{{Sfn|Guiart|1955|p=6}}. Au début du {{S-|XX}}, les terres détenues par les Kanaks ne représente plus que 10% de la surface de la Grande Terre, pour une population de 10 000 habitants{{Sfn|Rognon|2018|p=46}}. Les conflits fonciers se multiplient avec les éleveurs européens qui laissent pâturer leurs troupeaux sur les terres des autochtones{{Sfn|Rognon|2018|p=62}}. Ces derniers sont particulièrement découragés : le taux de natalité est au plus bas et l'alcoolisme fait des ravages dans cette population{{Sfn|Rognon|2018|p=46}}.
 
Grâce'attachant auxà relationslutter decontre confiancece établiesgénocide lent, il combat l'alcoolisme qui ravage le peuple kanak. Il traduit le ''Nouveau Testament'' en langue houaïlou avec lesl'aide de ses premiers étudiants. autochtonesSurtout, du point de vue scientifique, il obtient que ses interlocuateursélèves canaques écrivent, en langue Ajiëde la vallée de [[Houaïlou]], ou même en langue [[Paicî|Paicipaci]] parlée plus au Nordnord, soit des mythes ousoit une description des institutions traditionnelles, textes qu'il publie sous leurs noms. Le principal et le plus prolifique de ces auteurs, le pasteur [[Bwesou Eurijisi]] (ou [[Boesou Eripisi)]] (1866-1947), un des premiers pasteurs protestants indigènes consacrés à ''Do Neva'', laisse des dizaines de cahiers<ref>{{Lien webbien |titre=Jean Guiart : Bwesou Eurijisi, le premier écrivain canaque |url=http://www.vers-les-iles.fr/livres/N_Cal/Guiart_2.html |site=www.vers-les-iles.fr |consulté le=2024-10-02}}</ref>informés. Son nom est cité parmi les quinze auteurs des ''Documents'', tout comme celui d'Eleisha Nabayes, de Yené Bwêêrhexau (René Boréréou) et Joané Nigoth{{Référence souhaitée|date=2 octobre 2024}}.
{{Citation bloc|On nous a montré un peuple s'élançant dans les bras d'un bon Jésus, mais je ne trouve guère que le fier canaque de l'Insurrection qui, vaincu, préfère ne pas avoir d'enfants que de les voir exploités par les blancs.|M. Leenhardt|Lettre de Juin 1903 à ses parents|référence=<ref> Frédéric Rognon, Maurice Leenhardt Pour un Destin commun en Nouvelle-Calédonie, Lyon, Olivettan, 2018, 978-2-354-79437-8, p.60</ref>}}
 
''Do Néva'', ''le vrai pays'', est le centre missionnaire et scolaire, qu'il fonde, le {{date-|19 avril 1903}}, sur une étroite bande de quelques kilomètres de long et que la communauté développe avec :
Maurice Leenhardt va dès lors s'attacher à limiter les abus dans la région d'Houaïlou. Il fait ainsi appel à plusieurs reprises au gouverneur lorsqu'il constate des irrégularités, allant jusqu'à menacer de rapporter aux autorités de métropole des décisions trop favorables aux colons. Il s'insurge contre les réquisitions abusives de main d'œuvre au moment des récoltes{{Sfn|Guiart|1955|p=9-10}}. Cette attitude {{Citation|indigénophile}} lui valent les critiques de certains colons et des menaces, mais incitent des Kanaks païens (estimés à 6000 en 1902){{Sfn|Rognon|2018|p=87}} à se convertir au protestantisme{{Sfn|Rognon|2018|p=75}}, avec l'espoir qu'ils pourront ainsi {{Citation|construire des clôtures contre les invasions du bétail}}{{Sfn|Rognon|2018|p=75}}. Il lutte également contre l'alcoolisme, exigeant des nouveaux convertis l'abstinence totale d'alcool pour participer à la [[Sainte-Cène|Cène]]{{Sfn|Rognon|2018|p=60}}. Comme cette exigence risque de briser les liens familiaux et commerciaux que les canaques protestants entretiennent avec ceux qui sont demeurés païens, notamment lors de festivités traditionnelles (les pilous) où la consommation d'alcool est importante, le pasteur autorise ses ouailles à aider les païens lors des préparatifs, tant qu'ils ne participent pas eux-mêmes à la fête{{Sfn|guiart|1955|p=10}}.
* écoles, temple, maisons missionnaires ;
[[Fichier:Kanak house.jpg|alt=Maison conique avec un toit de chaume, au sommet une flèche en bois sculpté.|vignette|Habitation kanak traditionnelle avec le poteau central qui se termine par une flèche faîtière.]]
* prairie : rassemblements, sports ;
En parallèle, il traduit, avec l'aide des premiers étudiants de la mission, le ''[[Nouveau Testament]]'' en langue [[Ajië]], le dialecte parlé dans la région d'Houaïlou. La traduction des textes bibliques dans les langues vernaculaires le distingue des missionnaires maristes qui ouvrent das écoles dans l'île pour apprendre le Français à leurs paroissiens et enseigner l'évangile en Français{{Sfn|Rognon|2018|p=28}}. Toutefois, son approche est également différente de celle des pasteurs de la LMS car il s'attache particulièrement à conserver dans la traduction les expression idiomatiques canaques{{Sfn|Rognon|2018|p=65-71}}. Ainsi, l'expression {{Citation|[[pierre d'angle]]}} utilisée dans le Nouveau Testament comme métaphore pour désigner Jésus<ref>Luc 20.17 ; 1 Corinthiens 3.10-11 ; Éphésiens 2.11-22 ; 1 Pierre 2.4.</ref>, devient le {{Citation|Poteau central de la grande case}} communautaire{{Sfn|Rognon|2018|p=71}}.
* village des étudiants, ''Guilgal'', dans un amphithéâtre de montagnes rocheuses ;
* cultures, pour une relative autosuffisance alimentaire, de tous, visiteurs compris.
 
Les missionnaires sont nécessairement compétents, ou le deviennent, en charpenterie, maçonnerie, agronomie, élevage, médecine, obstétrique, et bien sûr en éducation, en catéchèse… Le pasteur s'astreint à de très nombreuses visites à l'extérieur, pour suivre l'action des ''natas'', comprendre le monde kanak et régler les problèmes.
Le troisième axe développé par le missionnaire est la formation de pasteurs locaux qui doivent remplacer les natas loyaltiens qu'il considère comme insuffisamment formés et qui ne prêchent pas dans la langue Ajië{{Sfn|Rognon|2018|p=73}}.
La conversion au christianisme protestant est l'objectif, mais Leenhardt constate surtout des « adhésions de groupes ou d'individus », en réponse à un « besoin de réagir contre le souffle mortel de la civilisation ». En principe, l'école pastorale de Lifou (îles Loyauté) envoie ses postulants à l'école normale de ''Do Néva''. En 1902, à la première conférence des natas avec Leenhardt, Delord compte {{unité|19|natas}}, tous [[Province des îles Loyauté|loyaltiens]]. En 1908, ils sont {{unité|41|pasteurs}}, dont six de la [[Grande Terre (Nouvelle-Calédonie)|Grande-Terre]]. En 1926, ils sont 49, dont quinze Calédoniens non-loyaltiens{{Référence souhaitée|date=2 octobre 2024}}.
 
{{Citation« bloc|''On nous a montré un peuple s'élançant dans les bras d'un bon Jésus, mais je ne trouve guère que le fier canaque de l'Insurrection qui, vaincu, préfère ne pas avoir d'enfants que de les voir exploités par les "blancs".|M.'' Leenhardt|» (''Lettre de Juin 1903 à sesson parents|référence=<ref> Frédéric Rognonpère'', Maurice Leenhardt Pour un Destin commun en Nouvelle-Calédonie, Lyon, Olivettan, 2018, 978-2-354-79437-8, p1903).60</ref>}}
La conversion au christianisme protestant est l'objectif, mais Leenhardt constate surtout des « adhésions de groupes ou d'individus », en réponse à un « besoin de réagir contre le souffle mortel de la civilisation ». En principe, l'école pastorale de Lifou (îles Loyauté) envoie ses postulants à l'école normale de ''Do Néva''. En 1902, à la première conférence des natas avec Leenhardt, Delord compte {{unité|19|natas}}, tous [[Province des îles Loyauté|loyaltiens]]. En 1908, ils sont {{unité|41|pasteurs}}, dont six de la [[Grande Terre (Nouvelle-Calédonie)|Grande-Terre]]. En 1926, ils sont 49, dont quinze Calédoniens non-loyaltiens{{Référence souhaitée|date=2 octobre 2024}}.
 
Il joue un rôle difficile et ambigu pendant la guerre 1914-1918. La relation de confiance établie avec la population kanak (principalement protestante) fait que le premier contingent indigène de 1915 est de 450 protestants (sur un total de 650). L'arrêt du recrutement en 1916 est bienvenu. Leenhardt informe en 1916 le gouverneur [[Jules Repiquet]] des risques liés au recrutement forcé. La reprise maladroite du recrutement en 1917 amène la [[révolte kanak de 1917]]. Le procès vise particulièrement le chef Néa (Wanas, Wéava), et le protestantisme. Leenhardt, grâce aux natas et à la population, retrouve l'origine de la monnaie noire reçue par Kaféat Cidopwaan ma Juat : Philippo Bwaxat est accusé par la veuve de Kaféat, et se suicide par pendaison, Néa est acquitté. Le devin ''Paétou'', inspirateur du mouvement, se rend à Leenhardt, qui l'accompagne chez le Gouverneur pour sa reddition. (Source : [[Jean Guiart]] 2001:159).
Il s'attache aussi à instruire les laïcs qui se font arnaquer par les commerçants européens sur les marchés, au moment où ils vendent leur récolte{{Sfn|Rognon|2018|p=73}}.
 
Au fil des années, ''Do Néva'' atteint l'auto-suffisance alimentaire et rayonne culturellement sur les autres vallées de la Grande Terre. Le pasteur entretient une correspondance en Ajië avec des autres vallées {{Sfn|Rognon|2018|p=74-75}}.
 
Grâce aux relations de confiance établies avec les autochtones, il obtient que ses interlocuateurs canaques écrivent, en langue Ajië, ou en langue [[Paicî|Paici]] parlée plus au Nord, des mythes ou une description des institutions traditionnelles, textes qu'il publie sous leurs noms. Le principal et le plus prolifique de ces auteurs, le pasteur [[Bwesou Eurijisi]] (ou Boesou Eripisi) (1866-1947), un des premiers pasteurs protestants indigènes consacrés à ''Do Neva'', laisse des dizaines de cahiers<ref>{{Lien web |titre=Jean Guiart : Bwesou Eurijisi, le premier écrivain canaque |url=http://www.vers-les-iles.fr/livres/N_Cal/Guiart_2.html |site=www.vers-les-iles.fr |consulté le=2024-10-02}}</ref>. Son nom est cité parmi les quinze auteurs des ''Documents'', tout comme celui d'Eleisha Nabayes, de Yené Bwêêrhexau (René Boréréou) et Joané Nigoth{{Référence souhaitée|date=2 octobre 2024}}.
 
Selon {{Lien|langue=en|trad=James Clifford (historian)|fr=James Clifford (anthropologue et historien)}}, Maurice Leenhardt, resté seul pasteur en poste sur la Grande-Terre pendant la guerre 1914-1918{{Sfn|Rognon|2018|p=78}}, joue un rôle {{Citation|difficile et ambigu}}{{Sfn|Clifford|1987|p=101}} . La relation de confiance établie avec la population kanak, principalement protestante, fait que le premier contingent indigène de 1915 est de 450 protestants (sur un total de 650){{Sfn|Rognon|2018|p=77}}. L'arrêt du recrutement en 1916 est bienvenu. Maurice Leenhardt informe en 1916 le gouverneur [[Jules Repiquet]] des risques liés au recrutement forcé{{Référence souhaitée|date=2 octobre 2024}}.
 
La reprise maladroite du recrutement en 1917 amène la [[révolte kanak de 1917]]. Le procès entraîne l'inculpation du chef Néa (Wanas, Wéava). En arrêtant un innocent, la justice française perd toute crédibilité vis à vis de la population autochtone{{Sfn|Rognon|2018|p=80-81}}. Maurice Leenhardt est lui-même accusé par un prêtre catholique d'avoir fomenté cette révolte et appelé à la barre le {{Date-|5 septembre 1919}}{{Sfn|Rognon|2018|p=81}}.
 
Maurice Leenhardt, grâce aux natas et au soutien de la population, trouve l'origine de la [[Monnaie kanak|monnaie noire]] qui a circulé parmi les insurgés et à prouver l'innocence de Néa{{Sfn|Rognon|2018|p=81}}. {{Passage à recycler|Le devin Paétou, inspirateur du mouvement, se rend à Leenhardt, qui l'accompagne chez le Gouverneur pour sa reddition. (Source : Jean Guiart 2001:159).|wikification à faire}}
 
Après 10 années passées en Nouvelle-Calédonie comme missionnaire, Maurice Leenhardt et sa famille regagnent la métropole le {{Date-|9 mars 1920}}, peu avant la mort de son père{{Sfn|Rognon|2018|p=81-82}}.
=== 1920-1939 ===
En {{date-|septembre 1920}}, chez son beau-père André-Michel, Leenhardt fait la connaissance de [[Lucien Lévy-Bruhl]]. Il fréquente les milieux de l'anthropologie et de l'ethnologie, rencontre [[Marcel Mauss]], [[Paul Rivet]]. En 1923-1924, pendant dix-sept mois, il mène un voyage d'enquête sur les missions chrétiennes protestantes en Afrique noire, cinq pays et {{unité|25|stations}} :
{{Section à recycler|motif=wikification, sources à lier, ne correspond plus au standard 2024|date=octobre 2024}}
De retour en France, il publie une série d'articles sur son expérience de missionnaire en Nouvelle-Calédonie et une traduction du Nouveau testament en langue Ajie{{Sfn|Rognon|2018|p=81}}. En {{date-|septembre 1920}}, chez son beau-père, universitaire, Maurice Leenhardt fait la connaissance de [[Lucien Lévy-Bruhl]] qui lui ouvre des portes dans les milieux de l'anthropologie et de l'ethnologie. Il rencontre [[Marcel Mauss]], [[Paul Rivet|Paul Rivet{{Sfn|Rognon|2018|p=81-82}}]].
 
En 1923-1924, pendant dix-sept mois, il mène un voyage d'enquête sur les missions chrétiennes protestantes en Afrique noire, cinq pays et {{unité|25|stations}} :
* [[Gabon]] : Libreville, Baraka, Lambaréné, [[Talagouga]], Samkita, N'Gomo, Port-Gentil, Cap Lopez,
 
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=== 1939-1954 ===
{{Section à recycler|motif=idem ci-dessus|date=octobre 2024}}
En France, il met en place, à partir de 1944, des enseignements de langues océaniennes à l'[[École des langues orientales]] (INALCO), surtout des [[langues kanak]], principalement du ''houaïlou'' ([[ajië]]).
 
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=== Les apports à l’ethnologie ===
{{Section à recycler|motif=voir ci-dessus, la critique de ses travaux et de son apport à l'entropologie gagnerait en lisibilité si elle était intégrée à cette section|date=octobre 2024}}
Les apports de Maurice Leenhardt à l'[[ethnologie]] sont considérables.
 
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== Critiques ==
{{Section à recycler|motif=voir ci-dessus : cette section devrait être intégrées aux sections ci-dessus|date=octobre 2024}}
; Critiques anciennes
Le pasteur a été très bien accueilli à son arrivée. La société coloniale locale l'a de moins en moins apprécié, jusqu'à ce qu'on cherche et parvienne (provisoirement) à s'en débarrasser.
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== Publications ==
{{Section à wikifier|date=octobre 2024}}
 
=== Ouvrages ===
{{colonnes|nombre=2|
* 1902 : ''Le Mouvement éthiopien au sud de l'Afrique''. (rééd. 1976, Académie des sciences d'outre-mer).
* 1909 : ''La Grande Terre''. (Brochure, Société des missions évangéliques, Éd. augmentée en 1922).
* 1922 : ''Traduction du Nouveau Testament en langue Ajiehouaïlou''.
* 1930 : ''Notes d'ethnologie néo-calédonienne''. (Institut d'ethnologie).
* 1932 : ''Documents néo-calédoniens''. (Institut d'ethnologie).
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