« Mort d'Oussama ben Laden » : différence entre les versions

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La piste suivie par la [[Central Intelligence Agency|CIA]] démarre avec une information donnée par un prisonnier de [[Camp de Guantánamo|Guantánamo]]. Il s'agit de [[Mohammed al-Kahtani]], un [[Arabie saoudite|Saoudien]] fait prisonnier en {{date-|décembre 2001}} pendant la [[bataille de Tora Bora]]. Ses empreintes sont comparées et on se rend compte qu'il avait essayé sans succès de pénétrer sur le sol américain avant le [[Attentats du 11 septembre 2001|11 septembre 2001]] et serait en lien avec un des chefs de l’attentat : [[Mohammed Atta]]. Kahtani est alors interrogé de manière plus précise et finit après plusieurs mois par reconnaître un certain [[Abu Ahmed al-Kuwaiti]] comme un messager d'Oussama ben Laden. Ces informations sont recoupées ensuite par deux autres prisonniers : [[Khalid Cheikh Mohammed]], le cerveau des [[attentats du 11 septembre 2001]], et {{Lien|fr=Hassan Ghul|lang=en|trad=Hassan Ghul|texte=Hassan Ghul}}, un agent d’[[Al-Qaïda]] capturé en 2004. Lors des interrogatoires suivants, les trois prisonniers minimisent le rôle d'Abu Ahmed al-Kuwaiti. C'est ce détail qui incite les enquêteurs à penser que ce personnage était un proche important de ben Laden. Un autre personnage important d'[[Al-Qaïda]], capturé en 2005 au Pakistan, [[Abou Faraj al-Libbi]], a la même réaction. Cela commençait à faire beaucoup et la suite de l'enquête montra que les frères al-Kuwaiti avaient déjà travaillé pour ben Laden. En 2010, une communication téléphonique finit par convaincre la CIA de filer Abu Ahmed al-Kuwaiti. La filature les conduit au complexe d'[[Abbottabad]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Mark|nom1=Owen|prénom2=Kevin|nom2=Maurer|titre=Ce jour-là|sous-titre=Au cœur du commando qui a tué Ben Laden|titre original=No Easy Day: The Firsthand Account of the Mission That Killed Osama Bin Laden|éditeur=[[Éditions du Seuil|Seuil]]|année=2012|pages totales=310|isbn=978-2-02-110255-0}}.</ref>.
 
[[Leon Panetta]], directeur de la [[Central Intelligence Agency|CIA]] du {{date-|12 février 2009}} au {{date-|30 juin 2011}}, a admis que la [[torture par l'eau]] (''waterboarding'') — couverte par [[George W. Bush]] etest appliquée par exemple à [[Khalid Cheikh Mohammed]], à 183 reprises pendant le mois de {{date-|mars 2003}} — a permis de récupérer des informations qui ont conduit à la cache de ben Laden<ref>[https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/al-qaeda/8491509/Osama-bin-Laden-killed-CIA-admits-waterboarding-yielded-vital-information.html « Osama bin Laden killed: CIA admits waterboarding yielded vital information »], ''The Telegraph'', 4 mai 2011.</ref>, en particulier le nom d'[[Abu Ahmed al-Kuwaiti]]<ref>[http://fr-ca.actualites.yahoo.com/ben-laden-ultimement-trahi-par-un-messager-161653867.html « Le messager qui a conduit à ben Laden »], ''Yahoo actualités'', 3 mai 2011.</ref>.
 
{{Lien|Peter Bergen}} explique dans son article du [[Le Journal de Montréal|journal de Montréal]] : « C’est difficile de trouver des gens. Lorsqu’une personne n’utilise pas de téléphone cellulaire ou de téléphone par satellite, ni Internet, et fait très attention, elle peut se cacher longtemps. Il a fallu 15 ans aux services israéliens pour arrêter Eichmann, après l’Holocauste. Ben Laden n’utilisait pas de moyens électroniques de communication et faisait très attention aux gens avec qui il communiquait »<ref>{{Lien web |prénom=Marie-France |nom=Bornais |titre=Opération Ben Laden |url=https://www.journaldemontreal.com/2012/09/09/operation-ben-laden |site=Le Journal de Montréal |consulté le=2023-05-08}}.</ref>.