« Eugène Charles Miroy » : différence entre les versions

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Curé de [[Cuchery]] près de [[Châtillon-sur-Marne]], il fut fusillé par les Prussiens, après la signature de l’armistice de la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]], sous l’inculpation d’avoir abrité des francs-tireurs dans dans son presbytère et d’avoir caché des armes sous l’autel de l’église.
 
L'abbé Miroy repose au [[Cimetière du Nord (Reims)|Cimetière du Nord]] sous un gisant en bronze de [[René de Saint-Marceaux]]. Cette œuvre réaliste a marqué l’art funéraire en France. Son aspect pathétique frappe le visiteur, si bien qu’elle est constamment fleurie. LaSon sépulturemonument defut l’abbéélevé Miroy,par devenuesouscription symbole; deil laest [[Résistancereprésenté (politique)|Résistance]],tombant faitfrappé l’objetpar d’unles dépôtballes deennemies gerbeet parrendant lale dernier soupir comme un juste. Le statuaire a saisi le drame sans municipalitérecourir à chaqueaucune commémorationexagération ; cette œuvre, quoique son début, montrait déjà les grandes qualités que cet artiste n’a cessé de développer depuis : élévation de la [[Libérationfinesse d'observation, distinction du goût, richesse de Reims]]coloration pour animer la matière.
 
La sépulture de l’abbé Miroy, devenue symbole de la [[Résistance (politique)|Résistance]], fait l’objet d’un dépôt de gerbe par la municipalité à chaque commémoration de la [[Libération de Reims]].
 
==Source==