« Reims » : différence entre les versions
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{{Infobox
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| image
| photo1a = Fontaine subé 1004938.jpg
| photo2a = Porte Mars Arch, Reims, France 02.jpg
| photo2b = ReimesCathedral0014.jpg
| photo3a = Hôtel de Ville de Reims, Southeast View 20140306 1.jpg
| photo3b = Reims (Marne) - Villa Demoiselle - 45726950082.jpg
| photo4a = PlaceRoyaledeReims-p01.jpg
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| border = 1
| espace = 4
| color = #F9F9F9
|
}}
| légende = Dans le sens des aiguilles d'une montre depuis le haut : vue aérienne sud-ouest, [[Cathédrale de Reims]], [[Stade Auguste-Delaune]], [[Place Royale (Reims)|Place Royale]], [[Hôtel de ville de Reims|Hôtel de Ville]], [[Musée des Beaux-Arts de Reims|Musée des Beaux-Arts]], [[Porte de Mars]].
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| taille blason = 100
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| département = [[Marne (département)|Marne]] <br><small>([[sous-préfecture]])</small>
| arrondissement = [[Arrondissement de Reims|Reims]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
|
| circonscription législative = [[Première circonscription de la Marne|Première]] et [[Deuxième circonscription de la Marne|deuxième]] circonscriptions
|
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| maire = [[Arnaud Robinet]] ([[Horizons|HOR]])
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans la Marne|2020]]-2026
| intercomm = [[Grand Reims]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
| longitude = 4.03472
| latitude = 49.26278
| alt mini = 80
| alt maxi = 135
| superficie = 47.02
| type = Commune urbaine
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Reims|Reims]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Reims|Reims]] <br><small>(commune-centre)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| population agglomération = {{Population Unité urbaine de Reims}}
| année_pop agglomération = {{Population de France/dernière_année}}
| gentilé = Rémois
| siteweb = [http://www.reims.fr/ reims.fr]
| géoloc-département = Marne/Grand Est
}}
'''Reims''' ({{MSAPI|/ʁɛ̃s/}}, {{Prononciation|LL-Q150_(fra)-Jules78120-Reims.wav}} ; orthographe ancienne '''''Rheims''''') est une [[commune (France)|commune française]] qui se situe dans le [[Département français|département]] de la [[Marne (département)|Marne]] en [[Région française|région]] [[Grand Est]]. Avec {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} (appelés ''Rémois'') en {{Population de France/dernière_année}}, Reims est la treizième commune de [[France]] par sa population. Elle n'est, en revanche, que la trentième [[Aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction française]]<ref>{{Lien web|titre=Tableaux de l'économie française - Villes et communes de France |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4277602?sommaire=4318291&q=villes+et+communes+de+france |site=insee.fr |date=27 février 2020 |consulté le=4 février 2021}}.</ref> avec {{unité|{{Population Aire d'attraction de Reims}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}<ref name="www.insee.fr" />. Quant à son [[unité urbaine]], elle est la cinquième de la région Grand Est avec {{nombre|{{Population Unité urbaine de Reims}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}<ref>[https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=UU2020-51701] insee.fr, consulté le {{date-|31 août 2021}}.</ref> et neuf communes : [[Bétheny]], [[Saint-Léonard (Marne)|Saint-Léonard]], [[Taissy]], [[Cormontreuil]], [[Tinqueux]], [[Saint-Brice-Courcelles]], [[Champigny (Marne)|Champigny]], [[Bezannes]] et Reims<ref>[https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202051701-reims], insee.fr, consulté le {{date-|31 août 2021}}.</ref>.
Elle est de loin la ville la plus peuplée du département de la [[Marne (département)|Marne]], mais elle n'en est pas le chef-lieu<ref group="N">Il en était de même jusqu'en 2015 avec la région [[Champagne-Ardenne]].</ref>. On avance souvent que [[Châlons-en-Champagne]] aurait pris cette place sous la [[Révolution française]] par la volonté des [[Assemblée constituante de 1789|parlementaires révolutionnaires]] d'effacer l'importance historique de Reims, [[Sacre des rois de France|ville des sacres]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Maurice|nom1=Poinsignon|titre=Histoire générale de la Champagne et Brie|lieu=Paris|éditeur=|année=1974|isbn=}}.</ref>, car Châlons était le [[Liste des intendants de la généralité de Châlons|siège des intendants de Champagne]] sous l'[[Ancien Régime]] ainsi que par sa position centrale dans le département<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Ernest|nom1=Badin|titre=Géographie départementale, classique et administrative de la France… suivie d'un dictionnaire descriptif de toutes les communes et localités remarquables du département et accompagnée d'une carte spéciale…|éditeur=J.J. Dubochet, Le Chevalier et Cie|année=1847|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=QimfvUi_MW4C&pg=PA225&dq=position+centrale+chalons|consulté le=2018-12-29}}.</ref>. Reims est ainsi la [[sous-préfecture]] la plus peuplée de France et la commune la plus peuplée du pays à ne pas être préfecture de département.
La ville est surnommée « la cité des sacres » ou « la cité des rois ». En effet, c'est sur le futur emplacement de la [[cathédrale Notre-Dame de Reims]] que [[Clovis Ier|Clovis]] est baptisé par [[Remi de Reims|saint Remi]] et que furent sacrés un grand nombre de rois [[carolingiens]] puis [[capétiens]] pendant plus de dix siècles de [[Louis le Pieux]] en 816 jusqu'à [[Charles X]] en 1825. Outre la cathédrale, le patrimoine culturel et historique de Reims est important ; il comporte de nombreux [[Liste des monuments historiques de Reims|monuments historiques]] et façades [[Art déco]]. Grâce aussi à ses nombreuses manifestations culturelles, elle est désignée ''[[Villes et pays d'art et d'histoire|Ville d'Art et d'Histoire]]'' et compte trois sites inscrits sur la [[patrimoine mondial|liste du patrimoine mondial]] de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]].
Le [[champagne (AOC)|champagne]], inventé au {{s-|XVII}} par [[Dom Pérignon]] au monastère d'[[Hautvillers]] près d'[[Épernay]], constitue l'un des atouts historiques de l'économie rémoise. Commune en limite occidentale de la [[Champagne crayeuse]], elle jouit d'une position privilégiée à la lisière du [[Bassin parisien]], notamment en raison de sa situation sur les axes [[Paris]] - [[Strasbourg]] (TGV-est Européen et autoroute A4) et [[mer du Nord]]-[[Mer Méditerranée|Méditerranée]] et de la proximité de l'[[Allemagne]], de la [[Belgique]] et du [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]].
{{sommaire|niveau=2}}
== Géographie ==
{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
=== Localisation ===
Reims se situe dans le [[Grand Est français]], au nord-ouest du département de la [[Marne (département)|Marne]] et à l'ouest de la région [[Grand Est]] sur l'axe entre [[Paris]] et l'[[Allemagne]], juste au sud de la [[mégalopole européenne]].
À [[Orthodromie|vol d'oiseau]], la ville est distante de {{unité|130|km}} de Paris, de {{unité|157|km}} de [[Metz]], de {{unité|168|km}} de [[Lille]], et de {{unité|282|km}} de [[Strasbourg]]. À l'échelle régionale, Reims est située à {{unité|25
Reims est limitrophe de {{nobr|15 communes}} : [[Champfleury (Marne)|Champfleury]], [[Villers-aux-Nœuds]] (sur environ {{unité|300|m}}), [[Bezannes]], [[Tinqueux]], [[Saint-Brice-Courcelles]], [[Saint-Thierry]], [[Courcy (Marne)|Courcy]], [[Bétheny]], [[Witry-lès-Reims]] (sur à peine {{unité|100|m}}), [[Cernay-lès-Reims]], [[Saint-Léonard (Marne)|Saint-Léonard]] (que Reims coupe en deux parties), [[Puisieulx]], [[Taissy]], [[Cormontreuil]] et [[Trois-Puits]]<ref group="N">Communes classées du sud au sud, dans le sens des aiguilles d'une montre.</ref>{{,}}<ref name="géo">{{Géoportail
| latitude = 49.26278
| longitude = 4.03472
| échelle = 16000
| couches
|admin = 1
| desc = Carte de Reims
| consulté le = 22 septembre 2011
}}</ref>. Pour l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]], six de ces communes font partie de l'[[
=== Communes limitrophes ===
{{Communes limitrophes|commune = Reims|nord = [[Courcy (Marne)|Courcy]]<br/>[[Bétheny]]|nord-est = [[Witry-lès-Reims]]|est = [[Cernay-lès-Reims]]|sud-est = [[Puisieulx]]<br/>[[Saint-Léonard (Marne)|Saint-Léonard]]<br/>[[Taissy]]|sud = [[Cormontreuil]]<br/>[[Trois-Puits]]<br/>[[Champfleury (Marne)|Champfleury]]|sud-ouest = [[Bezannes]]<br/>[[Villers-aux-Nœuds]]|ouest = [[Saint-Brice-Courcelles]]<br/>[[Tinqueux]]|nord-ouest = [[Saint-Thierry]]}}
=== Géologie et relief ===
[[Fichier:FR-51-Landscape6.JPG|
Reims se situe à la limite du bassin sédimentaire profond parisien. Elle est bordée au sud par la [[
La ville est bâtie sur des strates de craies composées de [[foraminifera|foraminifères]] datant du [[Campanien]] inférieur. On distingue les craies formées de biozones de foraminifères de type g, présentes dans une bonne partie du centre-ville, sous le faubourg de [[Laon]], [[Orgeval (Aisne)|Orgeval]] et la cité du Dépôt, et les craies formées de biozones de foraminifères de type h, présentes sous les faubourgs orientaux, occidentaux et méridionaux. Les quartiers situés sur les bords de la [[Vesle]]
Hydrogéologie et climatologie : [https://sigessn.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=51454 Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie], par le [[BRGM]] :
{{smalldiv|1=
:: ''Territoire communal'' : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
:: ''Géologie'' : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
:: ''Hydrogéologie'' : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
}}
=== Hydrographie et les eaux souterraines ===
La ville de Reims est située sur les deux rives de la [[Vesle]], un affluent de l'[[Aisne (Oise)|Aisne]] de {{unité|139,4|km}}<ref name=sandre>{{Lien web|url=http://services.sandre.eaufrance.fr/Courdo/Fiche/client/fiche_courdo.php?CdSandre=H15-0400|site=services.sandre.eaufrance.fr|titre=Fiche cours d'eau - La Vesle (H15-0400)|auteur=[[Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau|SANDRE]]|consulté le=21 mars 2011}}.</ref>, qui prend sa source dans la commune de [[Somme-Vesle]] à {{Unité|153|m}} d'altitude<ref name=geo>{{Lien web|url=http://www.geoportail.fr/|site=geoportail.fr|titre=Géoportail|auteur=[[Géoportail (France)|Géoportail]] - [[Institut national de l'information géographique et forestière|Institut Géographique National (France)]]|consulté le=21 mars 2011}}.</ref> et traverse le département de l’[[Aisne (département)|Aisne]] jusqu'à [[Condé-sur-Aisne]]. Cette rivière est alimentée par trois ruisseaux : le Cheneu en rive droite à [[Mourmelon-le-Grand]], la Noblette près de [[Vadenay]], et la Prosne en rive gauche à [[Muizon]]<ref>{{Lien web|url=http://eau.reimsmetropole.fr/Cycle-de-l-Eau,84.html |titre=Cycle de l’Eau |site=le site de l'eau de la communauté d'agglomération de Reims |consulté le=9 octobre 2011}}.</ref>.
Depuis
<gallery mode="packed">
Fichier:Kanal Champagne Ardenne.png|Localisation du [[canal de l'Aisne à la Marne]].
Fichier:Raul Vesle din Reims1.jpg|Le canal à Reims.
Fichier:Canal port autoroute caserne stade 004.jpg|[[Halte nautique de Reims]].
</gallery>
=== Climat ===
La station à l'aérodrome de [[Prunay (Marne)|Prunay]] est ouverte le {{Date-|23 avril 2012}}. Elle est à {{coord|49|12|35|N|4|09|19|E|format=dec|altitude:95_scale:13542|name=Station météo ouverte le 23 avril 2012 à Prunay}}, à {{unité|95|m}} d'altitude<ref>{{pdf}} [https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_51449002.pdf Fiche du poste 51449002], contenant les données publiques de la station [[Météo-France]], consulté le {{date-|23 octobre 2015}}.</ref>.
La station près des pistes de la [[Base aérienne 112 Reims-Champagne|base aérienne]] (sur le territoire de [[Bétheny]]) est toujours opérationnelle malgré la fermeture de la base en 2012<ref>[http://climat.meteofrance.com/chgt_climat2/climat_france;jsessionid=3136124FD0ED221E9D7BA47E8C8026E5.6A4622FB6D5F7FAC6D183FEF774061FC6A593CB37844?CLIMAT_PORTLET.path=climatstation%2F51183001 Reims-Courcy, septembre 2012] Climat MétéoFrance.com consulté en septembre 2012].</ref> de [[Courcy (Marne)|Courcy]]. Elle est à {{coord|49.306011|4.050618|scale:13542|format=dec|name=Station météo Courcy}}.
Selon la méthode [[Classification de Köppen|Köppen]], le climat de Reims est « tempéré océanique humide » (Cfb). L'atmosphère est donc douce et humide<ref>{{Lien web|url=http://www.curiosphere.tv/climat/1_degradation_climatique.htm|titre=La dégradation climatique|site=le site curiosphère : l'éducation en images avec [[France 5]]|consulté le=3 octobre 2011}}.</ref> avec des hivers qui peuvent aussi se révéler vifs et des étés secs et parfois orageux<ref>{{Lien web|url=http://www.champagne-dumangin.fr/geologie/climat.html|titre=Le climat champenois|site=le site de la SARL Champagne J. Dumangin Fils|consulté le=3 octobre 2011}}.</ref>. Les heures d'ensoleillement sont de {{formatnum:1705}} par an et proviennent principalement des jours d'été. Les précipitations annuelles sont examinées à {{unité|604|mm}} par an<ref name="météo">{{Lien web|url=https://www.linternaute.com/ville/ville/climat/624/reims.shtml|titre=Données climatiques de Reims|site=le site linternaute.com de la société commerciale Benchmark Group|consulté le=3 octobre 2011}}.</ref>, une moyenne de {{nobr|122 jours}} de pluie<ref name="MéteoFrance"/>. Lors de la [[canicule européenne de 2003]], les records de températures étaient de {{tmp|21.3|°C}} (la moyenne de huit valeurs : {{heure|22}}, {{heure|23}}…, {{heure|5}} est {{tmp|26.2|°C}})<ref>[http://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=7070&jour2=12&mois2=7&annee2=2003 Tableau d'observations pour Reims-Courcy (51) ({{unité|95|m}})], meteociel.fr, consulté le {{date-|30 novembre 2014}}.</ref> le [[13 août]] pour le minimum et le record maxi est de {{tmp|39.3|°C}} (la moyenne de {{nobr|11 valeurs}} : {{heure|10}}, {{heure|11}}…, et {{heure|20}} est {{tmp|36.4|°C}}) le [[12 août]]. Ce premier chiffre a été battu le {{Date-|20 août 2009}} avec une température à {{tmp|21.9|°C}}, tandis que le second l'a été le {{Date-|25|juillet|2019}} avec une température relevée de {{tmp|41.1|°C}}<ref>{{Lien web |auteur1=Anne-Aël Durand |titre=Climatologie mensuel |url=http://www.meteociel.fr/climatologie/villes.php?code=7072&mois=7&annee=2019 |site=meteociel.fr |date=25 juillet 2019 |consulté le=26 juillet 2019 }}.</ref>. En ce qui concerne les records de pluie, il a été observé {{unité|69,2|mm}} de précipitations le {{Date-|4 juillet 2006}} et {{unité|57,8|mm}} le {{Date-|24 mai 2007}}<ref name="MéteoFrance">{{Lien web|url=http://climat.meteofrance.com/chgt_climat2/climat_france?CLIMAT_PORTLET.path=climatstation%2F51183001 |titre=Relevés pour la station de Reims-Courcy |site=[[Météo-France]]|consulté le= 3 octobre 2011}}.</ref>. La température record en juin à [[Courcy (Marne)|Courcy]] est {{tmp|36.7|°C}} le {{Date-|28 juin 2011}}<ref>[http://france.meteofrance.com/france/actu/archives/2011/2011?page_id=14728&document_id=25576&portlet_id=78025 Premières fortes chaleurs de l'été], Météofrance.com, {{date-|29 juin 2011}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.meteociel.fr/climatologie/villes.php?code=7070&mois=6&annee=2011 Données mensuelles de juin 2011 pour Reims-Courcy], Météociel.fr, consulté le {{date-|11 septembre 2012}}.</ref>.
<!-- Généré à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org : éviter de modifier. Regénérer à partir de cette adresse avec l'identifiant 51111001. -->
{{Climat
|titre=Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−06−1975 au 23−05−2022<br>Station CHAMBRECY-CIVC (51) Alt: 150m {{Coord|49|10|59|N|3|49|27|E}}
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_51111001.pdf|titre=Fiche 51111001|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/08/2023 dans l'état de la base|id=MétéoFrance 51111001|libellé=MétéoFrance}}
|tmin-jan=0.4
|tmin-fev=0.2
|tmin-mar=1.8
|tmin-avr=3.4
|tmin-mai=7
|tmin-jui=10
|tmin-jul=12
|tmin-aou=11.9
|tmin-sep=9.1
|tmin-oct=7
|tmin-nov=3.5
|tmin-dec=1.2
|tmin-ann=5.6
|tmoy-jan=3.4
|tmoy-fev=4
|tmoy-mar=7
|tmoy-avr=9.8
|tmoy-mai=13.4
|tmoy-jui=16.6
|tmoy-jul=18.7
|tmoy-aou=18.5
|tmoy-sep=15.1
|tmoy-oct=11.5
|tmoy-nov=6.9
|tmoy-dec=4
|tmoy-ann=10.7
|tmax-jan=6.4
|tmax-fev=7.7
|tmax-mar=12.2
|tmax-avr=16.2
|tmax-mai=19.8
|tmax-jui=23.1
|tmax-jul=25.4
|tmax-aou=25.2
|tmax-sep=21.1
|tmax-oct=16
|tmax-nov=10.2
|tmax-dec=6.9
|tmax-ann=15.8
|prec-jan=67.3
|prec-fev=54.7
|prec-mar=54.3
|prec-avr=47.5
|prec-mai=61.3
|prec-jui=57.8
|prec-jul=67.9
|prec-aou=64.2
|prec-sep=53.3
|prec-oct=61.2
|prec-nov=63.2
|prec-dec=81.3
|prec-ann=734
|tmax-record-jan=16.4 | tmax-record-date-jan=06.1999
|tmax-record-fev=20.4 | tmax-record-date-fev=27.2019
|tmax-record-mar=25.2 | tmax-record-date-mar=31.2021
|tmax-record-avr=29.7 | tmax-record-date-avr=25.2007
|tmax-record-mai=32.8 | tmax-record-date-mai=28.2017
|tmax-record-jui=36.1 | tmax-record-date-jui=28.2011
|tmax-record-jul=40.3 | tmax-record-date-jul=25.2019
|tmax-record-aou=40 | tmax-record-date-aou=12.2003
|tmax-record-sep=34.1 | tmax-record-date-sep=15.2020
|tmax-record-oct=27.9 | tmax-record-date-oct=03.2011
|tmax-record-nov=21.9 | tmax-record-date-nov=07.2015
|tmax-record-dec=17.2 | tmax-record-date-dec=16.1989
|tmax-record-ann=40.3 | tmax-record-date-ann=2019
|tmin-record-jan=-22.1 | tmin-record-date-jan=17.1985
|tmin-record-fev=-18.1 | tmin-record-date-fev=04.2012
|tmin-record-mar=-12.8 | tmin-record-date-mar=13.2013
|tmin-record-avr=-9.1 | tmin-record-date-avr=08.2003
|tmin-record-mai=-3 | tmin-record-date-mai=01.1976
|tmin-record-jui=-0.5 | tmin-record-date-jui=04.1991
|tmin-record-jul=1.8 | tmin-record-date-jul=01.1975
|tmin-record-aou=1.5 | tmin-record-date-aou=28.1978
|tmin-record-sep=-3 | tmin-record-date-sep=19.1977
|tmin-record-oct=-6.3 | tmin-record-date-oct=30.1997
|tmin-record-nov=-12 | tmin-record-date-nov=24.1998
|tmin-record-dec=-14.9 | tmin-record-date-dec=29.1976
|tmin-record-ann=-22.1 | tmin-record-date-ann=1985
|pluie-jour+1mm-jan=12.3
|pluie-jour+1mm-fev=11.4
|pluie-jour+1mm-mar=10.4
|pluie-jour+1mm-avr=9.1
|pluie-jour+1mm-mai=9.7
|pluie-jour+1mm-jui=9.5
|pluie-jour+1mm-jul=8.7
|pluie-jour+1mm-aou=8.7
|pluie-jour+1mm-sep=8.3
|pluie-jour+1mm-oct=10.1
|pluie-jour+1mm-nov=11.6
|pluie-jour+1mm-dec=13.3
|pluie-jour+1mm-ann=123.1
|pluie-jour+5mm-jan=4.9
|pluie-jour+5mm-fev=3.7
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|pluie-jour+5mm-aou=3.6
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|pluie-jour+10mm-ann=20.3
}}
{{Météo France
|Ville=Reims<ref name="météo"/>
|SoleilVille = {{formatnum:1705}}
|PluieVille = 604
|PluieJoursVille=114
|NeigeVille = 21
|OrageVille = 22
|BrouillardVille = 66
|Saint-Dizier = oui
}}
{{Boîte déroulante/début|titre=Relevés anciens}}
<!-- DÉBUT DU TABLEAU DES DONNÉES MÉTÉO -->
{{Climat
|titre=Relevé météorologique de Reims-[[Courcy (Marne)|Courcy]] 1931-1960
|source=Station homologuée [[Météo-France]]
<!--température minimale moyenne (en°C)-->
|tmin-jan=-0.
|tmin-fev=-0.
|tmin-mar=
|tmin-avr=
|tmin-mai=7.
|tmin-jui=10.
|tmin-jul=12.
|tmin-aou=12.
|tmin-sep=
|tmin-oct=6.
|tmin-nov=
|tmin-dec=
|tmin-ann=5.
<!--température maximale moyenne (en°C)-->
|tmax-jan=5.
|tmax-fev=
|tmax-mar=
|tmax-avr=14.
|tmax-mai=
|tmax-jui=
|tmax-jul=24.
|tmax-aou=
|tmax-sep=20.
|tmax-oct=15.1
|tmax-nov=9.
|tmax-dec=
|tmax-ann=14.
}}
<!-- DÉBUT DU TABLEAU DES DONNÉES MÉTÉO -->
{{Climat
|titre=Relevé météorologique de Reims-[[Courcy (Marne)|Courcy]] 1961-1990
|source=[[Météo-France]]<ref name="MéteoFrance"/> - Infoclimat<ref>{{Lien web|url=http://www.infoclimat.fr/climatologie-07070-reims-champagne.html |titre=Normales et records des stations météo de France |site=Infoclimat|consulté le=8 octobre 2011}}.</ref>
<!-- PARTIE A : TEMPÉRATURES MOYENNES. ENSOLEILLEMENT ET HUMIDITÉ -->
<!--température minimale moyenne (en °C)-->
|tmin-jan=- 0.4
|tmin-fev=- 0.1
|tmin-mar=1.8
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|tmin-jui=10.4
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<!--température maximale moyenne (en °C)-->
|tmax-jan=4.9
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<!--ensoleillement moyen (en h) -->
|soleil-jan=50.3
Ligne 141 ⟶ 318 :
|soleil-avr=171.7
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<!--précipitations mensuelles (en mm) -->
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}}
{{Boîte déroulante/fin}}
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Reims est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[Unité urbaine de Reims|Reims]], une agglomération intra-départementale regroupant {{nobr|9 communes}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202051701-reims |titre=Unité urbaine 2020 de Reims|site=insee.fr|consulté le= 29 mars 2021}}.</ref> et {{Unité|{{Population Unité urbaine de Reims}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, dont elle est [[ville-centre]]<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589 |titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684 |titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Reims]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{nobr|295 communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
{{Article détaillé|Urbanisme à Reims}}
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:51454-Reims-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (25,7 %), [[terres arables]] (13,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), forêts (2,3 %), cultures permanentes (1,4 %), zones humides intérieures (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole)|site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique|consulté le= 18 mai 2021}}.</ref>.
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 4.03472&y= 49.26278&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 18 mai 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
=== Voies de communication et transports ===
{{Article connexe|Grand Reims#Transports{{!}}Grand Reims : Transports|Transports dans la Marne}}
Reims est une ville qui s'est construite en limite du pouvoir centralisé situé en [[Île-de-France]], ouvrant sur la [[Belgique]], le [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]] et vers l'est jusqu'à l'[[Allemagne]].
==== Voies routières ====
===== Zone à faibles émissions (ZFEm) =====
Après des années d’avertissements, la France a été condamnée en 2019 par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour son incapacité à protéger ses citoyens contre la pollution de l’air. Douze agglomérations françaises sont concernées par ces dépassements répétés dont Reims<ref>{{Article |auteur1=Stéphane Mandard |titre=Pollution de l’air : la France condamnée par la justice européenne pour ne pas avoir protégé ses citoyens |périodique=[[Le Monde]] |date=24-10-2019 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/24/la-france-condamnee-pour-depasser-de-maniere-systematique-et-persistante-le-seuil-limite-annuel-de-dioxyde-d-azote-depuis-2010_6016735_3244.html |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
[[Fichier:ZFEm_de_Reims.png|vignette|Périmètre de la ZFEm de Reims.]]
Pour se mettre en conformité et après avoir réduit la vitesse de circulation au centre à {{unité|30|km/h}}, la ville de Reims va plus loin et met en place, au {{1er}} septembre 2021, une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFEm) (ZFE) sur la traversée urbaine de Reims et son centre-ville. Une période expérimentale est prévue du {{1er}} septembre au 31 décembre 2021.
La mise en place des restrictions de circulation est progressive en commençant au 1er janvier 2022 par l'interdiction pour les véhicules à vignettes CRIT'AIR 5 et non classés, puis au {{1er}} janvier 2023 l'interdiction des vignettes CRIT'AIR 4. La prochaine restriction de circulation concerne les vignettes CRIT'AIR 3, qui seront interdites à partir du {{1er}} janvier 2029 (initialement prévue pour le {{1er}} janvier 2024, au vu des résultats des analyses effectuées par ATMO Grand Est qui ont confirmé que les chiffres de la qualité de l'air à Reims sont largement en dessous des valeurs réglementaires, il a été décidé de mettre en place un moratoire de 5ans pour les véhicules ayant une vignette CRIT'AIR 3).
===== Autoroutes =====
[[Fichier:Autoroute A4 Reims.JPG|vignette|L'autoroute [[Autoroute A344 (France)|A344]] limitée à {{unité|90|km/h}}.]]
Reims est au carrefour de quatre autoroutes :
* l'[[Autoroute A26 (France)|A26]], aussi appelée l'autoroute des Anglais, qui fait partie du [[grand contournement de Paris]] et va de [[Calais]] à [[Troyes]] ;
* l'[[Autoroute A4 (France)|A4]], l'autoroute de l'Est, reliant [[Paris]] à [[Strasbourg]] en passant par [[Metz]] et dont le contournement Sud de Reims par cette autoroute a été déclaré d'utilité publique le {{date-|13 mai 1996}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000742403 Décret du 13 mai 1996 déclarant d'utilité publique les travaux de construction du contournement Sud de Reims par l'autoroute A 4 Paris-Strasbourg]</ref> ;
* l'[[Autoroute A34 (France)|A34]], l'Ardennaise, qui se dirige à [[Charleville-Mézières]] puis vers la [[Belgique]], sur le tracé de l'ancienne RN 51.
* l'[[Autoroute A344 (France)|A344]] (également appelée Traversée Urbaine de Reims, ou voie Jean-Taittinger) qui remplace l'ancienne autoroute A4 et fait office de pénétrante entre les autoroutes A4, A26 et A34 en passant par le centre de la ville.
Les sorties suivantes permettent l'accès à la ville :
{|class=wikitable
!Autoroute
!Sorties
|-
|[[Autoroute A344 (France)|A344]]||{{sortie||Reims-Tinqueux}}, {{sortie||Reims-Centre}}, {{sortie||Reims-Cathédrale}}, {{sortie||Reims-Saint-Remi}}, {{sortie||[[échangeur de Cormontreuil|Reims-Cormontreuil]]}}
|-
|[[Autoroute A4 (France)|A4]]||{{sortie|22|Reims-Centre (vers A344)}}, {{sortie|23|Reims-Sud}}
|-
|[[Autoroute A26 (France)|A26]]||{{sortie|15|Reims-La Neuvillette}}, {{sortie|16|Reims-Nord}}, {{sortie|16.1|Reims-Centre (vers A344)}}
|-
|[[Autoroute A34 (France)|A34]]||{{sortie|25|Reims-Nord}}, {{sortie|27|Reims-Est}}, {{sortie|28|Reims-Farman-Pompelle}}, {{sortie|29|[[échangeur de Cormontreuil|Reims-Cormontreuil]]}}
|}
Avant son déclassement, la [[Route nationale 51 (France)|RN 51]] (aujourd'hui RD 951) reliait [[Orléans]] aux Ardennes, en passant par [[Épernay]] et Reims. Elle faisait partie, avec la [[Route nationale 31 (France)|RN 31]] au départ de [[Rouen]] et avec l'ancienne [[Route nationale 44 (France)|RN 44]] (actuelle RD 944) de [[Cambrai]] à [[Vitry-le-François]], des routes nationales passant par Reims. Elle se trouve également sur la [[route touristique du champagne]] du [[Massif de Saint-Thierry]] et de la [[Montagne de Reims (vignoble)|Montagne de Reims]].
==== Transports en commun ====
[[Fichier:Omnibus Reims Theatre 1873.jpg|
{{Article détaillé|Ancien tramway de Reims|Tramway de Reims|Citura}}
Les premiers [[Transport en commun|transports en commun]] rémois apparaissent en 1872 avec la création de deux lignes d'[[omnibus]] à cheval, l'une sur un axe nord-sud et l'autre sur l'axe est-ouest. Leur succès permet l'inauguration d'une troisième ligne. Cependant, à partir de 1881, ils disparaissent peu à peu au profit des tramways [[Traction hippomobile|hippomobiles]] qui desservent quatre lignes. Vers 1890, trois millions de voyageurs les fréquentent pour une population de moins de {{
En 1952, la compagnie de transports change de statuts et devient les ''Transports urbains de Reims''. Le réseau s'étend en 1975 à toutes les communes du district de Reims : [[Bétheny]], [[Bezannes]], [[Cormontreuil]], [[Saint-Brice-Courcelles]] et [[Tinqueux]]. Tout au long de la seconde moitié du {{s-|XX
[[Fichier:CITURA Citadis Fuchsia.JPG|
Après un premier projet avorté datant des [[années 1980]], l'année 2011 marque le retour du [[tramway
En octobre 2023, Transdev et la Communauté Urbaine du Grand Reims signaient le contrat de concession des transports publics portant sur la desserte des 143 communes du Grand Reims.
Réseau de transport unifié, unissant les communes et rapprochant les habitants de l’ensemble du territoire, GRAND REIMS MOBILITÉS remplace l’actuel réseau CITURA à partir du 1er janvier 2024.
==== Transports ferroviaires ====
{{article connexe|Chemins de fer de la Banlieue de Reims}}
{{Article détaillé|contenu=Voir également les articles consacrés à ces gares : [[gare de Reims]], [[gare de Reims-Maison-Blanche]], [[Gare de Franchet d'Esperey|Gare de Reims-Franchet d'Esperey]] et [[gare de Champagne-Ardenne TGV]]}}
[[Fichier:Deux TER Grand Est, gare de Reims.jpg|vignette|Deux rames TER [[Bombardier Transport]] X 82500 en gare de Reims, à noter l'ancienne livrée TER Champagne-Ardenne additionnée du logo Grand Est.]]
Trois gares se situent sur le territoire de la commune. La gare principale est la plus ancienne, elle date
==== Mobilités actives ====
[[File:Mobility pyramid.png|vignette|Pyramide de la mobilité, proposée par le projet européen {{lang|en|Share North}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.duurzame-mobiliteit.be/sites/default/files/styles/full_width_preserve_ratio_mobile/public/media/image/mobility-piramid.jpg|titre=Mobility pyramid|site=duurzame-mobiliteit.be}}.</ref>.]]
===== Cyclistes =====
En 2018, avec la mise en place de la nouvelle zone 30, la ville de Reims a multiplié les Bandes cyclables à contre-sens à Reims<ref>https://www.lunion.fr/art/106269/article/2018-08-09/bandes-cyclables-contre-sens-reims-des-inquietudes-pour-la-securite.</ref>. Le Grand Reims publie "un Plan des pistes et aménagements cyclables dans Reims"<ref>Plan des pistes et aménagements cyclables dans Reims.</ref>.
Depuis août 2019<ref>{{lien web |auteur1=Aurelie Beaussart |titre=Transport : Après un an de service, les vélos en libre-service ZébullO ont atteint leur vitesse de croisière à |url=https://abonne.lunion.fr/id181008/article/2020-08-05/apres-un-de-service-les-velos-en-libre-service-zebullo-ont-atteint-leur-vitesse |accès url=payant |site=lunion.fr |périodique=Journal L'Union abonné |date=05-08-2020 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>, un service de vélo en libre service (ZébullO) composé de {{nobr|25 stations}} et 120 vélos électriques est disponible dans l’agglomération rémoise. Ce service est géré par la société Champagne Parc Auto<ref>{{lien web |titre=ZébullO, offre de vélo en libre-service<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.reims.fr/qualite-de-vie-environnement/stationnement-et-deplacements/zebullo-offre-de-velo-en-libre-service-4646.html |site=reims.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
Au cours de l’année 2020, la ville de Reims a fortement développé les SAS vélos. Il en existe maintenant 380 à Reims<ref>{{lien web |auteur1=Timothé Rouvière |titre=La mairie de Reims transforme les pistes cyclables |url=https://www.francebleu.fr/infos/transports/la-mairie-transforme-ses-pistes-cyclables-1595497981 |site=francebleu.fr |date=23-07-2020 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
En 2021, quelques pistes cyclables dites "sanitaires" à Reims ont été transformées en pistes cyclables.
===== Piétons =====
Comme pour les autres ville, après avoir voulu adapter la ville à la voiture, Reims inverse la logique des années 1970.
Si la première piétonisation importante date avec la place d'Erlon, des requalifications de parkings ont eu lieu ces deux dernières années : le parvis de l’hôtel de ville, le parvis de la basilique Saint-Remi, les Hautes promenades et récemment la place Museux<ref>{{lien web |auteur1=Alice Beckel |titre=Pas assez de place pour les piétons à Reims? La Ville se défend |url=https://www.lunion.fr/id251203/article/2021-04-22/pas-assez-de-place-pour-les-pietons-reims-la-ville-se-defend |accès url=payant |site=lunion.fr |périodique=Journal L'Union abonné |date=22-04-2021 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
==== Transports aériens ====
C’est le {{date-|30 octobre 1908}} que [[Henri Farman]], sur un [[biplan (avion)|biplan]] Voisin, réalise le premier vol de ville à ville de l’histoire de l’aviation, en reliant en {{nobr|20 minutes}} les {{unité|27|km}} qui séparent Reims du terrain du camp militaire de [[Châlons-en-Champagne]]<ref>{{Lien web|url=http://aviation.maisons-champagne.com/dir.php?centre=02-histoire&menu=02 |titre=1908 / 1er voyage en avion d’une ville à une autre |site=Champagne - Berceau de l'aviation du Monde |consulté le=29 novembre 2011}}.</ref>. La deuxième moitié du {{s-|XX
====
Depuis le 11 septembre 2020, [[Citiz]] a implanté son service d’autopartage à Reims. Il y a actuellement 8 voitures en libre-service disponibles à Reims et 6 entre Reims et Épernay<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=CITIZ - AUTOPARTAGE |url=https://www.reims-tourisme.com/commerce/citiz-autopartage/ |site=Reims Tourisme |consulté le=2023-08-15}}</ref>.
=== Quartiers ===
[[Fichier:Conseils quartier reims.svg|vignette|Les douze conseils de quartiers de Reims :
{{Légende/Début}}
{{Légende|#FFFF66|[[Quartier Barbâtre - Saint-Remi - Verrerie|Barbâtre - Saint-Remi - Verrerie]]}}
{{Légende|#94BD5E|[[Quartier Bois d'Amour - Porte de Paris - Courlancy|Bois d'Amour - Porte de Paris - Courlancy]]}}
{{Légende|#0099FF|[[Centre-ville de Reims|Centre-ville]]}}
{{Légende|#FF84C9|[[Quartier Cernay Jamin - Jean Jaurès - Épinettes à Reims|Cernay Jamin - Jean Jaurès - Épinettes]]}}
{{Légende|#ffcc99|[[Quartier Clairmarais - Charles Arnould|Clairmarais - Charles Arnould]]}}
{{Légende|#99ccff|[[Quartier Châtillons|Châtillons]]}}
{{Légende|#9999cc|[[Quartier Chemin Vert - Europe à Reims|Chemin Vert - Europe]]}}
{{Légende|#FF2338|[[Quartier Croix-Rouge – Croix du Sud|Croix-Rouge - Croix du Sud]]}}
{{Légende|#33CC66|[[Quartier La Neuvillette - Trois-Fontaines|La Neuvillette - Trois-Fontaines]]}}
{{Légende|#b3b3b3|[[Quartier Laon Zola - Neufchâtel - Orgeval à Reims|Laon Zola - Neufchâtel - Orgeval]]}}
{{Légende|#ff6633|[[Quartier Maison-Blanche - Sainte-Anne - Wilson à Reims|Maison-Blanche - Sainte-Anne - Wilson]]}}
{{Légende|#5C8526|[[Quartier Murigny|Murigny]]}}
{{Légende/Fin}}]]
La ville, en raison de son histoire et son environnement physique, est une commune avec des quartiers ayant une forte identité. Le centre-ville avec une dominante d'immeubles ''bourgeois'' reconstruits après la Première Guerre mondiale ; un quartier nouveau comme [[Quartier Châtillons|Châtillons]], créé dans les années 1970 sur les champs, avec des tours et des immeubles sur un plan radial avec la [[Tour des Argonautes]] comme centre ; la succession autoroute-Vesle-canal qui amène une séparation entre les deux côtés de cet axe (Sainte-Anne/Saint-Remi par exemple). En partie pour compenser cette situation, en {{date-|novembre 2008}}, les huit anciens [[conseil de quartier|conseils de quartiers]] sont passés à douze, avec un rôle d'écoute, de liaison et de proposition, et désormais sans réunion à huis clos<ref> [http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/182419/ Les conseils de quartier nouveaux sont arrivés | L'Union].</ref>.
=== Morphologie urbaine ===
Hormis la cathédrale qui culmine à {{unité|87|m}} (au clocher à l'Ange) et les quatre pylônes d'éclairage du stade Auguste-Delaune qui font {{unité|65|m}} de haut chacun, les immeubles les plus hauts de Reims sont<ref>PSS-archi, [http://www.pss-archi.eu/villes/FR-51454.html Reims], informations sur la morphologie urbaine de Reims.</ref> :
* [[Tour des Argonautes]] ''1969-1972'' {{nobr|17 étages}} {{unité|51|m}} ({{unité|65|m}} avec la sculpture lumineuse) {{coord| 49.22664|4.03545|format=dms long|name= Tour des Argonautes}} ;
* {{Numéro|77}}, [[Rue de la Maison-Blanche (Reims)|rue de la Maison-Blanche]] ''1970'' {{nobr|18 étages}} {{unité|59|m}} ;
* Tour Franchet-d'Esperey ''1970'' {{nobr|18 étages}} {{unité|59|m}} {{coord| 49.24207|4.01677|format=dms long|name= Tour Franchet d’Esperey}} ;
* {{Numéro|60}}, avenue du Général-Eisenhower ''1970'' {{nobr|17 étages}} {{unité|55|m}} {{coord| 49.23738|4.00544|format=dms long|name= Tour du Général Eisenhower}} ;
* Tour du Tyrol ''1965'' {{nobr|17 étages}} {{unité|54|m}} {{coord| 49.25401|4.06059|format=dms long|name= Tour du Tyrol}} ;
* {{Numéro|21}}, rue de la Méditerranée ''1969'' {{nobr|16 étages}} {{unité|52|m}} ;
* {{Numéro|143}}, [[rue de Courlancy]] ''1967'' {{nobr|15 étages}} {{unité|51|m}} ;
* {{Numéro|1}}, allée Antoine-Watteau ''1968'' {{nobr|16 étages}} {{unité|50|m}} {{coord|49.22635|4.01467|format=dms long|name= Tour Antoine Watteau}} ;
* {{Numéro|119}}, rue de Saint-Thierry ''1965'' {{nobr|16 étages}} {{unité|50|m}} ;
* {{Numéro|5}}, allée Yves-Gandon ''1968'' {{nobr|16 étages}} {{unité|50 m}} ;
* Tour allée de Lisbonne, allée de Lisbonne ''1970'' {{nobr|16 étages}} {{unité|50|m}} ;
* {{Numéro|3}}, rue Paul-Fort ''1960'' {{nobr|15 étages}} {{unité|50|m}} ;
* {{Numéro|5}}, rue Paul-Fort ''1960'' {{nobr|15 étages}} {{unité|50|m}} ;
* n°24, rue de Brazzaville ''1960'' 15 étages 50 m ;
* [[Liste des plus hauts bâtiments de Reims|Tour Géruzez]], 2 et 4 rue Hortense Sinzot ''1970'' {{nobr|15 étages}} {{unité|50|m}}.
=== Logement ===
[[Fichier:Panorama Crx Rge RMS.JPG|
Du fait de son potentiel touristique, Reims compte Il existe
45 % des logements à Reims sont des logements HLM. Une moyenne de {{nobr|919 nouveaux}} logements sont construits chaque année sur la période 2009 à 2020. Le nombre total de logements à Reims, en 2020, est de {{unité|105995}}<ref name=":0">{{Lien web |titre=Logement en 2020 − Logements et résidences principales en 2020 {{!}} Insee |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/7631186?sommaire=7631713#consulter |site=www.insee.fr |consulté le=2023-08-15}}</ref>. En 2020, parmi les résidences principales<ref name=":0" />, nous comptons :
* 27,19 % de propriétaires pour une moyenne nationale de 57,7 %<ref name=":1">{{Lien web |titre=Propriétaires – Locataires − Tableaux de l'économie française {{!}} Insee |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4277733?sommaire=4318291 |site=www.insee.fr |consulté le=2023-08-15}}</ref>;
Le taux par types d'habitation est en 2020<ref>{{Lien web |titre=Résidences principales selon le type de logement et le statut d'occupation en 2020 {{!}} Insee |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2012695#tableau-TCRD_003_tab1_departements |site=www.insee.fr |consulté le=2023-08-15}}</ref> de :
* autre type de logements : 1,98 % pour une moyenne nationale de 0,9 %.
=== Voirie ===
[[Fichier:ReimsFontaineSubé.jpg|
La ville est ceinturée par
Elle La révolution industrielle lui fait franchir cette ceinture par la création de la gare de Reims qui se fait hors les murs et des zones industrielles se font jour dans le quartier [[Quartier Clairmarais - Charles Arnould#
La construction du tramway remanie fortement la circulation urbaine sur l'axe zone commerciale du nord/centre
La ville est jalonnée de places et espaces verts. Les principales places de Reims sont :
* La [[place Drouet-d'Erlon]], plus longue place de France, que les Rémois appellent couramment place d'Erlon, située dans le centre-ville. En son milieu est érigée la monumentale [[fontaine Subé]], coiffée d'une Victoire ailée recouverte d'or qui a remplacé en 1983 le Génie en bronze enlevé par les Allemands lors de la [[Seconde Guerre mondiale]]. [[Fichier:Place Royale Reims 280508 01.jpg|vignette|Place Royale avec en fond la sous-préfecture et la cathédrale.]]
* L'une des plus belles [[place Royale (Reims)|places Royales]], où se dresse une statue de [[Louis XV de France|Louis XV]] réalisée par [[Jean-Baptiste Pigalle]].
* La [[Place du Cardinal-Luçon]], parvis de la cathédrale, est quant à elle distinguée par une [[Statue équestre de Jeanne d'Arc (Paul Dubois)|statue équestre de Jeanne d'Arc]].
* La [[place de la République (Reims)|place de la République]] entourée du monument aux morts, des [[Halles centrales de Reims|halles Boulingrin]] et de la [[porte de Mars]].
* La [[place des Droits-de-l'Homme]], située sur les grands boulevards ceinturant le centre et servant de portes d'entrée dans le cœur de Reims.
* La [[Place du Forum (Reims)|place du Forum]], où se trouvent une [[Cryptoportique de Reims|galerie gallo-romaine semi-enterrée]], ainsi que l'[[Musée-hôtel Le Vergeur|hôtel Le Vergeur]].
<gallery gallery="" mode="packed" caption="Places de Reims">
Fichier:Reims Fontaine Subé 2.jpg|Place d'Erlon.
Fichier:Galerie galo-romaine de la Place du Forum.jpg|Galerie gallo-romaine de la Fichier:Place Royale 2.jpg|Place Royale.
Fichier:Statue de Jeanne d'Arc 2.jpg|Statue de Jeanne d'Arc [[place du Cardinal
</gallery>
=== Projets d'aménagement ===
==== La Reims Arena ====
Parmi le projet de Reims Grand Centre, la salle événementielle (nommée provisoirement ''Reims Arena''), située sur le site dit ex-sernam est en cours de construction.
L'équipe élue pour la construction, l'exploitation et la maintenance de l'équipement est un groupement entre [[Eiffage]] et [[GL Events]], avec comme architectes [[Jean-Michel Wilmotte]] pour l’aréna<ref>{{Lien web|titre=Reims Arena: c’est parti !|url=https://www.refletsactuels.fr/2018062518792-reims-arena-cest-parti/amp/|site=refletsactuels.fr|consulté le=2018-06-25}}.</ref> :
* Configuration concert / spectacle : {{nombre|9015|places}}
* Configuration basket : {{nombre|5500|places}}
* Configuration convention : {{nombre|2029|places}}
Le chantier de la Reims Arena a débuté en septembre 2019 et la salle sera livrée en octobre 2021.
==== Aménagement du quartier Clairmarais ====
{{Section à sourcer|date=novembre 2020}}
Reims a par ailleurs, ces dernières années, transformé le quartier Clairmarais, construit au-delà de la [[Gare de Reims|gare Centre]].
Ces terrains, proche du [[centre-ville]], sont devenus avec la réalisation de la ligne de TGV Est ouverte en 2007, un enjeu important pour le développement de la ville. C’est alors que sort de terre un nouveau quartier d’affaires avec {{unité|30000|m{{exp|2}}}} de surfaces de bureaux à proximité de la gare pour un programme qui à terme devra en compter plus du double.
Cette opération est aussi en relation avec le réaménagement de la gare desservie par le nouveau tramway et une ouverture sur ce quartier en pleine rénovation.
==== Rénovation Urbaine ====
La ville de Reims s'est également investie dans la rénovation urbaine de ses quartiers de grands ensembles, comme Croix-Rouge<ref>[https://lunion.fr/id238724/article/2021-03-07/reims-croix-rouge-la-violence-perdure-malgre-le-lifting-du-quartier Reims: à Croix-Rouge, la violence perdure malgré le lifting du quartier], lunion.fr, 7 mars 2021.</ref>, Wilson, ou Orgeval.
==== La communauté d´agglomération ====
Le {{Date-|1 janvier 2017}} Reims Métropole est devenue une [[communauté urbaine]] avec {{nobr|144 communes}} et {{unité|298046|habitants}}. Le projet a été amendé le {{Date-|12 octobre 2015}}, avant cette date, il était prévu d'abord de fusionner Reims, Châlons, Épernay mais ce projet a été annulé. Le préfet a ensuite présenté le projet de fusion de Reims et Châlons mais il ne prenait pas en compte le centre commercial de [[Thillois]]. Le maire a finalement présenté le projet du Grand Reims. Il y a aujourd'hui {{nobr|9 communautés}} de communes et {{unité|300000|habitants}} regroupés. Des pôles de proximité sont mis en place dans la communauté urbaine<ref>[https://www.grandreims.fr/le-grand-reims/pourquoi-une-communaute-urbaine Grand Reims Communauté urbaine]</ref>.
== Toponymie ==
Le nom donné par [[Jules César|César]] à l'[[oppidum]] des Rèmes est ''Durocortorum''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Maurice Crubellier|titre=Champagne Ardenne|éditeur=Christine Bonneton Editeur|année=|passage=14|isbn=}}.</ref>. Elle est indiquée comme ''Durocortoro'' sur la [[table de Peutinger]]<ref>{{en}} [http://www.cambridge.org/us/talbert/talbertdatabase/TPPlace609.html Durocortoro] - [[université de Cambridge]].</ref> (segment I) ainsi que sur l'''[[Itinéraire d'Antonin]]''<ref>{{Ouvrage|langue=la|prénom1=Gustav Friedrich Constantin|nom1=Parthey|prénom2=Moritz Edward|nom2=Pinder|titre=Itinerarium Antonini Augusti et Hierosolymitanum|lieu=Berlin|éditeur=F. Nicolai Berolini|année=1848|passage=170|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=s0oMAAAAYAAJ}}.</ref>.
Il s'agit d'une forme [[latin]]isée d'un mot [[langue gauloise|celtique]] (gaulois) composé des éléments de ''Duro-'' (de ''duron'' « porte, marché clos, place, forum » > « ville close, bourg »<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Xavier |nom1=Delamarre |préface=[[Pierre-Yves Lambert]] |titre=Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux celtique continental |lieu=Paris |éditeur=Errance |année=2003 |pages totales=440 |passage=156 |isbn=2-87772-237-6}}.</ref>) et ''-cor-t'' (« centre, ville, capitale ») et désignant le chef-lieu des Rèmes comme la « forteresse circulaire »<ref>[[Auguste Longnon]], ''Noms de lieux'', pages 926 et suivantes{{référence incomplète}}.</ref> ou plutôt ''cortorum''<ref>Xavier Delamarre, {{op. cit.}}</ref>, de sens obscur.
Le nom actuel est attesté sous les formes ''Rementium'' en 314, ''Remos'' vers l'an 400, ''Rains'' en 1277, ''Remps'' et ''Rems'' en 1284, puis ''Rein'' en 1292<ref>{{Ouvrage|prénom1=Ernest|nom1=Nègre|titre=Toponymie générale de la France|volume=1|lieu=Genève|éditeur=[[Librairie Droz]]|année=1991|pages totales=480|passage=252|isbn=978-2-600-02884-4|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rsNpi7IVulEC&pg=PA156&q=Reims}}.</ref>.
Il dérive de celui de la tribu des [[Rèmes]] d'une forme ''Remos'' qui remplace celui de ''Durocortorum'', selon un processus régulier en Gaule à l'époque du [[Bas Empire|Bas-Empire]] (voir [[Paris]], [[Lisieux]], [[Bayeux]], etc.).
Au {{s-|VI
== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de Reims}}
[[Fichier:Diorite-Reims-Damour 2.jpg|vignette|<center>Hache polie en [[diorite]] - [[Néolithique]] – Reims – [[muséum de Toulouse]].</center>]]
[[Fichier:Tombeau de Jovin Musée Saint-Remi 90208 01.jpg|vignette|Tombeau de [[Flavius Jovin|Jovin]], musée Saint-Remi.]]
[[Fichier:Cathedral Notre-Dame de Reims, France.jpg|vignette|redresse|Vue de la face principale de la [[Cathédrale Notre-Dame de Reims|cathédrale]].]]
[[Image:Campagne Belges -57.png|vignette|Le territoire des Rèmes (REMI) lors de la [[Bataille de l'Aisne (-57)|bataille de l'Aisne]] en -57.]]
=== La région de Reims à la préhistoire ===
Les premières traces d'implantation humaine dans les environs de Reims remontent au [[Néolithique]] et au [[Chalcolithique]] (fin du {{-mi-|III}}). Des champs d'urnes de l'[[âge du bronze]] y ont été retrouvés. La vallée de la Vesle a connu une occupation assez dense durant l'[[âge du fer]]. Il ne reste cependant que très peu de vestiges de ces époques sur le site de l'actuelle Reims.
=== L'Antiquité ===
{{Article connexe|Rèmes}}
==== Durocortorum, ''oppidum'' rème ====
Il n'existe que peu d'informations sur ce qu'était ''Durocortorum'' avant l'arrivée des [[Romains]] puisque les Gaulois se transmettaient oralement le savoir<ref>{{Harvsp|Geruzez|1817|p=24}}.</ref>. Elle était cependant considérée comme la « dernière cité civilisée » au nord<ref name="hist25">{{Harvsp|Geruzez|1817|p=25}}.</ref>.
Si on a cru un temps que le site du « Vieux Reims », situé sur les actuelles communes de [[Variscourt]] et [[Condé-sur-Suippe]]<ref>{{Chapitre|auteur=Jean-Luc Massy|titre chapitre=Circonscription de Picardie|titre ouvrage=Gallia|volume=41|éditeur=[[CNRS Éditions]]|année=1983|lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/galia_0016-4119_1983_num_41_2_1894|passage=236}}.</ref>, était le chef-lieu des [[Rèmes]] et fut déplacé ensuite sur le site de Reims, les dernières recherches infirment cette hypothèse. En effet, l'emplacement actuel de Reims est au croisement d'une quinzaine de routes gauloises et les fouilles les plus récentes tendent à prouver que le site actuel de Reims était déjà un centre important à l'époque gauloise<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Robert|nom1=Neiss|titre=Reims/Durocortorum, ville gauloise ? Hypothèses pour une nouvelle problématique des origines de l’agglomération|périodique=Gallia. Archéologie des Gaules|volume=79|numéro=1|date=2022-11-01|issn=0016-4119|doi=10.4000/gallia.6520|lire en ligne=https://journals.openedition.org/gallia/6520|consulté le=2023-09-09|pages=25–36}}</ref>.
==== Les Rèmes et Rome ====
{{Article détaillé|Guerre des Gaules#Campagne contre les Belges{{!}}Campagne contre les Belges lors de la Guerre des Gaules}}
Voyant l'avancée de l'armée de [[Jules César|César]] en Gaule, les [[Belges]] s'unirent pour repousser cette invasion. Les [[Rèmes]] restèrent en dehors de la coalition et décidèrent de s'allier avec
En
Sous [[Auguste]], leur territoire fut placé dans la province de Belgique dont ''{{langue|la|Durocortorum}}'' devint la capitale. La ville des Rèmes devient alors l'une des plus grandes villes de l'Empire romain et la plus grande ville de la Gaule romaine, avec une superficie estimée à {{unité|600|ha}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Magalie|nom1=Cavé|prénom2=Philippe|nom2=Rollet|prénom3=Régis|nom3=Bontrond|titre=Reims antique, acquis et perspectives|périodique=Gallia. Archéologie des Gaules|volume=79|numéro=1|date=2022-11-01|issn=0016-4119|doi=10.4000/gallia.6499|lire en ligne=https://journals.openedition.org/gallia/6499|consulté le=2023-04-09|pages=7–24}}</ref>. Elle est organisée autour d'un cardo (avenue de Laon), dont l'axe reliait Lille à Genève, et un decumanus, reliant Nantes à Coblence. À son intersection se trouvait le forum. Cette organisation, mise à mal à la fin de l'empire, continuera néanmoins de dicter l'urbanisme de Reims jusqu'au {{s-|XVIII}}. La place du forum demeurera un lieu de marché jusqu'au {{s-|XX}}. Redécouvertes en 1838, ses substructures, un [[Cryptoportique de Reims|cryptoportique]], sont aujourd'hui sont dégagées et visibles<ref>{{Article|auteur=Bernard Fourqueray|titre=Reims, du Forum au cryptoportique. Un projet pour un souvenir|périodique=Bulletin Monumental|date=1993|volume=151|numéro=1|pages=73-87|url texte=https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1993_num_151_1_3326}}.</ref>.
Au Bas-Empire, une muraille est construite pour défendre la ville : la surface enclose réduit considérablement la superficie de la ville ({{nobr|35 ha}})<ref>[[Gérard Coulon]], ''Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C.'', Paris : Errance, 2006. Collection ''Hespérides'', {{ISBN|2-87772-331-3}}, {{p.|21}}.</ref>. En 357 et en 366, des [[Invasions barbares|invasions germaniques]] sont repoussées dans la région avant qu'elles n'atteignent Reims. Mais en 406, les [[Vandales]] s'emparent de la ville et la pillent. Les Rémois sont réfugiés alors dans l'église [[Christianisme|chrétienne]] et l'évêque [[Nicaise (évêque de Reims)|saint Nicaise]] est décapité sur le seuil de sa cathédrale<ref group="N">Une dalle dans la nef de la cathédrale actuelle en indique l'emplacement.</ref>. Et en 451, ce sont les [[Huns]] qui attaquent la ville.
=== Le Moyen Âge ===
Le christianisme apparaît au milieu du {{s-|III}} grâce à l'[[Sixte de Reims|évêque Sixte]] et une première cathédrale est élevée au {{s-|IV}} mais ce n'est qu'au {{s-|V}} que l'emplacement actuel commence à être occupé par l'Église qui y installe d'abord un ensemble épiscopal puis plusieurs cathédrales qui se succèdent jusqu'à celle qui existe aujourd'hui<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-reims.fr/fr/tourismechampagne/decouverte-de-reims/la-ville-medievale/index.html|site=site de la ville de Reims|titre=La ville médiévale|consulté le=31 octobre 2011}}.</ref>.
À l'époque [[mérovingiens|mérovingienne]], [[Remi de Reims|
En 511, Reims devient la capitale du [[Austrasie|royaume d'Austrasie]], le « pays des [[Francs]] de l'est »<ref group="N">Le ''royaume de Reims'' deviendra le ''royaume de [[Metz]]'', sa seconde capitale, après 561.</ref>. {{noble|Thierry Ier}} y fixe sa cour. L'histoire du royaume, notamment sa rivalité avec la [[Neustrie]], est longuement dépeinte par l'historien des Francs Grégoire de Tours<ref>Grégoire de Tours, ''Histoires des Francs'', livre V, 14.</ref>. Ce royaume, qui peut être considéré comme le berceau de la [[Carolingiens|dynastie carolingienne]]<ref name="RL96">Régine Lejan, « ''Austrasien - Versuch einer Begriffsdefinition.'' » dans ''Die Franken. Wegbereiter Europas''. Catalogue de l'exposition du Reiss-Engelhorn-Museen 8 septembre 1996 - 6 janvier 1997, [[Éditions Philipp von Zabern]], Mainz, 1996 ({{p.|222-226}}).</ref>, couvrait le nord-est de la France actuelle, les bassins de la Meuse et de la [[Moselle (rivière)|Moselle]], jusqu’aux bassins moyen et inférieur du [[Rhin]]. En 719, Reims, l'ancienne capitale austrasienne, est démantelée par [[Charles Martel]] ; un grand nombre de monuments rappelant son ancienne puissance et sa prospérité de l'[[époque gallo-romaine]] disparaissent. Le territoire qui s’étend de Reims au Rhin entre alors en sommeil et disparaît en 751, avec le dernier roi mérovingien, pour être intégré dans l'[[empire carolingien]], réuni par [[Pépin le Bref]] et [[Charlemagne]]<ref name="MP90">{{source insuffisante|MP90}}.</ref>. En 804, l'empereur Charlemagne, couronné à [[Rome]] quatre ans plus tôt, y reçoit le pape {{noble|Léon III (pape)}}. En 816, son fils [[Louis le Pieux]], y est couronné empereur par le pape {{noble|Étienne IV (pape)}}. En 882 à l'approche des Vikings, l'archevêque de Reims [[Hincmar de Reims|Hincmar]] se réfugie à [[Épernay]], où il meurt. Les Vikings assiégèrent Reims, sans succès, mais incendièrent les villages voisins.
En 945, le roi des Francs {{noble|Louis IV d'Outremer}} rassemble une armée de Normands, ravage le [[Vermandois]] puis aidé d'[[Herluin de Montreuil]], d'une partie des soldats d'{{noble|Arnoul Ier de Flandre}}, de l'évêque [[Artaud de Reims]], le comte Bernard et son neveu Théodoric, il vint mettre le siège devant Reims, ravager les moissons, piller et brûler les villages alentour et ruiner les églises<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k946024/f571.item.texteImage Histoire de l'Église de Rheims , par Flodoard, {{p.|555}}].</ref>.
Vers l'[[An mille|an mil]], l'archevêque de Reims, Gerbert d'Aurillac, est élu pape sous le nom de {{noble|Sylvestre II}}.
En 1119, la ville reçoit un [[concile]].
En 1143, la ville obtient des franchises [[commune (Moyen Âge)|communales]], qui lui sont retirées peu après<ref>André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux {{s2-|XI|XII}}, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » dans Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), « Bonnes villes du Poitou et des pays charentais ({{sp-|XII|-|XVIII|s}}) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999 », publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] dans ''Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers'', {{5e|série}}, tome VIII (2002), Poitiers. {{ISBN|2-9519441-0-1}}, {{p.|20}}.</ref>. Au {{s-|XIII}}, la ville s'entoure d'un nouveau mur, qui englobe la cité et le bourg Saint-Rémy, qui avait été fortifié dès le {{s-|X}}<ref>{{Atlas des villes et villages fortifiés en France|5}}.</ref>.
==== Naissance du conseil de ville ====
Le
Reims suivit ce mouvement. Pour
En {{date-|juin 1358}}, les Rémois sont entrés dans l’illégalité en portant à leur tête six notables qui ont prétendu gouverner la ville. Le {{date-|9 septembre 1358}}, une lettre du [[régence|régent]] du royaume confirme cet acte et reconnaît les administrateurs élus du peuple : « ''… lesdits habitans'' […] ''aient entre eulz, du commun consentement de tous les habitans'' […] ''esleu six bonnes et convenables personnes pour prendre garde des ouvrages et nécessitez, seurté et tuition de la ville…'' »<ref>
La guerre a permis la pérennité du conseil de ville en le rendant indispensable, d’où sa présence encore à notre époque. Les prérogatives du conseil de ville concernaient à ses débuts uniquement la défense. À cette date le processus de formation du conseil est loin d’être arrivé à son terme et c’est durant la guerre de Cent Ans que les institutions urbaines connaissent un nouveau progrès : elles s’imposent<ref>Haramila Boufenghour, ''Le Conseil de ville rémois dans la première partie du {{s-|XV
=== La Renaissance ===
Le grand chantier municipal, après la guerre de Cent Ans était la réfection de la muraille d'enceinte. <br />Les débuts de la [[Réforme protestante]] à Reims se virent à partir de 1559 en des châteaux amis mais des rixes arrivèrent lorsque les réunions étaient publiques ; des sommités sont venues à Reims comme [[Théodore de Bèze]]. La réaction de la [[Ligue catholique (France)|ligue]] est importante par l'intermédiaire de la [[
Après l'accord de [[Paul III]] en 1547, l'[[université de Reims Champagne-Ardenne|université de Reims]] est créée en 1548 par le [[Charles de Lorraine (1524-1574)|cardinal de Lorraine]] qui vient d'obtenir l'accord du roi ; le collège des Bons enfants commence par un enseignement d'arts, puis de théologie et ensuite de droit et de médecine ; en 1567 les élèves du séminaire peuvent suivre les enseignements de la faculté. Les [[jésuites]] ouvrent aussi un enseignement à Reims.
En 1562, le [[massacre de Wassy]] active une nouvelle phase armée entre les [[catholiques]] et les [[protestants]]. Même si les affrontements armées sont rares, les troupes ravagent la campagne et obligent les gens à se réfugier dans l'enceinte de la ville. La ligue renforce son emprise sur la ville par [[Louis de Lorraine (1575-1621)|Louis de Lorraine]] et [[Antoine de Saint-Paul|Antoine de Saint-Pol]] alors que [[Châlons-en-Champagne|Châlons]], gouverné par Joachim de Dinteville, est fidèle au roi [[Henri III de France|Henri III]]. Mais Reims finit par faire sa soumission à [[Henri IV de France|Henri IV]], qui fut, faut-il le dire, sacré à [[Chartres]], et le [[château de la Porte de Mars]] fut détruit comme symbole de la ligue. Troubles et accalmies se succèdent avec les [[Prince de Sedan|princes de Sedan]] et les [[ducs de Lorraine]], jusqu'au [[traité de Liverdun]] de 1632.
=== L'Époque moderne ===
C'est en ce temps que la ville se dote à partir de 1757 d'un espace pour bâtir la [[place Royale (Reims)|place royale]] sous l'impulsion de [[Daniel-Charles Trudaine|Trudaine]] et [[Jean-Gabriel Legendre|Legendre]], de 1627 d'un [[Hôtel de ville de Reims|hôtel de ville]], de fontaines comme celles données par [[Jean Godinot]]. Il y a des constructions prestigieuses comme le [[Palais du Tau (Reims)|palais archiépiscopal]] à partir de 1498, le [[collège des Jésuites de Reims]].
C'est une ville qui attire le commerce lointain par ses quatre foires, celle de [[Pâques]], [[
=== La Révolution française ===
L'université de Reims est un grand centre de formation qui voit passer des hommes qui feront leur chemin comme [[Jacques Pierre Brissot|Brissot]], [[Georges Couthon|Couthon]], [[Georges Jacques Danton|Danton]], [[Jérôme Pétion de Villeneuve|Pétion]], [[Pierre-Louis Prieur|Prieur de la Marne]]
Le bailliage envoie des [[Liste des députés aux États généraux de 1789, par ordre, bailliage et sénéchaussée|députés de Reims]] qui ne se font pas entendre pour leur véhémence. Elle n'est pas une ville meneuse pendant la [[Révolution française]], elle subit surtout les périodes de disette avec une émeute de la faim le {{Date-|11 mars 1789}}, pendant l'hiver 1793/1794 il y eut des réquisitions et l'on s'en prit aux accapareurs, ou supposés tels, il y eut une autre famine l'hiver suivant qui mit près du tiers de la population au rang d'indigents. Les [[Décret des biens du clergé mis à la disposition de la Nation|édifices des religieux furent mis en vente]] et la [[Cathédrale Notre-Dame de Reims|Cathédrale de Reims]] transformée en grange à fourrage par le [[Jean-Baptiste Bô|représentant Bô]]. La [[Sainte Ampoule]] détruite et les reliques de [[Remi de Reims|saint Remi]] brûlées en place publique. Le curé constitutionnel Jules-Armand Seraine aurait sauvé une part de ses reliques.
Les [[massacres de Septembre]] font neuf morts à Reims, tués le {{Date-|3 septembre 1792}} par des volontaires parisiens rejoignant l’armée en campagne contre les [[Prussiens]] qui venaient de faire tomber [[Verdun (Meuse)|Verdun]]<ref>[[Frédéric Bluche]], ''Septembre 1792. Logiques d'un massacre'', Paris, Robert Laffont, 1986, {{ISBN|2-221-04523-8}}, {{p.|103}}.</ref>.<br />La [[guillotine]] a fonctionné quatre fois pendant la Révolution<ref>Michel Thibault, ''Reims et ses quartiers'', édition Alan Sutton, page 13.</ref>.
=== Le {{s-|XIX}} ===
Le début du {{s-|XIX}} est marqué par la [[Bataille de Reims (1814)|Bataille de Reims]] qui a lieu le 13 mars 1814 entre les troupes françaises et les troupes russes et prussiennes, où les troupes françaises, conduites par Napoléon {{Ier}}, furent victorieuses.
En 1840, une décision historique est prise pour Reims qui va démolir ses remparts (début de la destruction).
Au {{s-|XIX}}, de nombreux aménagements d'infrastructures sont réalisés : en 1848 sont inaugurés le [[Halte nautique de Reims|premier port de Reims]] et la section du [[canal de l'Aisne à la Marne]] entre Berry-au-Bac et Reims. À partir de 1851, le pavage des rues est généralisé comme l’aménagement de trottoirs. En 1852 débute la construction du réseau des égouts de la ville. L’embranchement ferroviaire d’Épernay à Reims est ouvert en 1854 par la [[Compagnie des chemins de fer de l'Est]], et en 1858 la [[gare de Reims]] est mise en service lors de l'ouverture de la section Reims – Rethel. En 1872 sont créées deux premières lignes d'omnibus à cheval.
De nombreux établissements à caractères publics sont construits : en 1839 est achevé le [[Palais de justice de Reims|Palais de justice]] dont la construction avait commencé en 1829. Le cimetière du Sud est ouvert en 1843. En 184, la gendarmerie et la prison, situées à l'arrière du palais de justice, sont achevées et resteront en activité jusqu'en 1906. En 1860, le [[Square Colbert (Reims)|square Colbert]] est réalisé sous forme de jardin à l'anglaise en séparant les promenades en deux entités. En 1866, les travaux de construction d'une École Professionnelle démarrent sur le site qui devient par la suite le [[Lycée Hugues-Libergier|lycée Libergier]].
En 1867 sont construits le [[Cirque de Reims|Cirque]] et le manège de Reims. Le 3 mars 1873, l'[[Opéra de Reims]] est inauguré, construit par l'architecte rémois [[Alphonse Gosset]] avec la collaboration de Narcisse Brunette et Ernest Leclère. De 1875 à 1881 s'étend la construction de l’[[Église Sainte-Geneviève de Reims|église Sainte-Geneviève]] par l’architecte [[Ernest Brunette]]. En 1879, la [[Synagogue de Reims|synagogue]] est inaugurée. En 1887, Ernest Brunette édifie le bâtiment de la Caisse d’épargne. En 1896, une [[Statue équestre de Jeanne d'Arc (Paul Dubois)|statue équestre de Jeanne d'Arc]] du sculpteur français [[Paul Dubois (sculpteur français)|Paul Dubois]] est inaugurée par [[Félix Faure]] sur le parvis où elle tourne le dos à la [[cathédrale Notre-Dame de Reims]], figurant la sortie de Jeanne d'Arc de l'édifice juste après le sacre de Charles VII. Elle est aujourd'hui visible sur la place du Cardinal-Luçon.
Le {{s-|XIX}} est considéré comme le point culminant de l'industrie textile à Reims et le début du développement des futures grandes maisons de champagne.
Pendant le {{s-|XIX}}, la ville de Reims est occupée à deux reprises : une première fois par les troupes russes après l'abdication de Napoléon {{Ier}} le 6 avril 1814 , puis une deuxième fois par les Prussiens qui entrent dans Reims le 4 septembre 1870. Ils y resteront jusqu'au mois de novembre 1872, car bien que le [[Traité de Francfort]] soit signé en 1871, Reims devient le siège du gouvernement allemand pour le Nord de la France en charge
du payement de l'indemnité de guerre.
=== Le {{s-|XX}} ===
[[Fichier:ND 3 - REIMS - Vue générale prise de la Gare.JPG|vignette|Reims vers 1900. Noter, à gauche du cliché, le [[tramway]] tracté par un cheval du [[Ancien tramway de Reims|premier réseau de tramway]] de la Ville. Il sera remplacé par un tramway électrique à partir de 1900.]]
[[Fichier:INCONNU 75 - REIMS - Rue de Vesle. Passerelle sur le Canal.JPG|vignette|La [[rue de Vesle]] et la passerelle au-dessus du [[Canal de l'Aisne à la Marne|Canal]], vers 1910.]]
Le début du {{s-|XX}} est marqué par de retentissants événements aériens qui font de Reims l'un des berceaux de l'aviation dans le monde<ref>[http://www.ville-reims.fr/fr/sport/memoire-du-sport/l-aviation/index.html Présentation sur le site de la mairie].</ref>. C’est dans la plaine située au nord de Reims, à l’emplacement de l’ancienne [[Base aérienne 112 Reims-Champagne|base aérienne 112]], que sont organisés certains de ces événements :
* le {{Date-|21 septembre 1901}}, sur une esplanade longue de {{unité|1350|m}} et large de {{unité|800|m}}, a lieu la cérémonie mettant fin aux [[Grandes manœuvres de l'Est de 1901|grandes manœuvres militaires de l’Est]] et au cours de laquelle le tsar [[Nicolas II de Russie]], en présence du président de la République [[Émile Loubet]], passe les troupes en revue – un peu plus de cent mille hommes ;
* le premier voyage aérien de l'histoire mondiale de l'aviation effectué par [[Henri Farman]] le {{date-|30 octobre 1908}} entre [[Bouy]] et la Cité des Sacres (vingt-sept kilomètres), première ''Grande semaine d'aviation de la Champagne'' organisée du [[22 août|22]] au {{Date-|29 août 1909}} (premier ''[[Meeting aérien|meeting]]'' international d'aviation), seconde ''Grande semaine d'aviation de la Champagne'' organisée en juillet 1910, concours d'aéroplanes militaires de Reims d'octobre et {{date-|novembre 1911}} (autre première mondiale) et coupe internationale d'aviation de vitesse Gordon-Benett des [[27 septembre|27]], [[28 septembre|28]] et {{Date-|29 septembre 1913}} remportée par le Rémois [[Maurice Prévost]] avec {{unité|203|km/h}}.
La [[garnison de Reims]], importante depuis la fin du {{s-|XIX}}, est, au siècle dernier, le lieu de stationnement de nombreuses formations militaires. Celles-ci totalisent plusieurs milliers de soldats logés dans de nombreuses [[caserne (militaire)|casernes]] : caserne Colbert ([[Boulevard de la Paix (Reims)|boulevard de la Paix]]), caserne Jeanne-d'Arc (boulevard Pommery), casernes Neufchâtel et Maistre ([[rue de Neufchâtel]]). Seule la caserne Colbert a été préservée. Depuis 2012, elle fait l'objet d'importants travaux destinés à la convertir en bureaux, logements et commerces.
{{article détaillé|Garnison de Reims}}
{{clr|right}}
==== Première Guerre mondiale ====
[[Fichier:CCCC 325 - CROQUIS DE GUERRE 1915 - Les Rémois quittant la Ville pendant le bombardement.JPG|vignette|gauche|L'évacuation des Rémois par les [[Chemins de fer de la Banlieue de Reims|CBR]], en 1915.]]
[[Fichier:Shell Explosion Cathedral at Rheims.jpg|vignette|Bombardement de la [[cathédrale Notre-Dame de Reims|cathédrale]] en septembre 1914.]]
[[Fichier:France, Reims and its cathedral, 1916.jpg|vignette|gauche|Reims en 1916.]]
[[Fichier:ND - MATOT 74 - Campagne de 1914 - Les troupes sénégalaises à Reims défilant sous la Porte de Paris.JPG|vignette|Défilé de [[tirailleurs sénégalais]] sous la [[Porte de Paris (Reims)|porte de Paris]], en 1914.<br />En 1924, la ville de Reims construit ''Le Monument aux Héros de l’Armée Noire'', inauguré le {{date-|13 juillet 1924}} par [[Édouard Daladier]] ministre des colonies, pour rendre hommage aux soldats noirs qui ont défendu la ville en 1918<ref>[http://www.ville-reims.fr/fileadmin/documents/Archives/SITE_SERVICEED_MONUMTEXTE.pdf Le Monument aux Héros de l’Armée Noire], sur le site de la Ville de Reims.</ref>{{,}}<ref group="N">Inauguré le {{date-|13 juillet 1924}} par Édouard Daladier, ministre des colonies, il était l’œuvre du statuaire [[Paul Moreau-Vauthier]] et de l’architecte [[Auguste Bluysen]]. Constitué d’un socle en granit rapporté d’Afrique, les noms des principales batailles au cours desquelles les troupes africaines avaient été engagées pendant la Première Guerre mondiale y étaient gravés. Il était surmonté d’un bronze représentant le groupe de soldats africains du [[Corps d'armée colonial|Corps d’armée colonial]].</ref>.]]
La [[Première Guerre mondiale]] détruit une très grande partie de la ville. La [[cathédrale Notre-Dame de Reims|cathédrale Notre-Dame]] est bombardée par des obus à partir du {{Date-|4 septembre 1914}}<ref name="bombcath">{{chapitre|nom1=Capitan|prénom1=Louis|titre chapitre=Les destructions produites à la cathédrale de Reims par le bombardement allemand, observations nouvelles|titre ouvrage=Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, {{59e|année}}|numéro d'édition=1|année=1915|passage=37-44|doi=10.3406/crai.1915.73514|lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1915_num_59_1_73514|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>. C'est ce jour que les Allemands entrent dans Reims et occupent la ville jusqu'au {{date-|13 septembre 1914-}}. Durant cette période des obus français touchent le monument. Cependant, après la bataille de la Marne, les Français reprennent la cité<ref name="INAcath">{{Lien web|url=http://www.ina.fr/fresques/jalons/fiche-media/InaEdu02001/le-reconstruction-d-un-monument-martyr-la-cathedrale-de-reims.html|titre=La reconstruction d'un monument martyr, la cathédrale de Reims|date=18 octobre 1937|site=[[Institut national de l'audiovisuel|INA]]|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>. Ce sont les [[17 septembre|17]], [[18 septembre|18]] et [[19 septembre]] que les bombardements allemands sont les plus violents<ref>{{Ouvrage |auteur1=Louis Capitan|titre=« Les destructions produites à la cathédrale de Reims par le bombardement allemand, observations nouvelles », », dans Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, {{59e}} année, 1915, {{1re}} éd.|éditeur=|année=1915|pages totales=p. 37-44|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1915_num_59_1_73514}}.</ref>. Un échafaudage, présent pour la restauration de la tour nord de la façade, ainsi que les combles de la grande nef et de l'abside, s'enflamment. De nombreuses sculptures et vitraux sont réduits en cendres, de même pour le toit, la charpente et le reste de l'édifice. Le {{Date-|7 avril 1917}}, la ville est bombardée, on comptabilise {{unité|20000|obus}}<ref>http://archives.cotesdarmor.fr/pdf/14-18_fiches_theme2.pdf.</ref>. Elle est par la suite gravement endommagée par de constants bombardements allemands jusqu'en 1918. Ce sont au total {{nobr|300 obus}} qui sont tombés sur la cathédrale. À la fin de la guerre, seul le gros œuvre avait résisté au pilonnage des obus<ref name="INAcath"/>.
[[Fichier:Baudet 92 - REMS - Reconstruction - Rue de Vesle - Vesle Street.JPG|vignette|Une rame du [[Ancien tramway de Reims|tramway de Reims]] circule dans la [[rue de Vesle]] reconstruite.]]
À la fin de la guerre la ville est détruite à plus de 60 %<ref>{{chapitre|nom1=Cochet|prénom1=François|titre chapitre=La reconstruction de Reims après 1918|titre ouvrage=Vingtième Siècle|collection=Revue d'histoire|numéro dans collection=22|mois=avril-juin|année=1989|passage=145-147|doi=10.3406/xxs.1989.2141|lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/xxs_0294-1759_1989_num_22_1_2141|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>, à l'instar de la cathédrale. Reims, « ville martyre », devient alors un symbole pour la France entière. Aujourd'hui encore, on peut lire les traces de la Grande Guerre à Reims avec les stigmates et les rustines. Si les premières sont les marques laissées par les obus sur le bâti urbain (notamment visibles sur une des parois de la cathédrale, sur la façade de la gare…), les deuxièmes sont ces incrustations destinées à reboucher les petits trous d'obus. On en trouve sur de nombreux bâtiments publics (lycée Jean-Jaurès) et privés<ref>Yohann Chanoir, « Traces de guerre », dans Jean-François Boulanger, et ''alii'', ''Reims 14-18. De la guerre à la paix'', Strasbourg, La Nuée Bleue, 2013, {{p.|184-187}}.</ref>.
==== Reconstruction de l'entre-deux-guerres ====
En 1918, Reims est la « ville la plus meurtrie de France »<ref>Yann Harlaut, « La ville la plus meurtrie de France », dans Jean-François Boulanger, ''Reims 14-18. De la guerre à la paix, Strasbourg'', La Nuée Bleue, 2013, {{p.|153-164}}.</ref>, ce qui lui vaut l'expression de « ville martyre<ref>{{Lien web |titre=1918-1924 : Reims, ville martyre - Ép. 2/4 - Après 1918, l'ombre de la guerre |url=https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/apres-1918-lombre-de-la-guerre-24-reims-ville-martyre-1918-1924 |site=France Culture |consulté le=2022-04-03}}.</ref>». Après la guerre, un grand débat s'amorce
Durant la première Reconstruction de Reims, les architectes mettent l'accent sur la richesse des détails des bâtiments. Ainsi les édifices urbains sont reconstruits en béton, comme la cathédrale Notre-Dame de Reims qui est rebâtie en béton armé<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Juliette Garnier |titre=Après la Première Guerre mondiale, Reims a reconstruit sa cathédrale grâce au béton armé |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/16/apres-la-premiere-guerre-mondiale-reims-a-reconstruit-sa-cathedrale-grace-au-beton-arme_5450673_3224.html}}.</ref>, et les ornements extérieurs sont majoritairement faits en brique. L'architecture de la Reconstruction se remarque par ses tons ocre, jaune et rouge, et par ses sculptures. La Reconstruction de la ville est une occasion de construire des références au terroir rémois pour parer les bâtiments, comme des vignes ou des grappes de raisin<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Vigne Raisin |url=https://archi.reimsavant.com/tag/vigne/ |site=Archi Reims Déco |consulté le=2022-04-03}}.</ref>. Des pommes de pins, symbole de la longévité, sont également représentées sur les façades afin que Reims renaisse de ses cendres<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Decrion |titre=Laissez-vous conter la Reconstruction à Reims |url=https://www.reims.fr/fileadmin/reims/MEDIA/08_La_ville_de_Reims/Reims_et_son_patrimoine/doc_patrimoine/LaissezVousConterLaReconstruction-WEB.pdf}}.</ref>.
Pendant les [[années 1920]], Reims est le foyer d'un mouvement littéraire d'importance : ''Le Grand Jeu'', animé principalement par [[René Daumal]] et [[Roger Gilbert-Lecomte]]. Reims est aussi une grande ville où s'épanouit l'[[Architecture Art déco à Reims|Art déco]] par la construction de nombreuses maisons. C'est le cas du projet de l'hôtel de la Mutualité qui était un projet haussmannien au début des années 1920, et qui finalement devient un projet Art Déco en 1926<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Reims, années 1920 |url=https://anabf.org/pierredangle/dossiers/territoire-ville-et-patrimoine-une-culture-pour-l-amenagement/1920-reims |site=La Pierre d’Angle |date=2021-04-08 |consulté le=2022-04-03}}.</ref>.
Il est en la ville un certain nombre de distractions, avec
==== Seconde Guerre mondiale ====
[[Fichier:News. V.E. Day BAnQ P48S1P12270.jpg|vignette|gauche|Le jour de la [[Actes de capitulation du Troisième Reich|reddition de l'armée allemande]], deux jeunes femmes lisent la [[Une (journalisme)|une]] du ''[[Montreal Daily Star]]'' : « ''Germany Quits''<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Norman|nom1=Ferguson|titre=The Second World War|sous-titre=A Miscellany|éditeur=Summersdale Publishers Limited|date=2014-08-04|isbn=978-1-78372-249-5|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=vWH0CQAAQBAJ&pg=PA221|consulté le=2020-05-07}}.</ref> » (L'Allemagne jette l'éponge), le 7 mai 1945.]]
Le {{Date-|11 juin 1940}} les Allemands entrent à Reims avec des éléments de la [[45e division d'infanterie (Allemagne)|{{45e|division}} d'infanterie]] et avec l'occupation arrivent les réquisitions, le rationnement, les personnes arrêtées, déportées, fusillées. Avec le contrôle de Reims par les [[Nazisme|nazis]], de nouvelles interdictions frappent l'esprit local : par exemple, plus de piégeage par collet, pas d'arme, pas de [[Télégraphie sans fil|TSF]] et [[radiodiffusion]] pour les Juifs, ne pas marcher par deux de front sur les trottoirs<ref>J. Pernet et {{M.}} Hubert, ''Reims, chronique des années de guerre'', édition Alan Sutton, 2003, {{p.|11}}.</ref>. 226 Juifs rémois furent arrêtés et déportés entre 1942 et 1944.
Le {{Date-|30 août 1944}}, les Alliés entrent à Reims ; le général [[Dwight David Eisenhower|Eisenhower]] y installe son quartier général après la libération de la ville.
<gallery widths="180" heights="180">
Fichier:Reims cimetiere militaire francais.jpg|Cimetière militaire français.
Fichier:Reims monuments morts.jpg|Monuments aux morts.
</gallery>
==== Depuis 1945 ====
Au sortir de la guerre, comme une grande partie de la France, la ville de Reims connaît une forte urbanisation, notamment avec l'aménagement de quartiers populaires, surtout dans les années 1960-1970 (quartiers Wilson, Orgeval, Europe, Châtillons, Croix-Rouge, etc.).
En
Le {{Date-|21
== Politique et administration ==
La commune de Reims absorbe en 1970 celle de [[La Neuvillette (Marne)|La Neuvillette]]<ref name="Cassini"/>.
=== Rattachements administratifs et électoraux ===
; Rattachements administratifs
La commune est le chef-lieu de l'[[arrondissement de Reims]] du département de la [[Marne (département)|Marne]]
La ville était divisée de 1801 à 1899 en trois cantons ([[Canton de Reims-1|Reims-1]], [[Canton de Reims-2|Reims-2]] et [[Canton de Reims-3|Reims-3]]). En 1984 est créé le [[canton de Reims-4]]. En 1973, suivant l'évolution démographique de la ville, sont également créés les cantons de [[canton de Reims-5|Reims-5]], [[canton de Reims-6|Reims-6]], [[canton de Reims-7|Reims-7]], [[canton de Reims-8|Reims-8]] et [[canton de Reims-9|Reims-9]]. Un [[canton de Reims-10|dixième canton]] est créé en 1985. Chacune de ces créations de cantons s'accompagne d'un redécoupage des parties de la ville qui sont rattachées à l'un des cantons<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du [[redécoupage cantonal de 2014 en France]], cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Reims abrite de nombreuses administrations et services publics sur son territoire : bureaux de [[La Poste (entreprise française)|poste]], [[Imposition en France|centre des impôts]]<ref>{{lien web |titre=Service des impôts des particuliers du centre des finances publiques de Reims - Marne - 51 - Annuaire<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://lannuaire.service-public.fr/grand-est/marne/sip-51454-01 |site=service-public.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>, trésorerie principale, trois agences [[Pôle emploi]]<ref>{{lien web |titre=Votre agence pôle emploi<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.pole-emploi.fr/annuaire/votre-pole-emploi.html |site=pole-emploi.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>, une [[sécurité sociale]] (CPAM)<ref>{{lien web |titre=Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de la Marne - siège de Reims - Marne - 51 - Annuaire<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://lannuaire.service-public.fr/grand-est/marne/cpam-51454-01 |site=service-public.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>, [[Caisse d'allocations familiales (France)|caisse d'allocations familiales]] (CAF)<ref>{{lien web |titre=Reims |url=https://www.caf.fr/allocataires/caf-de-la-marne/points-d-accueil/reims |site=caf.fr |date=01-07-2021 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>, le siège de l'[[Urssaf]] Champagne-Ardenne<ref>{{lien web |titre=Bienvenue à l'Urssaf Champagne-Ardenne<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.urssaf.fr/portail/home/votre-urssaf/urssaf-champagne-ardennes.html |site=urssaf.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref> ; un [[Centre communal d'action sociale]] (CCAS)<ref>{{lien web |titre=Le Centre Communal d'Action Sociale<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.reims.fr/solidarite-sante-seniors/reims-ville-solidaire/le-centre-communal-d-action-sociale-6470.html |site=reims.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>{{etc.}} Elle regroupe deux [[Caserne de pompiers|casernes]] de [[Pompier|sapeurs-pompiers]]<ref>{{lien web |titre=Organisation territoriale<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.sdis51.fr/organisation-territoriale |site=sdis51.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>, un [[Hôtel de police de Reims|hôtel de police]] et trois bureaux annexes, deux [[Gendarmerie nationale (France)|gendarmeries]] et une [[Police municipale (France)|police municipale]]<ref>{{Lien web |titre=Police municipale et adresses utiles |url=https://www.reims.fr/qualite-de-vie-environnement/autres-services-et-informations/police-municipale-et-adresses-utiles-4674.html?L=i |site=reims.fr |consulté le=27 mai 2021}}.</ref>.
Le [[palais de justice de Reims]], siège des juridictions rémoises du premier degré, est construit en 1839 à emplacement où se situait l'Hôtel Dieu Notre-Dame<ref>{{Lien web|url=http://www.mars-reims.fr/images/Lettre_myron%20herrick(1).pdf |titre=En direct avec l'histoire de Reims, Place Myron Herrick |site=le site mars-reims(document PDF) |consulté le=13 novembre 2011}}.</ref>. La commune de Reims possède un [[Tribunal judiciaire (France)|tribunal judiciaire]], un [[Tribunal de commerce (France)|tribunal de commerce]], un [[conseil de prud'hommes (France)|conseil des prud'hommes]] et un [[tribunal pour enfants]]. Elle est le siège d'une Cour d'Assises, d'une [[Cour d'appel (France)|cour d'appel]] et dépend, pour l'[[Ordre administratif en France|ordre administratif]] de la [[Cour administrative d'appel de Nancy]]<ref>{{Lien web |url=http://www.annuaires.justice.gouv.fr/annuaires-12162/annuaire-des-juridictions-21798.html |titre=Annuaire des juridictions |site=le site du ministère de la justice |consulté le=11 juin 2011}}.</ref>.
; Rattachements électoraux
Pour les [[élections départementales en France|élections départementales]], la commune est [[redécoupage cantonal de 2014 en France|depuis 2014]] le [[bureau centralisateur]] des neuf cantons suivants, dont la composition est différente de celle des cantons existants jusqu'alors :
{| class="toccolours" style="text-align:center;"
|
! scope="col" |
! scope="col" | Parti
! scope="col" | Code Insee
! scope="col" | Population
! scope="col" | dont Reims
! scope="col" | Communes
|-
! scope="row" | [[Canton de Reims-1]]
| Stéphane Lang
Stéfana Vuibert
| {{Carré couleur|#0066cc}} LR
| 51 11
| {{formatnum:
| {{formatnum:19854}} {{hab.}}
| 4
|-
! scope=row | [[Canton de Reims-2]]
| Hadhoum Belaredj-Tunc
Christian Bondza
| {{Carré couleur|#ff8080}} PS
|51 12
| {{formatnum:
| {{formatnum:24560}} {{hab.}}
| 1
|-
! scope=row | [[Canton de Reims-3]]
| Zara Pince
Albain Tchignoumba
| {{Carré couleur|#ff8080}} PS
| 51 13
| {{formatnum:
| {{formatnum:16812}} {{hab.}}
| 1
|-
! scope=row | [[Canton de Reims-4]]
| Kim Duntze
Jean-Pierre Fortuné
| {{Carré couleur|#0066cc}} LR
| 51 14
| {{formatnum:
| {{formatnum:9331}} {{hab.}}
| 2
|-
! scope=row | [[Canton de Reims-5]]
| Raphaël Blanchard
Amélie Savart
|{{Carré couleur|#004cc6}} UD
| 51 15
| {{
| {{formatnum:19060}} {{hab.}}
| 2
|-
! scope=row | [[Canton de Reims-6]]
| Mario Rossi
Marie Simon Depaquy
| {{Carré couleur|{{Infobox Parti politique français/couleurs|-UDI}}}} UDI
| 51 16
| {{formatnum:
| {{formatnum:25455}} {{hab.}}
| 1
|-
! scope=row | [[Canton de Reims-7]]
|
Vincent Verstraete
|{{Carré couleur|#004cc6}} UD
| 51 17
| {{formatnum:
| {{formatnum:10301}} {{hab.}}
| 5
|-
! scope=row | [[Canton de Reims-8]]
| Marie-Noëlle Gabet
Jean Marx
| {{Carré couleur|#ff8080}} PS
| 51 18
| {{formatnum:
| {{formatnum:9109}} {{hab.}}
| 3
|-
! scope=row | [[Canton de Reims-9]]
| Marie-Thérèse Picot
Jean-Marc Roze
| {{Carré couleur|#0066cc}} LR
| 51 19
| {{formatnum:
| {{formatnum:22495}} {{hab.}}
| 1
|}
</center>
{{Article détaillé|Liste des cantons de la Marne|Conseil départemental de la Marne|Liste des conseillers départementaux de la Marne}}
Pour l'[[élections législatives en France|élection des députés]], elle fait partie de la [[Première circonscription de la Marne|première]] et de la [[Deuxième circonscription de la Marne|deuxième]] circonscriptions de la Marne.
{{Article détaillé|Liste des circonscriptions législatives de la Marne|Liste des députés de la Marne}}
{{Article détaillé|Grand Reims}}
En 1964, Reims commence à s'associer avec cinq autres les communes périphériques en un [[District (intercommunalité)|district urbain]].
À la suite de la [[loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale]] de 1999 sur l'intercommunalité (loi Chevènement), le district devient une structure caduque, et les communes doivent adopter une nouvelle forme d'intercommunalité. Les membres du district n'ayant pas réussi à se mettre d'accord sur les modalités de création d'une [[communauté d'agglomération]] (structure préconisée pour une agglomération de cette taille), le district est transformé par défaut, le {{date-|1 janvier 2002}}, en [[communauté de communes]].
Ce n'est qu'au {{date-|1 janvier 2004}}, un accord ayant finalement été trouvé, que la [[communauté d'agglomération de Reims Métropole|communauté d'agglomération de Reims]] peut voir le jour. Elle comprend toujours six communes : [[Bétheny]], [[Bezannes]], [[Cormontreuil]], Reims, [[Saint-Brice-Courcelles]], [[Tinqueux]] et compte {{unité|218928 hab.}}<ref>Chiffres de 1999.</ref>, et prend en 2005 le nom de « Reims Métropole ».
Le {{date-|1 janvier 2013}}, l'intercommunalité s'agrandit avec dix nouvelles communes, mais, surtout, dans le cadre de la [[loi portant nouvelle organisation territoriale de la République]] (Loi NOTRe), promulguée le {{Date-|7 août 2015}}, qui prescrit le renforcement de la coopération intercommunale, le schéma départemental de coopération intercommunale du {{Date-|30 mars 2016}}<ref>http://marne.gouv.fr/content/download/11198/79409/file/SDCI%20de%20la%20Marne%2030%20mars%202016.pdf.</ref> prévoit le regroupement de 144 communes dans une nouvelle [[communauté urbaine]] centrée sur Reims, comptant environ {{nb|300000}} habitants, faisant de cette intercommunalité la deuxième de la nouvelle région [[Grand Est]], derrière celle de Strasbourg.
C'est ainsi qu'est créé le {{Date-|1er janvier 2017}}, après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés, la [[communauté urbaine]] qui reprend le nom de [[Grand Reims]], et dont la ville est le siège.
=== Tendances politiques et résultats ===
Dans la deuxième moitié du {{s-|XIX}}, Reims était le centre de la Marne [[catholicisme|catholique]] et conservatrice qui s'opposait à la Marne républicaine, notamment constituée autour de [[Châlons-en-Champagne|Châlons]]. Cependant, à la fin du siècle, en particulier sous l'influence de l'école de médecine, la ville se convertit à un [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|radicalisme]] républicain et laïque. Les Rémois élurent même un maire particulièrement [[Anticléricalisme|anticlérical]] tel [[Charles Arnould]] (1900-1904)<ref name="Pol">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Joseph|nom1=Garnotel|photographe=Dominique Metreau, Jean-Louis et Joseph Garnotel|titre=Champagnes au pluriel|sous-titre=Un espace, une histoire, un vin, une région|lieu=Paris|éditeur=Le Labyrinthe Livre|année=2006|mois=octobre|pages totales=312|passage=93-94|isbn=2-9526981-0-4}}.</ref>. Au milieu du {{s-|XX}}, Reims s'orienta peu à peu vers la [[démocratie chrétienne]]<ref name="Pol"/>, après une droitisation des radicaux rémois<ref>{{chapitre|prénom1 = Michel|nom1 = Royer|titre chapitre = Les édiles rémois, du lendemain de la Première Guerre mondiale à la fin de la Quatrième République|auteurs ouvrage = Jean-Paul Brunet|titre ouvrage = Les conseillers municipaux des villes de France au {{s-|XX}}|collection = Politique {{s-|XX}}|éditeur = Presses universitaires de Bordeaux|année = 2007|page début chapitre = 141|passage = 144|pages totales = 219|isbn = 2867813921|présentation en ligne = https://books.google.fr/books?id=L_jr02VzdloC&dq=1977+reims+lamblin&source=gbs_navlinks_s}}.</ref>.
En [[Élections municipales françaises de 1959|1959]], la « cité des sacres » passa sous l'étiquette [[Gaullisme|gaulliste]] avec l'élection de [[Jean Taittinger]]. Après son retrait, en [[Élections municipales françaises de 1977|1977]], le [[Parti communiste français|communiste]] [[Claude Lamblin]] remporta par surprise la municipalité, réputée bourgeoise, et ce dès le premier tour face à [[Jean Falala]]<ref>{{Lien web|url=http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/CAB7701341101/la-mairie-de-reims-passe-a-gauche.fr.html|titre=Reportage vidéo du journal d'Antenne 2 : La mairie de Reims passe à gauche|auteur=Jean-Louis Lescene | date=21 mars 1977 | site=[[Institut national de l'audiovisuel]] | consulté le = 3 octobre 2011}}.</ref>. Ce dernier prit sa revanche en [[Élections municipales françaises de 1983|1983]] et fut toujours réélu jusqu'en [[Élections municipales françaises de 1995|1995]]. Il laissa son siège en 1999 à son adjoint, [[Jean-Louis Schneiter]], en raison de sa maladie. En [[Élections municipales françaises de 2001|2001]], le centriste fut réélu, mais les divisions de la droite<ref>{{article|prénom1=Jean-Paul|nom1=Piérot|titre=Reims, la guerre des droites dans la cité des sacres|périodique=[[L'Humanité]]|jour=27|mois=janvier|année=2001|url texte=https://www.humanite.fr/node/406773|consulté le=3 octobre 2011}}.</ref> manquèrent de lui faire perdre la ville. Ce qui arriva en [[Élections municipales françaises de 2008|2008]], quand la [[Parti socialiste (France)|socialiste]] [[Adeline Hazan]] fut élue maire avec plus de 56 % des voix face à [[Catherine Vautrin]], après un premier tour fratricide à droite<ref>{{article|prénom1=Denis|nom1=Demonpion|titre=Reims, le grand choc|périodique=[[Le Point]]|jour=23|mois=mars|année=2008|url texte=http://www.lepoint.fr/archives/article.php/230987|consulté le=3 octobre 2011}}.</ref>.
Cependant, aux [[élections municipales françaises de 2014]], l'UMP [[Arnaud Robinet]] arrive en tête des suffrages avec 46,19 % des voix contre 42,75 % pour Adeline Hazan au deuxième tour. Il est donc élu maire de Reims le {{date-|30 mars 2014}} devant Adeline Hazan, reprenant ainsi la ville à la gauche.
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 dans la Marne}}
Au premier tour des [[élections municipales de 2020 à Reims]], la liste menée par le maire sortant [[Arnaud Robinet]] (LR-Agir-LC-MoDem-MR-UDI) obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec {{unité|19645|voix}} (66,32 %, 53 conseillers municipaux élus, tous également élus communautaires), devançant largement les listes menées par Éric Quénard (PS-PCF-PP-G·s, {{Unité|3649|voix}}, 12,31 %, 4 conseillers municipaux et communautaires élus), Léo Tyburce (EELV, {{nobr|673 voix}}, 5,64 %, 1 conseiller municipal et communautaire élu) et par Jean-Claude Philipot (RN, {{Unité|1629|voix}}, 5,49 %, 1 conseiller municipal et communautaire élu).
D'autres listes étaient candidates, mais, ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés, n'ont pas obtenu d'élus. L'abstention était importante, 69,08 %, dans un contexte national marqué par la [[Pandémie de Covid-19 en France]]<ref>{{Article|auteurs= Julien Lampin, Sophie Constanzer|titre=Résultats municipales à Reims : Arnaud Robinet, grand favori, réélu dès le premier tour|sous-titre= Alors que le premier tour des élections municipales s’est déroulé dans un contexte inédit ce dimanche 15 mars, le maire sortant Arnaud Robinet a été réélu avec plus de 66% des voix. Vient ensuite le candidat socialiste Eric Quénard avec 12,26% des suffrages exprimés.|périodique=[[France 3 Grand Est]] |date=15/3/2020|lire en ligne=https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/marne/reims/resultats-municipales-reims-arnaud-robinet-grand-favori-reelu-premier-tour-1800518.html|consulté le=10/1/2021 }}.</ref>
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans la Marne||Élections municipales de 2020 à Reims}}
==== Récapitulatif de résultats électoraux récents ====
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
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! scope="row" |[[Élections municipales de 2014 à Reims|Municipales 2014]]
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|UCD
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|PS
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|-
! scope="row" |[[Élections européennes de 2014 en France|Européennes 2014]]<ref>{{Lien web |titre=Résultats des élections européennes 2014 - REIMS (51) |url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014/%2528path%2529/ER2014/03/021/051/051454.html
|site=interieur.gouv.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|UMP
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! scope="row" |[[Élections régionales de 2015 en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine|Régionales 2015]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Régionales 2015 - Reims |url=hhttps://www.lemonde.fr/resultats-elections/reims-51454/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
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|-
! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2017|Présidentielles 2017]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Reims |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/reims-51454/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
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! scope="row" |[[Élections européennes de 2019 en France|Européennes 2019]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Européennes 2019 - Reims |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/reims-51454/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
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|-
! scope="row" |[[Élections municipales de 2020 à Reims|Municipales 2020]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UCD}} |
|UCD
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|RN
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| colspan="12" |''Victoire au premier tour''
|-
! scope="row" |[[Élections régionales de 2021 dans le Grand Est|Régionales 2021]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Reims |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/reims-51454/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LR}} |
|LR
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UGE}} |
|UGE
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|{{unité|17,20|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|Gs}} |
|Gs - LFI
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|LR
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|RN
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LREM}} |
|LREM
|{{unité|6,94|}}
|-
! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2022|Présidentielle 2022]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Reims |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/reims-51454/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LREM}} |
|LREM
|29,21
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|LFI
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|22,34
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|REC}} |
|REC
|7,05
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|LREM
|61,83
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|38,17
| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|-
|}
=== Administration municipale ===
Puisque la population rémoise se situe entre {{unité|150000|et=200000|habitants}}, le conseil municipal compte {{nobr|59 membres}}, dont le maire et ses adjoints<ref>{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}, sur [[Légifrance]].</ref>.
=== Liste des maires ===
{{Article détaillé|Liste des maires de Reims}}
Le [[Maire (France)|maire]] de Reims est, pour la mandature 2020-2026, [[Arnaud Robinet]] ([[La France audacieuse|LFA]]).
Depuis la [[Libération de la France]], treize maires se sont succédé à Reims :
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires de Reims depuis la Libération<ref>{{Article|titre=De nombreuses agglomérations de plus de cent mille habitants ont bénéficié d'une grande stabilité politique depuis 1945|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=12/3/1965|url texte=https://www.lemonde.fr/archives/article/1965/03/12/de-nombreuses-agglomerations-de-plus-de-cent-mille-habitants-ont-beneficie-d-une-grande-stabilite-politique-depuis-1945_2174111_1819218.htm|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref> |Charte=commune}}
{{Élu |Début= 1944 |Fin= 1944 |Identité= [[Joseph Bouvier (chirurgien)|Joseph Bouvier]] |Parti= |Qualité= Chirurgien, Président de la Croix Rouge régionale durant la Guerre<br/>[[Ordre national de la Légion d'honneur|Commandeur de la Légion d'honneur]] <br/>Croix de guerre [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|1914-1918]] et [[Croix de guerre 1939-1945|1939-1945]]}}
{{Élu |Début= 1944 |Fin= 1945 |Identité= [[Jean Billard]] |Parti= |Qualité= Chirurgien, résistant<br/>[[Ordre national de la Légion d'honneur|Officier de la Légion d'honneur]]}}
{{Élu |Début=1945<ref>{{Article|titre=La « salle de la Capitulation » remise à la ville de Reims
|périodique=[[Le Monde]] |date=9/7/1945
|url texte=https://www.lemonde.fr/archives/article/1945/07/09/la-salle-de-la-capitulation-remise-a-la-ville-de-reims_1864694_1819218.html|consulté le=14/5/2023}} {{Citation|Cet après-midi à Reims, la petite salle du premier étage du collège moderne technique où le général Jodl signa la capitulation du Reich, le 7 mai, est remise à la ville qui la transformera en musée de la Victoire}}.</ref> |Fin=1947
|Identité=[[Michel Sicre]]<ref>{{Lien web
|url=https://maitron.fr/spip.php?article172239
|titre=SICRE Michel, Laurent
|sous-titre=Né le 29 septembre 1901 à Leychert (Ariège), mort le 4 décembre 1972 à Montgailhard (Ariège) ; machiniste, puis vigneron ; syndicaliste CGT et militant communiste ; responsable du Front national, résistant FTPF et président du comité départemental de Libération de la Marne ; maire de Reims (1945-1947)
|auteur= Didier Bigorgne |éditeur=[[Le Maitron en ligne]] |date=10/4/2015 mis à jour le 5/11/2019 |consulté le=14 mai 2023 }}.</ref>{{,}}<ref name="Rue" group="Note">Une rue de la ville porte le nom de ce maire.</ref>
|Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité=Résistant, capitaine [[Francs-tireurs et partisans|FTP]]-[[Forces françaises de l'intérieur|FFI]], <br/>Président du comité départemental de Libération de la Marne<br/>Secrétaire permanent de la [[Confédération générale du travail|CGT]]}}
{{Élu |Début=1947 |Fin=juillet 1949 |Identité=[[Albert Réville (1883-1949)|Albert Réville]] |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]]|Qualité=Gérant de la Société des transports Henri Walbaum, <br/>Professeur à l'[[Sup de Co Reims|École supérieure de commerce]] et président du tribunal de commerce<br/><small>Décédé en fonction</small>}}
{{Élu |Début=juillet 1949 |Fin=1953 |Identité=[[Roger Jardelle]] |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]] |Qualité= Architecte-expert}}
{{Élu |Début=1953 |Fin=février 1957 |Identité=[[René Bride]] |Parti=[[Mouvement républicain populaire|MRP]] puis [[Divers droite|DVD]]|Qualité= Pharmacien et [[canton de Reims-4|conseiller général de Reims-4]] <small>(1949 → 1955 et 1961 → 1973)</small><br/><small>Conseil municipal dissout</small>}}
{{Élu |Début=1957 |Fin=1959 |Identité=[[Pierre Schneiter]]<ref>{{Article |auteur=P. M.|titre=M. Pierre Schneiter, élu président du comité économique et social de Champagne-Ardenne|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=8/1/1974|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1974/01/08/champagne-ardenne-m-pierre-schneiter_2520936_1819218.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=M. Pierre Schneiter est mort|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=20/3/1979|url texte=https://www.lemonde.fr/archives/article/1979/03/20/m-pierre-schneiter-est-mort_2769019_1819218.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Parti= [[Mouvement républicain populaire|MRP]] |Qualité= Membre du [[corps préfectoral]], ministre <small>(1946 → 1951)</small><br/>[[Liste des députés de la Marne|Député de la Marne]] <small>(1945 → 1958)</small>, [[Liste des présidents de l'Assemblée nationale française et chambres assimilées|président de l'Assemblée Nationale]] (1955) <br/>[[canton de Reims-3|Conseiller général de Reims-3]] <small>(1958 → 1964)</small>}}
{{Élu |Début=1959 |Fin=1977<ref>{{Article|titre=À Reims : M. Taittinger : un héritage récusé|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=22/2/1977|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1977/02/22/a-reims-m-taittinger-un-heritage-recuse_3084945_1819218.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Identité=[[Jean Taittinger]]<ref>{{Article |auteur=Luc Cédelle|titre=Disparitions : Jean Taittinger, homme politique et homme d'affaires|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=2/10/2012|url texte=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2012/10/02/jean-taittinger-homme-politique-et-homme-d-affaires_1768729_3382.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Parti= [[Union pour la nouvelle République|UDR]]
|Qualité= PDG de la [[Groupe du Louvre|Société du Louvre]], <br/>[[Liste des députés de la Marne|Député de la Marne]] <small>(1958 → 1973)</small><br/>Président de [[Communauté d'agglomération de Reims Métropole|CA Reims Métropole]] <small>(1964 → 1976)</small> <br/> [[Liste des ministres de la Justice de France|ministre de la Justice]] <small>(1973 → 1974)</small>}}
{{Élu |Début=1977<ref>{{Article |auteur=Thierry Pfister|titre=Reims : l'union est un combat|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=5/11/1977|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1977/11/05/reims-l-union-est-un-combat_2884587_1819218.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Fin=1983 |Identité=[[Claude Lamblin]] |Parti= [[Parti communiste français|PCF]]
|Qualité= Instituteur<br/> [[canton de Reims-5|Conseiller général de Reims-5]] <small>(1973 → 1982)</small>}}
{{Élu |Début=1983 |Fin=1999<ref>{{Article|titre=Démission du maire de Reims, Jean Falala (RPR), âgé de 70 ans|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde|date=28/4/1999|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1999/04/28/demission-du-maire-de-reims-jean-falala-rpr-age-de-70-ans_3554174_1819218.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Identité=[[Jean Falala]]<ref>{{Article |auteur=Christiane Chombeau|titre=Disparition : Jean Falala, ancien maire RPR de Reims|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=29/11/2005|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/disparitions/article/2005/11/29/jean-falala-ancien-maire-rpr-de-reims_715540_3382.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Parti=[[Rassemblement pour la République|RPR]]
|Qualité=Cadre commercial, <br/>[[Liste des députés de la Marne|Député de la Marne]] ([[Première circonscription de la Marne|{{1re}} circ.)]] <small>(1967 → 2002)</small> <br/> [[canton de Reims-2|Conseiller général de Reims-2]] <small>(1961 → 1988)</small><br/><small>Démissionnaire</small>}}
{{Élu |Début=mai 1999<ref>{{Article|titre=Jean-Louis Schneiter (UDF) a été élu maire de Reims|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=19/5/1999|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1999/05/19/reims-jean-louis-schneiter-udf-a-ete-elu-maire-de-reims_3550178_1819218.html?xtmc=jean_louis_schneiter_reims&xtcr=52|consulté le=10 septembre 2015}}.</ref>
|Fin=2008<ref>{{Article|titre=À Reims, le maire sortant se retire au profit de l'ex-UMP Catherine Vautrin|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=13/2/2008|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/municipales-cantonales/article/2008/01/10/a-reims-le-maire-sortant-se-retire-au-profit-de-l-ex-ump-catherine-vautrin_998110_987706.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur= Laetitia Van Eeckhout|titre=À Reims, la rivalité d'anciens ministres de droite profite au PS|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=10/3/2008|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/municipales-cantonales/article/2008/03/10/a-reims-la-rivalite-d-anciens-ministres-de-droite-profite-au-ps_1020819_987706.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Identité=[[Jean-Louis Schneiter]] |Parti=[[Union pour la démocratie française|UDF]] puis [[Divers droite|DVD]]
|Qualité= Courtier en vins <br/>[[Liste des députés de la Marne|Député de la Marne]] ([[Première circonscription de la Marne|{{1re}} circ.]]) <small>(1978 → 1981)</small><br/>Président de [[Communauté d'agglomération de Reims Métropole|CA Reims Métropole]] <small>(1983 → 2008)</small>}}
{{Élu |Début=2008<ref>{{Article|titre=Elections municipales : Champagne-Ardenne - Marne|citation=Trente et un an après le communiste [[Claude Lamblin]], Reims, la plus grande ville de Champagne-Ardenne, vient d'être reconquise par la gauche. La socialiste [[Adeline Hazan]] triomphe avec plus de 56 % des voix, laissant loin derrière la députée et ex-ministre [[Catherine Vautrin]] - dissidente UMP au premier tour et investie par son parti au second|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=17/3/2008|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/import/article/2008/03/17/champagne-ardenne-marne_1023809_3544.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Fin=2014
|Identité=[[Adeline Hazan]]<ref>{{Article |auteur=Nicolas Chapuis|titre=Adeline Hazan, future contrôleuse des prisons déjà sous surveillance|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde|date=13/6/2014|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2014/06/13/adeline-hazan-future-controleuse-des-prisons-deja-sous-surveillance_4437676_3224.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]
|Qualité=Magistrate<br/>Députée européenne <small>(1999 → 2008)</small><br/>Présidente de [[Communauté d'agglomération de Reims Métropole|CA Reims Métropole]] <small>(2008 → 2012)</small>}}
{{Élu actuel|Début=2014<ref>{{Article|titre=Reims : Arnaud Robinet, le « Monsieur retraites de l'UMP », élu|périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde |date=30/3/2014|url texte=http://abonnes.lemonde.fr/municipales/article/2014/03/30/reims-arnaud-robinet-le-monsieur-retraites-de-l-ump-elu_4391089_1828682.html|consulté le=10 septembre 2015 }}.</ref>
|Fin= | Identité=[[Arnaud Robinet]]
|Parti=[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]→ [[Les Républicains|LR]], [[La France audacieuse|LFA]] puis [[Horizons|HOR]]<ref>{{Article |auteur1=S.K.
|titre=Arnaud Robinet, patron régional d'Horizons
| périodique= [[L'Hebdo du vendredi]] |date=18/1/2022
|lire en ligne=https://www.lhebdoduvendredi.com/article/42280/arnaud-robinet-patron-regional-dhorizons
|consulté le=13/5/2023 }}.</ref>
|Qualité=[[Maître de conférences des universités – praticien hospitalier|Maître de conférences - praticien hospitalier]]<br />[[Liste des députés de la Marne|Député de la Marne]] <small>(2008 →2017)</small><br />[[Canton de Reims-6|Conseiller général de Reims-6]] <small>(2011 → 2014)</small><br/> Vice-président de la CA puis de la CU [[Grand Reims]] <small>(2014 → 2024)</small><br/>Président de la CU [[Grand Reims]] <small>(2024 → )</small><br/> <small>Réélu pour le mandat 2020-2026</small><ref>{{Article|auteur1=|titre=Arnaud Robinet élu officiellement maire de Reims|sous-titre=Election du maire, désignation des adjoints : nous vous faisons vivre cette installation réalisée plus de deux mois après les élections municipales|périodique=[[L'Union (journal français)|L'Union]] |date=28/5/2020|lire en ligne=https://www.lunion.fr/id152910/article/2020-05-28/suivez-linstallation-du-conseil-municipal-de-reims-en-direct|consulté le=10/1/2021 }}.</ref>
|Date à jour=20 mars 2023}}
{{ÉluFin}}
=== Vie militaire ===
[[Image:Caserne Marchandeau 121.jpg|thumb|210px|La caserne Marchandeau.]]
{{article détaillé|Garnison de Reims|contenu=Les casernes et les unités ayant tenu garnison à Reims font l'objet d'un article détaillé : [[Garnison de Reims]]}}
=== Politique
====
[[Fichier:Jaca (1).jpg|
À Reims et son [[Communauté d'agglomération de Reims Métropole|agglomération]], il existe
Le tout représente environ {{ '''Les associations de jardins familiaux (nombre de parcelles) :'''
* association des jardins familiaux Pays de France (68) ;
* association des jardins familiaux Croix du Sud (92) ;
* association brico-corcellienne des jardins familiaux (509) ;
* association rémoise des jardins familiaux ;
* jardinot (Jardins du Cheminot) centre de Saint-Brice-Courcelles ;
* jardins associatifs de la communauté d'agglomération de Reims (262) ;
* association des jardins familiaux du quartier Maroc (64) ;
* association des jardins familiaux Trois-Fontaines (215) ;
* association des jardins familiaux Trois-Rivières (135) ;
* association des jardins familiaux de la Cerisaie (60) ;
* association Cormontreuilloise des Jardins Familiaux ;
* association des habitants Chanoine Lallement (16) ;
'''Les jardins partagés''' :
* l’École des Jardiniers ;
* le jardin intergénérationnel Coup d'Pousse ;
* le jardin de la Maison de quartier des Épinettes ;
* le Clem Ô Vert ;
* Jardin de l’Îlot Saint-Gilles ;
* Potagem ;
* Jardin de la ligue de l'Enseignement ;
* Jardin de la Maison de quartier Trois Fontaines / Walbaum ;
* les dentaires se mettent au vert ;
* le Clos Maryse ;
* Place Magneux.
La Société d'horticulture de l'arrondissement de Reims a été créée en
==== Espace protégé ====
Le
Vers le nord de Reims, on retrouve un ensemble sableux qui est à l'origine d'[[épandage]] de sables<ref>{{Lien web|url=http://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR2100274
==== Eau potable / Eaux usées ====
'''Eau potable'''<br>
L'[[eau potable]] qui approvisionne la commune provient de quatre [[Captage d'eau potable|captages]] d'eau : Fléchambault au centre de l’agglomération, Couraux à {{Unité|6|km}} au sud-est du territoire, Auménancourt à {{Unité|15|km}} au nord et Avaux à {{unité|25|km}} de Reims mis en service en 2016<ref>{{lien web |titre=Protéger nos ressources en eau<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://eau.grandreims.fr/cycle-de-leau/articles/proteger.html |site=grandreims.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>. L'eau potable est exploitée en régie<ref>{{lien web |titre=Service - Communauté Urbaine du Grand Reims / assainissement collectif : Reims |url=https://www.services.eaufrance.fr/donnees/service/158048/2019 |site=Observatoire des services publics de l'eau et de l'assainissement : prix de l'eau et performance des services |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
Le rendement du réseau de distribution d’eau potable est de 91% pour la ville de Reims, qui est un très bon taux alors qu'en 2016, en France, le volume d’eau perdu par fuite dans les canalisations est estimé à 20,1% du volume mis en distribution, soit un rendement moyen de 79,9%<ref>https://www.grandreims.fr/fileadmin/reimsmetropole/MEDIA/La_metropole/Vie_institutionnelle/Les_instances_de_concertation/Eau_et_assainissement/2020_11_25_CCSPL_GR_Note_EauAsst_Activite2019.pdf.</ref>.
L'analyse réalisée en juin 2021 montre des teneurs conformes aux limites de qualité et en particulier pour le [[nitrate]] de {{unité|34.4|mg/l}}, inférieur au seuil d'action de {{unité|40|mg/l}} établi par un arrêté du 17 décembre 2008 mais au-dessus de la moyenne des villes en France<ref>https://orobnat.sante.gouv.fr/orobnat/rechercherResultatQualite.do.</ref>.
'''Eaux usées'''<br>
Depuis 1993, la ville dispose d'une [[Épuration des eaux|station d'épuration]] exploitée par la Direction de l’eau et de l'Assainissement du [[Communauté d'agglomération de Reims Métropole|Grand Reims]]. Elle a été remplacée en 1999 pour une autre station répondant aux normes de la qualité de l'eau<ref>{{Lien web|url=http://eau.reimsmetropole.fr |titre=Page d'accueil |site=le site de l'eau de la communauté d'agglomération de Reims |consulté le=11 novembre 2011}}.</ref>.
Elle est largement dimensionnée pour traiter en capacité nominale {{nombre|470000|équivalent-habitants}}, alors que le nombre d’habitants raccordés est de {{nombre|224159|habitants}} au 31/12/2016. Elle peut traiter {{unité|95000|m|3|/jour}} débit maximal par temps sec<ref>https://www.grandreims.fr/fileadmin/grandreims/MEDIA/Le_Grand_Reims/Vie_institutionnelle/Les_instances_de_concertation/Eau_et_assainissement/Rapports_sur_qualite_et_prix_du_service_public/2017_10_10_RPQS_RM_ASST.pdf.</ref>. L'agglomération du Grand Reims mène depuis plusieurs années des actions pour limiter les moyens à mettre en œuvre dans le traitement des eaux usées tels que la sensibilisation des professionnels (lavage des citernes, des toupies de béton…) et des particuliers lors de visites de la station d'épuration (lingettes, reliquat de peinture…).
==== Gestion des déchets ====
La collecte et la valorisation des [[déchet]]s sont du ressort
Depuis 2010, Grand Reims développe les conteneurs enterrés.
Un habitant du Grand Reims produit plus de déchet en 2020, {{unité|493|kg/an}} (contre {{unité|489|kg/an}} qu'en 2019<ref>https://www.grandreims.fr/fileadmin/grandreims/MEDIA/Les_competences/Gestion_des_dechets/05_Publications_legales/Rapports_annuels/rapport_annuel_2019.pdf.</ref>) de déchets contre {{unité|549|kg/an}} au niveau national qui se répartissent comme suit<ref name="GuideCollecte_2020" /> :
* {{unité|246|kg}} d’ordures ménagères < aux {{unité|268|kg}} de moyenne nationale.
* {{unité|157|kg}} portés en déchetterie < aux {{unité|176|kg}} de moyenne nationale.
* {{unité|55|kg}} de déchets recyclables > aux {{unité|49|kg}} de moyenne nationale.
* {{unité|35|kg}} de verre > aux {{unité|25|kg}} de moyenne nationale.
Des actions sont menées vis-à-vis du compostage et avec la mise en place des composteurs partagés accueillis favorablement par les rémois(e)s depuis 2020<ref>{{lien web |titre=Le compostage partagé |url=https://www.grandreims.fr/les-services/gestion-des-dechets/le-compostage-domestique-et-partage/le-compostage-partage-8959.html |site=grandreims.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
Le coût (Dépenses – Recettes) de l’ensemble du service de gestion des déchets ménagers et assimilés est de {{unité|79.2|€}} HT par habitant, contre {{unité|89.4|€}} HT par habitant en moyenne nationale pour un milieu urbain d’après l’ADEME<ref name="GuideCollecte_2020" />.
En 2020, les 21 déchèteries dont 1 mobile, sont réparties dans les communes du Grand Reims. 5 en territoire Centre : 2 quartiers : Croix-Rouge et Europe. 3 communes : [[Tinqueux]], [[Saint-Brice-Courcelles]] et Sillery.
10 en territoire Est : [[Witry-lès-Reims]], [[Warmeriville]], Bazancourt, [[Pontfaverger-Moronvilliers]], Hermonville, Brimont, [[Beine-Nauroy]], [[Rilly-la-Montagne]], [[Villers-Marmery]] et [[Vaudesincourt]].
6 dont 1 mobile en territoire Ouest : [[Fismes]], Muizon, [[Jonchery-sur-Vesle]], Gueux et [[Écueil (Marne)|Écueil]]. 1 mobile : [[Ville-en-Tardenois]], Chaumuzy et Poilly<ref>{{lien web |titre=Les déchetteries |url=https://www.grandreims.fr/les-services/gestion-des-dechets/gerer-vos-dechets-au-quotidien/les-dechetteries-8008.html?L=484.html.html.html.html.html |site=grandreims.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
=== Jumelages ===
{{Jumelages}}La ville de Reims et la [[Grand Reims|communauté urbaine du Grand Reims]] ont signé un accord de partenariat avec la ville [[Ukraine|ukrainienne]] de [[Tchernihiv]] le 8 mai 2022<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Reims et Tchernihiv en Ukraine signent un partenariat pour développer les échanges et pour la reconstruction - France Bleu |url=https://www.francebleu.fr/infos/societe/reims-et-tchernihiv-en-ukraine-signent-un-partenariat-au-long-cours-4393905 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2023-05-08 |consulté le=2023-11-18}}</ref>.
== Population et société ==
=== Démographie ===
==== Densité ====
D'après le recensement de 1999, l'agglomération de Reims est la plus dense de France après l'agglomération parisienne avec près de {{nombre|2300|habitants}} au km{{2}}<ref>https://www.eib.org/attachments/pipeline/20050467_nts_fr.pdf</ref>.
==== Évolution démographique ====
La population est quasiment la même {{nobr|42 ans}} plus tard : 2017 avec 1975 (peu de naissances). De même, la population est quasiment la même {{nobr|50 ans}} plus tard : 1946 avec 1896 (guerres). Le maximum de la population a été atteint en 1999 avec {{unité|187181|habitants}}.
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle. Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->{{Population de France/section}}
==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement jeune.
En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 44,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 25,7 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait {{Unité|85232|hommes}} pour {{Unité|95086|femmes}}, soit un taux de 52,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,62 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
{{Pyramide des âges communes de France
|année=2020
|département=Marne (département)
|ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Reims (51454) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/7633058?sommaire=7633086&geo=COM-51454#ancre-POP_T3 |date=2023-06-27 |consulté le=2023-09-04 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
|h90=0.6 |f90=1.7
|h75=4.9 |f75=7.6
|h60=12.3 |f60=14.3
|h45=16.5 |f45=16.7
|h30=19.2 |f30=17.3
|h15=28.4 |f15=26.7
|h00=18.1 |f00=15.7
}}
=== Enseignement ===
==== Petite enfance ====
Reims<ref>[http://www.ville-reims.fr/fr/citoyennete/solidarite-sante/famille/mode-de-garde/index.html Présentation sur le site de la mairie].</ref> dispose de
==== Enseignement primaire et secondaire ====
Reims est le siège du [[Recteur d'académie|rectorat]] de
En
{{boîte déroulante|align=center|alignB=center|largeur=630px|titre=Liste des collèges et lycées de Reims|contenu={{
* Collège Robert-Schuman
* Collège Colbert
Ligne 1 057 ⟶ 1 216 :
* Collège Pierre-Brossolette
* Collège Jeanne-d'Arc
* [[Collège Saint-
* Collège Saint-Rémi
* Collège Pierre-de-Coubertin
* [[Collège Notre-
'''Liste des lycées'''
* [[Lycée Colbert (Reims)|Lycée-Colbert]]
* [[Lycée Gustave-Eiffel
* [[Lycée Hugues-Libergier]]
* Lycée Saint-Michel
* [[Lycée Jean-XXIII]]
* [[Lycée Jean-Jaurès de Reims|Lycée Jean-Jaurès]]
* [[Lycée Marc-Chagall]]
* [[Lycée Franklin-Roosevelt (Reims)|Lycée Franklin-Roosevelt]]
* [[Lycée Georges-Clemenceau (Reims)|Lycée Georges-Clemenceau]]
* Lycée Georges-Brière (anciennement Val-de-Murigny)
* [[Lycée Le Sacré-Cœur (Reims)|Lycée Le Sacré-Cœur]]
* Lycée Saint-Joseph
* Lycée François-Arago
* Lycée Joliot-Curie
* Lycée Saint-Jean-Baptiste
*Lycée Raymond Kopa (anciennement Yser)}}
==== Enseignement supérieur ====
[[Fichier:Ancien Collège des Jésuites.jpg|
En 2006, {{nombre|24614|étudiants}} champenois sont inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur de Reims ou de son [[unité urbaine (France)|unité urbaine]], soit un pourcentage de 62,2 %. La commune est ainsi la {{12e|unité}} urbaine la plus estudiantine de [[France]] parmi les zones urbaines de plus de {{unité|100000|habitants}}<ref>{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=13&ref_id=15829 |titre=Enseignement-Éducation - Les étudiants en Champagne-Ardenne |site=le site de l'INSEE |consulté le=29 novembre 2011}}.</ref>.
Reims possède d'importants pôles universitaires comme [[NEOMA Business School]] dont fait partie l'[[Sup de Co Reims|école supérieure de commerce de Reims]] ; l'[[université de Reims Champagne-Ardenne]], fondée en 1548, rattache l'[[Institut universitaire de technologie de Reims|IUT de Reims]] et l'[[école supérieure d'ingénieurs de Reims|école supérieure d'ingénieurs en emballage et conditionnement]] (ESIReims) ; l'[[institut d'aménagement du territoire et d'environnement de l'université de Reims]] qui propose un ''master'' en urbanisme, aménagement et environnement ou encore un centre du [[Conservatoire national des arts et métiers]]. Dans le domaine de l'informatique, elle possède une [[école supérieure d'informatique du Cesi|école supérieure en informatique appliquée]] (Exia) et bénéficie de l'implantation de [[SUPINFO|SUPINFO International University]] en vue d'un diplôme d'expert en informatique et systèmes d’information reconnu par l’État au [[Nomenclature des niveaux de formation|niveau 7]] (bac+5). Enfin, l'[[Institut d'études politiques de Paris]] (Sciences Po) a ouvert son sixième [[Campus délocalisés de l'Institut d'études politiques de Paris|campus délocalisé]] en septembre 2010 à l'[[Collège des Jésuites de Reims|ancien collège des Jésuites]], avec pour objectif à terme {{nombre|1600|étudiants}} de premier cycle. Le site accueille dès 2010 le programme Europe-[[Amérique]] suivi à la rentrée 2015 du programme Europe-[[Afrique]]. L'[[Collège des Jésuites de Reims|ancien collège des Jésuites]] devrait voir s'implanter en 2017, le nouveau programme « relations internationales » remplaçant le cursus général de [[Institut d'études politiques de Paris|SciencesPo Paris]] et faisant du campus de Reims le plus grand campus de l'[[Institut d'études politiques de Paris]] devant celui de la [[Rue Saint-Guillaume (Paris)|rue Saint-Guillaume]]<ref>{{Lien web|url=http://etudiant.lefigaro.fr/orientation/actus-et-conseils/detail/article/sciences-po-paris-va-delocaliser-son-premier-cycle-a-reims-11055/|titre=sciences-po-paris-va-delocaliser-son-premier-cycle-a-reims }}.</ref>.
Depuis 2021, l’[[Institut catholique de Paris]] a ouvert un campus au cœur du quartier Saint-Rémi, rue du lieutenant Herduin. Ce campus propose 5 licences, 2 master et une prepa [[École des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Celsa|Celsa]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Institut Catholique de |nom=Paris |titre=Un Campus au cœur de Reims |url=https://www.icp.fr/vie-du-campus/un-campus-au-coeur-de-reims |site=ICP |consulté le=2023-09-02}}</ref>.
=== Santé ===
[[Fichier:REIMS Hopital américain.jpg|
{{Article connexe|Quartier Maison-Blanche - Sainte-Anne - Wilson#Maison-Blanche}}
Le [[Centre hospitalier universitaire
Reims dispose d'un grand nombre d'équipements destinés à la prévention : quatre [[Centre médico-psychologique|centres médico-psychologiques]], un foyer de [[post-cure]] de {{nobr|15 places}}, un centre d'accueil et de soins pour les toxicomanes, un [[hôpital de jour]], un [[centre médico-psycho-pédagogique]], une consultation de dépistage anonyme et gratuit du [[Syndrome d'immunodéficience acquise|SIDA]], une maison de la nutrition, du cœur, de l'obésité et du [[Diabète sucré|diabète]] de Champagne-Ardenne, une permanence du mouvement marnais pour le [[planification familiale|planning familial]] (MJC Maison-Blanche, etc. Il existe aussi des [[Douches municipales|bains-douches publics]]<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-reims.fr/fr/citoyennete/solidarite-sante/sante/preventions/index.html |titre=Santé / Préventions |site=le site officiel de la mairie de Reims |consulté le=25 octobre 2011}}.</ref>. Enfin, la ville compte {{nobr|78 [[pharmacie]]s}}<ref name="plan"/> et {{nobr|17 foyers}} logements pour personnes âgées valides offrant une capacité de {{unité|1300|lits}}<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-reims.fr/fr/citoyennete/solidarite-sante/famille/seniors/index.html |titre=La ville et ses sénoirs |site=le site officiel de la mairie de Reims |consulté le=25 octobre 2011}}.</ref>.
=== Sports ===
{{article détaillé|Sport à Reims}}
La ville est historiquement liée au [[sport]]. Elle a été la première ville sacrée « [[Challenge de la ville la plus sportive de France|ville la plus sportive de France]] » par le quotidien sportif ''[[L'Équipe]]'' en 1937<ref>{{Lien web|url=https://www.lequipe.fr/Fonctions/Palmares.html|titre=Challenge de la ville la plus sportive - Palmarès|site=[[L'Équipe]]|archiveurl=https://web.archive.org/web/20101105121553/https://www.lequipe.fr/Fonctions/Palmares.html|archivedate=5 novembre 2010}} (voir archive).</ref>.
Labellisée depuis 2019 Terre de Jeux 2024, le label à destination des territoires de [[Jeux olympiques d'été de 2024|Paris 2024]], Reims a accueilli une étape de la Tournée des Drapeaux<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les drapeaux des Jeux Olympiques de Paris 2024 ont fait étape à Reims |url=https://www.francebleu.fr/sports/tous-les-sports/les-drapeaux-des-jeux-olympiques-de-paris-2024-ont-fait-etape-a-reims-1658513193 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2022-07-24 |consulté le=2022-07-29}}.</ref>.
==== Équipements sportifs ====
[[Fichier:Stade Auguste-Delaune Reims.jpg|vignette|Stade Auguste-Delaune.]]
Reims est le berceau de l'[[hébertisme]] ; le lieutenant de vaisseau [[Georges Hébert]] fut invité par le marquis [[Marie Charles Jean Melchior de Polignac|Melchior de Polignac]] à mettre en pratique sa méthode naturelle dans le parc Pommery, créé en 1907 (aujourd'hui parc de Champagne), un espace de {{unité|22|ha}} consacré aux loisirs et aux sports. Une véritable École supérieure de formation des professeurs de gymnastique est alors créée, dont Hébert devient le directeur en 1913. Le stand de tir de la Société de tir de Reims, à [[Tinqueux]], a accueilli une épreuve de tir des [[Jeux olympiques d'été de 1924]]<ref>[http://library.la84.org/6oic/OfficialReports/1924/1924.pdf Rapport officiel des Jeux olympiques de Paris] - [[Comité olympique français]], 1924, {{pp.|563-565}} {{pdf}}.</ref>.
De nos jours, on y trouve aussi de nombreux équipements<ref name="plan"/> : dix-huit grands équipements (stades ou complexes sportifs), un terrain de baseball, quarante-deux [[gymnase (sport)|gymnases]]
Le [[Circuit de Reims-Gueux|circuit automobile de Reims-Gueux]] se trouve à environ {{unité|5|km}} à l'ouest de Reims.
==== Associations sportives ====
L'Office des sports de Reims, recense près de {{nobr|200 associations}} sportives dans tous les domaines. La ville compte également plusieurs équipes sportives de haut niveau dont le [[Stade de Reims]] qui évolue en [[Championnat de France de football|Ligue 1]] ; le [[Champagne Châlons Reims Basket|CCRB]], club de [[Basket-ball]] en [[Championnat de France de basket-ball de Pro B 2022-2023|Pro B]] ; le [[Reims Champagne hockey]] (Les Phénix) depuis 2015 en Division 3 (après une faillite en 2015 alors qu'ils étaient en Division 1) à la patinoire Albert {{Ier}} ; les [[Régates rémoises]], un des principaux clubs d'[[Aviron (sport)|aviron]] français, le [[canoë-kayak]] représenté par deux clubs dont le Reims Champagne Canoë Kayak club de National 1, ainsi qu'en [[Compétition automobile|sport automobile]], [[water-polo]], [[rugby à XV]], [[golf]], [[handball]], [[baseball]] (cup's) et [[football américain]] (Wildcats)<ref>[http://officedessportsreims.fr/files/MEP-REIMS-2014%20.pdf Annuaire 2014-2015] - Office des sports de Reims {{pdf}}.</ref>.
==== Événements sportifs ====
Reims organise ou accueille chaque année de nombreuses manifestations sportives
Depuis [[1936 en sport|1936]], la ville accueille régulièrement le [[
=== Médias ===
====
Reims est le siège social du quotidien régional [[L'Union (journal français)|''L'Union'']] (
==== Télévision ====
Pour les informations régionales, la chaîne [[France 3]] émet le décrochage de [[France 3 Champagne-Ardenne]]. Elle émet grâce au site [[TDF]] d'[[Émetteur d'Hautvillers|Hautvillers]] comme les autres chaînes de la TNT.
====
Huit [[radio locale|radios locales]] sont diffusées dans la ville :
* [[Radios chrétiennes francophones|RCF Reims-Ardennes]] (87.9 FM) et la radio du [[diocèse de Reims]] diffusant aussi son programme dans les Ardennes.
* Happy FM (89.8 FM) est la radio locale commerciale de la [[Marne (département)|Marne]]. En plus de Reims, on peut l'écouter à [[Châlons-en-Champagne]] sur 97.6 FM et à [[Épernay]] sur 98.1 FM.
* Cigale FM (90.5 FM), qui est une radio diffusant de la musique, des rendez-vous locaux et d'information ainsi que divers événements organisés dans la ville.
* [[Radio Primitive]] (92.4 FM), autre radio associative de découverte musicale à tendance rock et musique actuelles.
* [[France Bleu Champagne-Ardenne]] (95.1 FM), la radio locale publique de la région. Ses studios sont à Reims.
* [[NRJ|NRJ Reims]] (100.6 FM) est la seule radio rémoise émettant en [[Radio en France#Classement des radios par l'autorité publique|catégorie C]], c'est-à-dire qui décroche du programme national pour proposer du contenu local : des infos locales le matin et un programme local l'après-midi réalisé depuis les studios rémois. Ce programme est également proposé à [[Épernay]] sur 93.9 FM.
* [[Champagne FM]] (102.1 FM) est la principale radio locale commerciale de [[Champagne (province)|Champagne]]. Ses studios sont à Reims, à la même adresse que Happy FM puisque c'est le [[Groupe Rossel]] qui détient les deux radios locales.
* [[RJR Radio (Radio Jeunes Reims)|Radio Jeunes Reims]] (106.1 FM) qui diffuse principalement des musiques et informations destinées aux jeunes auditeurs.
Ces dix dernières années, Reims a vu trois radios locales fermer définitivement :
* Le {{Date-|19 novembre 2008}}, Reims perd Radio Phare, à la suite d'une liquidation judiciaire causée par le retard du [[FSER]]<ref>Sa fréquence, le 97.8 FM, est réattribué à [[BFM Business]].</ref>.
* Le {{Date-|22 décembre 2010}}, la station locale [[Virgin Radio (France)|Virgin Radio Reims]] diffuse son dernier programme local à la suite du plan du groupe [[Lagardère (entreprise)|Lagardère]] visant à fermer plusieurs stations locales de [[Virgin Radio]] et [[RFM]] en France, faute de rentabilité<ref>Virgin Radio est toujours présente à Reims sur 88.8 FM mais diffuse exclusivement le programme parisien.</ref>.
* Le {{Date-|11 janvier 2012}}, [[Soleil Média]] cesse ses programmes après des difficultés financières<ref>Elle émettait sur {{nobr|2 fréquences}} : le 96.2 FM à Reims (réattribuée à [[Radio Nova]]) et le 88.3 FM à [[Épernay]] (réattribuée à [[Jazz Radio]]).</ref>. Elle détenait aussi depuis 2003 une fréquence sur [[Épernay]] (88.3 FM), coupée par [[TDF]] en septembre 2009 à cause du redressement judiciaire de la radio.
Toute l'histoire des radios rémoises est disponible sur le site [http://www.radioreims.fr/ radioreims.fr].
=== Culte ===
[[Fichier:Patio du Temple de Reims.jpg|vignette|Patio du [[Temple protestant de Reims|temple de Reims]].]]
==== Culte catholique ====
{{Article détaillé|Catholicisme|Archidiocèse de Reims|Liste des archevêques de Reims}}
{{Article connexe|Liste des édifices religieux de Reims}}
[[Image:Reims (51) Basilique Sainte-Clotilde 5.jpg|vignette|[[Basilique Sainte-Clotilde de Reims|Basilique Sainte-Clotilde]].]]
==== Culte juif ====
{{Article détaillé|judaïsme}}
[[Fichier:Synagogue Reims.JPG|vignette|Synagogue de Reims.]]
Le culte juif peut être pratiqué à la [[Synagogue de Reims]] située au 49 rue Clovis, édifice de style néomauresque construit par l'architecte [[Ernest Brunette]] en 1879.
==== Culte musulman ====
{{Article détaillé|Islam}}
Le culte musulman peut se pratiquer, à Reims, dans quatre mosquées : la mosquée El Hidaya, la mosquée El-Mansour, la mosquée Ottoman et la [[grande mosquée de Reims]] qui est la plus grande mosquée de France située dans le quartier Sainte-Anne.
==== Culte protestant ====
{{Article détaillé|Protestantisme}}
Le culte protestant peut se pratiquer, à Reims, dans six sites qui lui sont dédiés : le [[Temple protestant de Reims]] boulevard Lundy, l'Église évangélique 16 boulevard Jules-César, l'Évangélique Vie et Lumière au 2 allée Paul-Halary, l'Église évangélique mission chrétienne au 98 rue de Chanzy, le Centre évangélique au 99 rue de Cernay et l'Église évangélique baptiste 92 rue Ponsardin.
==== Culte
{{Article détaillé|antoinisme}}
Un [[Liste des temples antoinistes|Temple]] dédié au culte antoiniste a été dédicacé le {{Date-|28 septembre 1930}} et est situé 13 [[rue du Docteur-Thomas]]<ref>{{Lien web |url=http://www.antoinisme.com/adresses.html |titre=Temples en France |site=le site de culte antoiniste |consulté le=16 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Régis |nom1=Dericquebourg |lien auteur1=Régis Dericquebourg |titre=Les Antoinistes |lieu=Belgique |éditeur=[[Brepols]] |année=1993 |pages totales=174 |passage=137, 168 |isbn=2-503-50325-X}}.</ref>
==== Autres Cultes ====
* Église de Jésus-Christ-des-Saints-Derniers-Jours, rue Bazin.
* Témoins de Jehovah, 10 allée Paul-Halary.
=== Cimetières ===
[[Fichier:Chapelle ste-croix 006.JPG|vignette|Chapelle Sainte-Croix du cimetière du Nord.|alt=]]
La ville de Reims comporte six [[Liste des cimetières de Reims|cimetières]] : le cimetière du Nord, le cimetière du Sud, le cimetière de l'Ouest, le cimetière de l'Est, le cimetière de Laon et le cimetière paysager de La Neuvillette.
Le [[cimetière du Nord (Reims)|cimetière du Nord]] est surnommé le « Père-Lachaise rémois » car il contient les restes de la plupart des citoyens qui se sont illustrés dans la ville. C'est aussi l'une des premières nécropoles de France à avoir été placée en dehors des murs de la ville.
{{Article connexe|Liste des personnalités inhumées au cimetière du Nord de Reims}}
== Économie ==
Reims est le premier pôle économique de la
=== Revenus de la population et fiscalité ===
En 2008, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] était de {{unité|16615|€}}, ce qui plaçait Reims au {{formatnum:19144}}{{e}} rang
Pour l'année 2009, L'imposition des ménages et des entreprises sur les taxes locales donne les valeurs ci-dessous.
{| class="wikitable center" style="text-align:center; width:50%;"
|+L'imposition des ménages et des entreprises à Reims en 2009<ref>
! scope=col | Taxe
! scope=col | Part communale
Ligne 1 221 ⟶ 1 358 :
|-
!scope=row | [[Taxe d'habitation]]
|
|
|
|
|-
! scope=row | [[Taxe professionnelle]] (TP)
|
|
|
|
|-
! scope=row | [[Taxe foncière|Taxe foncière sur les propriétés bâties]] (TFPB)
|
|
|
|
|-
! scope=row | [[Taxe foncière|Taxe foncière sur les propriétés non bâties]] (TFPNB)
|
|
|
|
|}
=== Budget et fiscalité 2021 ===
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>[https://www.impots.gouv.fr/cll/zf1/communegfp/cll/zf1/accueil/flux.ex?_flowId=accueilcclloc-flow Les comptes de la commune]</ref> :
* total des produits de fonctionnement : {{unité|252229000|€}}, soit {{unité|1362|€}} par habitant ;
* total des charges de fonctionnement : {{unité|218078000|€}}, soit {{unité|1177|€}} par habitant ;
* total des ressources d'investissement : {{unité|114285000|€}}, soit {{unité|617|€}} par habitant ;
* total des emplois d'investissement : {{unité|106689000|€}}, soit {{unité|576|€}} par habitant ;
* endettement : {{unité|249962000|€}}, soit {{unité|1350|€}} par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
* taxe d'habitation : 19,19 % ;
* taxe foncière sur les propriétés bâties : 44,77 % ;
* taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,10 % ;
* taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
* cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : {{unité|19790|€}}<ref>[https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-51454 Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet]</ref>.
=== Emploi ===
Selon les résultats du recensement de 2008<ref name="INSEE">{{lien web|url = http://www.statistiques-locales.insee.fr/Fiches/DL/DEP/51/COM/DL_COM51454.pdf|site = statistiques-locales.insee.fr|titre = Résultats du recensement de la population - 2008|consulté le = 24 septembre 2011}}.</ref>, la [[population active]] (15-{{nobr|64 ans}}) de la commune compte {{unité|86113|personnes}}, soit 67,9 %, ce taux est de 71,5 % au niveau départemental<ref>{{Lien web|url=http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=MARNE&codeZone=51-DEP&idTheme=2&rechercher=Rechercher|site=recensement.insee.fr|titre=Résultats du recensement de la population pour la Marne|consulté le= 24 septembre 2011}}.</ref>. Les [[Chômage|chômeurs]] représentent 10,0 % de la part totale des 15-{{nobr|64 ans}} et {{unité|12687|personnes}} contre {{formatnum:13654}} en 1999. Leur part dans la population active a diminué, passant de 16,1 % à 14,9 %. La ville de Reims possède une importante part de scolarisés et étudiants (17,2 %) tandis que les retraités ou préretraités ne représentent que 5,9 % de la population active et les autres inactifs 9,0 %. Enfin, l'emploi y était très majoritairement [[Salariat|salarié]] et seuls 8,7 % des Rémois n'étaient pas salariés<ref name="INSEE"/>.
<center>
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:50%;"
|+
|
! scope=col | Emplois ou statut
Ligne 1 270 ⟶ 1 413 :
| 0,2 %
|-
! scope=row | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
| {{formatnum:1564}}
| 5,2 %
|-
! scope=row | Cadres et professions intellectuelles supérieures
| {{formatnum:5252}}
| 10,8 %
Ligne 1 295 ⟶ 1 438 :
=== Entreprises ===
La ville compte {{
{| class="wikitable center" style="text-align:center; width:50%;"
|+Principales entreprises de l'[[arrondissement de Reims]] par [[chiffre d'affaires]]<ref>{{Lien web|url=http://www.reims.cci.fr/IMG/pdf/CA.pdf |titre=Les 101 premières entreprises de la Marne |site=le site de la CCI de Reims et d'Epernay
! scope=col | Nom
! scope=col | [[Chiffre d'affaires]]
Ligne 1 310 ⟶ 1 447 :
|-
!scope=row | [[Champagne Céréales]]
| {{Unité|622866|k€}}
| Stockage, transformation de [[
|-
! scope=row | [[Vranken-Pommery Monopole]]
Ligne 1 319 ⟶ 1 456 :
! scope=row | Société Coopérative Approvisionnement BT-Lec
| {{Unité|302380|k€}}
| Centrale d'achats du groupe [[E.Leclerc]]<ref group=
|-
! scope=row | [[
| {{Unité|219595|k€}}
| Distributeur de vins de [[Champagne (AOC)|Champagne]]
|}
{| class="wikitable center" style="text-align:center; width:75%;"
|+Principaux groupes et entreprises qui ont leur siège social à Reims ou dans son agglomération, classés par [[chiffre d'affaires]] ou [[produit net bancaire]] pour les banques (en millions d'euros)<ref>Les sites internet respectifs des entreprises et groupes cités, consultés en décembre 2013.</ref>
! scope=col | Nom
! scope=col | [[Chiffre d'affaires]]
! scope=col | Effectif Moyen
! scope=col | Activité
|-
!
| {{Unité|
| {{formatnum:8320}}
| commerce de céréales et de produits agricoles
|-
! scope=row | Groupe Schuller
| {{Unité|1000|M€}}
| {{formatnum:1800}}
| commerce automobile, hôtellerie, restauration, immobilier commercial
|-
! scope=row | [[Malteurop|Malteurop Group]]
| {{Unité|743|M€}}
| 920
| commerce de céréales (malt)
|-
! scope=row | Arcelor Mittal Distribution Solutions France
| {{Unité|670|M€}}
| {{formatnum:1040}}
| commerce de métaux
|-
! scope=row | Groupama Nord-Est
| {{Unité|574|M€}}
| {{formatnum:1140}}
| assurances
|-
! scope=row | PUM Plastiques
| {{Unité|450|M€}}
| {{formatnum:1200}}
| commerce de fournitures et équipements pour le BTP
|-
! scope=row | Crédit Agricole Nord-Est
| {{Unité|342|M€}}
| {{formatnum:2450}}
| banque
|-
! scope=row | [[Lanson-BBC|Lanson-BCC]]
| {{Unité|310|M€}}
| 500
| champagne
|-
! scope=row | Arcelor Mittal SSC France
| {{Unité|271|M€}}
| 350
| commerce de métaux
|-
! scope=row | [[Vranken-Pommery Monopole]]
| {{Unité|269|M€}}
| 610
| champagne
|-
! scope=row | Plurial Novilia
| {{Unité|227|M€}}
| 500
| société de HLM, immobilier locatif, promotion immobilière
|-
! scope=row | Groupe Courlancy
| {{Unité|150|M€}}
| {{formatnum:1800}}
| cliniques privées
|}
Une agence de développement économique appelée [[Invest in Reims]]<ref>[http://www.investinreims.com Reims Champagne Développement].</ref> a été créée en 2003 pour favoriser la venue d'investissement sur l'agglomération rémoise. Celle-ci est financée par la ville de Reims, la Chambre de commerce et d'industrie et l'agglomération (Reims Métropole). En janvier 2011 celle-ci a accompagné la création de {{
=== Agriculture ===
{{…}}
La commune de Reims comporte deux types de culture :
* en périphérie, des grandes cultures céréalières ;
* et à l'intérieur de la commune de la vigne en général close.
=== Commerces, services et
Le [[commerce]], les transports et les autres services totalisaient 45,6 % des emplois rémois en 2008 tandis que le secteur de l'[[Administration publique française|administration publique]], de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale en comptent 36,8 %<ref name="INSEE"/>. Les activités commerciales
En 2013, l'agglomération de Reims a au moins {{unité|58000|places}} de parking extérieures sans compter le centre-ville, hôpital, sport, école<ref name="goo">Compté avec [[Google Earth]] 2013.</ref>. Les zones sont classées par distance décroissante à pied de la mairie de Reims (centre) à la zone (7,5 à {{unité|1.5|km}}{{référence souhaitée}}) .
Au centre-ville en 2013, les commerces sont concentrés principalement dans le sud-ouest et le nord-est dans la ville. La [[place Drouet-d'Erlon]] regroupe cafés, bars, restaurants, hôtels, cinémas et l'Espace d'Erlon (centre commercial de {{nobr|35 boutiques}} avec notamment la [[Fnac]] et [[Monoprix (France)|Monoprix]]). La [[rue de Vesle]], l'artère commerciale la plus importante (
Les autres grandes rues commerçantes en centre-ville sont la [[rue de l'Étape]], la [[rue du Cadran-Saint-Pierre]], la [[rue des Élus]], la [[rue Condorcet (Reims)|rue Condorcet]], la [[rue de Talleyrand]], l'avenue Jean-Jaurès ou encore l'[[avenue de Laon]].
Reims est une antenne de la [[Chambre de commerce et d’industrie Marne en Champagne]]. Elle gère le [[Port fluvial de Reims|port fluvial]].
=== Industrie ===
Principaux secteurs d'activités économiques de Reims :
* Agroalimentaire (
* Santé / Beauté (Givaudan, Delpharm - avant [[Boehringer-Ingelheim Pharmaceuticals]], [[AstraZeneca]], Boiron, Diamed, Eugène Perma) ;
* Industrie - équipementiers [[automobile]] (Valéo, Treves, Trelleborg, Bosal,
* [[Logistique]] - emballage et conditionnement avec la Packaging Valley
* Construction, bâtiment et travaux publics ([[CARI (entreprise)|CARI]]) ;
* Industrie des métaux ([[ArcelorMittal|Arcelor Mittal Distribution]]) ;
* Industrie du verre ([[Owens-Illinois]])
== Culture locale et patrimoine ==
=== Patrimoine architectural ===
{{Article détaillé|Monuments et lieux touristiques de Reims}}
La ville de Reims possède un [[Liste des monuments historiques de Reims|grand nombre de monuments historiques]] classés et une politique active de mise en valeur de son patrimoine matériel et immatériel. De ce fait, elle s'est vu décerner le label de [[Villes et
Début 2013, un projet d'éco-quartier a été proposé pour rénover l'ancien site industriel du Nord-Est de Reims<ref>[http://urbanattitude.fr/le-premier-eco-quartier-a-reims/ « Rema’ver, le premier éco-quartier à Reims »], ''Urban Attitude'', 11 mars 2013.</ref>.
==== Patrimoine civil ====
L'[[hôtel de ville de Reims]], la [[bibliothèque Carnegie (Reims)]], les immeubles [[Art déco]].
===== Les hôtels particuliers du boulevard Lundy =====
Les principaux hôtels particuliers sont les suivants :
* [[Hôtel de Brimont]] : superbe hôtel particulier construit par l'architecte [[Paul Blondel]] en 1897 pour le vicomte André Ruinart de Brimont, vice-président de la maison de champagne Ruinart. Il est situé au {{n°|34}} du [[boulevard Lundy]].
* [[Hôtel Godbert]] : ce très bel hôtel particulier situé au {{n°|2}} du [[boulevard Lundy]] a été construit en 1875 pour le compte du manufacturier de tissus Rose-Croix Godbert et son épouse Louise Deverly. On trouve d'ailleurs le monogramme « GD » (pour Godbert-Deverly) gravé sur le linteau d'une fenêtre du premier étage.
* [[Hôtel Werlé, dit Roederer]] : cet hôtel particulier de [[style Louis XVI]] a été construit par l'architecte Alphonse Gosset vers 1867, sur commande du comte Alfred Werlé de Montebello. Il est situé au {{n°|23}} du [[boulevard Lundy]].
* [[Hôtel Mignot]] : l'hôtel Mignot situé au 17 [[boulevard Lundy]] a été construit en 1911 par l’architecte F.-A. Bocage pour le propriétaire des Comptoirs Français (magasins à succursales multiples) Édouard Mignot (1867-1949). Une plaque est apposée sur la façade, il y est gravé : « [[Dwight D. Eisenhower]] généralissime des armées alliées a résidé dans cette maison du 20 février 1945 au 25 mai 1945. La Ville de Reims a son illustre citoyen d'honneur. 8 mai 1955 ».
* Hôtel Lüling : très bel hôtel particulier situé au 14 [[boulevard Lundy]] et construit en 1863 pour le négociant en vins de champagne Auguste Lüling, associé de la Maison Heidsieck & Cie.
* Hôtel Pigeon : l'Hôtel Pigeon a été construit en 1913 par l’architecte [[Émile Dufay-Lamy]] pour l’administrateur des Docks Rémois (magasins à succursales multiples) Paul Pigeon (1862-1920). Il est situé au 24 [[boulevard Lundy]].
* Hôtel Gabreau : ce très bel hôtel particulier situé au 26 [[boulevard Lundy]] a été construit en 1888 par l'architecte Édouard Lamy pour le manufacturier Georges Gabreau et son épouse Marie Juliette Poincenet.
* Hôtel François : l’hôtel particulier François a été construit par l’architecte Émile Dufay-Lamy de 1908 à 1914, à la demande de l’administrateur des Docks Rémois (chaîne de magasins à succursales multiples) Albert François (1860-1930). Il est situé au 66-68 [[boulevard Lundy]].
===== Les hôtels particuliers du quartier des Moissons =====
Le [[Boulevard de la Paix (Reims)|Boulevard de la Paix]], la [[rue Piper]] et la [[Rue des Moissons (Reims)|rue des Moissons]], à Reims, possèdent une intéressante collection d'hôtels particuliers. Parmi les plus remarquables, on peut citer : l'hôtel [[Hôtel Collet-Delarsille|Collet-Delarsille]] au {{n°|1}} du boulevard de la Paix, la [[villa Douce]] située au {{n°|9}} boulevard de la Paix, le magnifique [[hôtel Wenz]] au 10 rue Piper, l'[[hôtel Trapp]] au 16 rue des Moissons et l'[[hôtel Weiland]] au 19 rue des Moissons.
<gallery mode="packed">
Fichier:Art deco à Reims 6.jpg|Une façade, [[rue Buirette]].
Fichier:1736 Carnot.JPG|Une façade, [[Rue Carnot (Reims)|rue Carnot]].
Fichier:Langlet 1723.JPG|Une façade, [[cours Jean-Baptiste Langlet]].
</gallery>
==== Patrimoine religieux ====
[[Fichier:Reims Cathédrale Notre-Dame 5002.jpg|vignette|[[Cathédrale Notre-Dame de Reims]].]]
[[Fichier:Palais du Tau vu des jardins et la Cathédrale Notre-Dame.jpg| [[Fichier:Reims SRemi1 tango7174.jpg|
* [[Cathédrale Notre-Dame de Reims|Cathédrale Notre-Dame]], dont les tours ont
* [[Palais du Tau (Reims)|Palais du Tau]], ancien palais de l'[[Liste des archevêques de Reims|archevêque de Reims]], reconstruit sous [[Louis XIV de France|Louis XIV]], et après l'incendie du
* [[Basilique Saint-Remi de Reims|Basilique Saint-Remi]], construite à partir de 1007 et qui a fêté son millénaire<ref>{{lien brisé|consulté le=2013-04-09|url=http://www.millenairesaintremi.fr|titre=Site officiel du millénaire de la basilique Saint-Remi de Reims}}.</ref> en 2007 ;
* Adjacente à la basilique ci-dessus, l'ancienne abbaye royale Saint-Remi où était conservée la [[Sainte Ampoule]] du sacre des rois de France<ref>Brisée en 1793.</ref>. De nos jours, l'ancienne abbaye abrite un intéressant [[Musée Saint-Remi de Reims|musée sur l'histoire de Reims]] de la période gallo-romaine à nos jours en passant par le Moyen Âge et le {{s-|XIX}}.
La ville comporte de nombreux autres édifices religieux.
===== Édifices religieux catholiques =====
Article connexe : [[Liste des édifices religieux de Reims]].
Quatre édifices religieux liés au catholicisme sont emblématiques de la ville de Reims : La Cathédrale Notre-Dame (1211) située place du Parvis, la Basilique Saint-Remi située place du Chanoine-Ladame, la Basilique Sainte-Clotilde située place Sainte-Clotilde. et la Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix (dite Chapelle Foujita) située rue du Champ-de-Mars.
De nombreux autres édifices religieux sont réparties dans les différents quartiers de Reims et en particulier '''dans le centre de la ville''' : Église Saint-André (1865), qui possède un vitrail du xvie siècle, rue du Cardinal-Gousset; l'Ancienne chapelle archiépiscopale Palais du Tau, place du Cardinal-Luçon, la Chapelle de l'ancien collège des Jésuites, place Saint-Maurice, la Chapelle des Sœurs-de-l'Enfant-Jésus située rue des Orphelins, la Chapelle Saint-Jean-Baptiste-de-La Salle située rue Contrai, la Chapelle Saint-Joseph située rue de Venise, la Chapelle Saint-Louis situé rue de l'Université, l'Ancienne chapelle Saint-Marcoul située rue Brulée, l'Ancienne chapelle Saint-Sixte située rue du Lieutenant-Herduin, la Chapelle Sainte-Croix située au cimetière du Nord rue du Champ-de-Mars, la Chapelle de la communauté Saint-Ignace, rue Équerre, la Chapelle du lycée Jean-XXIII, rue Andrieux, la Chapelle de la fondation Boisseau, rue Courlancy, l'Ancienne chapelle du Verbe-Incarné-et-de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, rue du Barbâtre, l'Ancienne chapelle de l'Abbé-de-Saint-Remi, rue du Grand-Cerf, l'Ancienne chapelle du couvent des Sœurs auxiliatrices, rue Buirette, l'Ancienne église Saint-Michel, reste portail, {{nobr|19 place}} du Chapitre.
Ces édifices religieux sot complétés par des ruines d'églises partiellement détruites : les ruines de l'église des Jacobins, rue des Jacobins, les Ruines de la chapelle des Cordeliers, rue des Trois-Raisinets et les ruines de l'Ancienne église Saint-Julien, rue Saint-Julien.
'''Dans le secteur ouest''' : l'Église Sainte-Geneviève, rue Cazin, l'Église Saint-Jean-Marie-Vianney « quartier Wilson », intéressant édifice des années 1960 malgré les vicissitudes, place Mozart, la chapelle du foyer de jeunes travailleuses l'Escale, rue Louvois, la Chapelle du lycée du Sacré-Cœur, rue de Courlancy, la Chapelle du cimetière de l'ouest, rue de Bezannes.
'''Dans le secteur Reims est''' : l'Église Saint-Nicaise (1923), avenue de la Marne, l'Église Saint-Vincent-de-Paul (quartier Europe), exemple réussi d'architecture contemporaine en béton armé, rue de Brazzaville, l'Église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle (1898), avenue Jean-Jaurès, l'Église Sainte-Thérèse, place Sainte-Thérèse, l'Église Sainte-Jeanne d'Arc (1922), rue de Verdun.
Chapelle Saint-Laurent, rue des Essillards, la Chapelle Maison Saint-Martin, rue Bétheny.
'''Dans le secteur Reims nord :''' l'Église Saint-Thomas (1847-1853). Le cardinal Thomas Gousset repose entre ses murs, place Saint-Thomas, l'Église Saint-Benoît (quartier Laon-Zola), vers 1910, rue de Pontgivart, l'Église votive du Sacré-Cœur (quartier Clairmarais), autre exemple d'architecture en béton armé, rue Ernest-Renan, l'Église Saint-Joseph, boulevard Albert-{{Ier}}, l'Église Saint-Paul d'Orgeval, rue du Docteur-Albert-Schweitzer, l'Église Saint Jean-Baptiste de la Neuvillette, rue Jules-Corpelet.
Église Notre-Dame-de-France, rue Edmé-Moreau].
'''Dans le secteur Reims sud :''' l'Église Saint-Pierre, avenue Georges-Hodin, l'Église Saint-François-d'Assise, place René-Clair.
Église Saint-Bruno (quartier Croix-Rouge), avenue de Général-Bonaparte, l'Église Saint-Louis, rue du Chanoine-René-Camus.
L'[[Église Saint-Michel de Reims|Ancienne église Saint-Michel]], détruite, dont la porte subsistante est Monument historique depuis 1920<ref name="PA00078783">{{Base Mérimée|PA00078783|Église Saint-Michel (ancienne)}}.</ref>.
* Édifices religieux protestants
* Édifices religieux
=== Patrimoine culturel ===
==== Musées ====
{{Article détaillé|Liste des musées de Reims}}
Plusieurs [[musée]]s sont recensés à Reims. Le plus ancien est peut-être le [[musée des beaux-arts de Reims|Musée des beaux-arts]] de la [[rue Chanzy (Reims)|rue Chanzy]] qui a été fondé en 1794 à partir de saisies révolutionnaires. Déplacé dans les bâtiments de l'ancienne [[Abbaye Saint-Denis de Reims|abbaye Saint-Denis]] en 1908, il conserve des œuvres diverses illustrant les principaux mouvements artistiques depuis le {{s-|XV}} jusqu'au {{s-|XX}}<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-reims.fr/fr/culture/a-visiter/musee-des-beaux-arts/index.html|titre=Musée des Beaux-arts|site=site de la ville de Reims|consulté le=10 octobre 2010}}.</ref> et est actuellement fermé (travaux de réhabilitation et extension en cours).
Le [[musée-hôtel Le Vergeur]] est le musée du Vieux-Reims. Situé place du Forum, des œuvres datant de l'Antiquité au {{s-|XX}} y sont exposées, dont cinquante gravures d'[[Albrecht Dürer|Albert Dürer]], du mobilier et des œuvres asiatiques du {{s-|XIX}} collectées par [[Hugues Krafft]], ancien propriétaire de l'hôtel<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-reims.fr/fr/culture/a-visiter/musee-le-vergeur/index.html|titre=Musée Le Vergeur|site=site de la ville de Reims|consulté le=10 octobre 2010}}.</ref>.
<gallery mode="packed">
Fichier:Musée des beaux arts 30.jpg|Jardin du musée des beaux-arts.
Fichier:Reims-Musée St Rémi-02.jpg|Cloître du musée Saint-Remi.
Ligne 1 400 ⟶ 1 642 :
</gallery>
Le [[Musée Saint-Remi de Reims|musée Saint-Remi]], installé
L'autre musée historique est celui de la [[Musée de la Reddition|Reddition]] où fut signée le lundi {{Date-|7 mai 1945}} à {{heure|2|41}} la capitulation de [[Troisième Reich|l'Allemagne nazie]]<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-reims.fr/fr/culture/a-visiter/musee-de-la-reddition/index.html|titre=Musée de la Reddition|site=site de la ville de Reims|consulté le=10 octobre 2010}}.</ref>.
Toujours dans le domaine de l'art, la ville accueille dans l'aile droite de l'ancien collège des Jésuites le [[Fonds régional d'art contemporain de Champagne-Ardenne|FRAC]] Champagne-Ardenne. Il possède une collection de plus de {{nobr|600 œuvres}} d'[[art contemporain]] dans la peinture, la photographie, la sculpture, le dessin, la vidéo ou encore le son<ref>{{Lien web|url=http://www.frac-champagneardenne.org/page-le_frac_presentation-11-1.html|titre=Présentation|site=FRAC Champagne-Ardenne|consulté le=10 octobre 2010}}.</ref>.
Le [[Musée Automobile Reims-Champagne|musée automobile Reims Champagne]], crée en 1985 par [[Philippe Charbonneaux]], est le cinquième musée automobile<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Musée Automobile Reims-Champagne |url=https://www.musee-automobile-reims-champagne.com/|site=musee-automobile-reims-champagne.com|consulté le=2021-07-19}}.</ref> de France par l'importance de sa collection automobile qui couvre de 1903 à nos jours. Le musée compte 5 collections : automobiles, motos et deux-roues, voitures à pédales, miniatures jouets, et plaques émaillées<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Découvrez le Musée Automobile de Reims |url=https://www.musee-automobile-reims-champagne.com/le-musee/ |consulté le=2021-07-19}}.</ref>. Depuis 1998, le musée automobile est géré par une association<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-reims.fr/fr/culture/a-visiter/musee-automobile-reims-champagne/index.html|titre=Musée automobile Reims Champagne|site=site de la ville de Reims|consulté le=10 octobre 2010}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=L'association SCAR gérante du Musée Automobile |url=https://www.musee-automobile-reims-champagne.com/l-association-scar/|site=musee-automobile-reims-champagne.com|consulté le=2021-07-19}}.</ref>.
Dans le domaine de l'astronomie, Reims accueille un [[Planétarium de Reims|planétarium]] qui reçoit chaque année plus de {{unité|27000|visiteurs}}<ref>{{Lien web|url=http://www.ville-reims.fr/fr/culture/a-visiter/planetarium/index.html|titre=Planétarium|site=site de la ville de Reims|consulté le=10 octobre 2010}}.</ref>.
À proximité de Reims, se trouve le musée du [[fort de la Pompelle]] ; ce haut-lieu de la Première Guerre mondiale se situe à {{Unité|5|km}} de la ville. Le [[musée de la base aérienne 112 et de l'aéronautique locale]] à [[Bétheny]] présente un siècle d'aviation à Reims et dans ses environs.
<gallery mode="packed">
Fichier:Bibliothèque Holden.JPG|La bibliothèque annexe Holden (quartier Jean-Jaurès).
Fichier:
Fichier:Reims cinema opera.jpg|Ancien cinéma [[rue de Thillois (Reims)|rue de Thillois]].
</gallery>
==== Équipements et salles de spectacles ====
La municipalité de Reims<ref>[http://www.ville-reims.fr/fr/citoyennete/vie-associative/la-mise-a-disposition-de-salles/index.html Présentation sur le site de la mairie].</ref> met à disposition huit salles dans différents quartiers pour toutes sortes de d'activités, qu'elles soient festives, ludiques, ou qu'elles soient pour des congrès, etc. Une ''maison des associations'' (à l'angle de la [[rue du Barbâtre]] et de la rue Eugène-Wiet permet d'accéder à neuf salles de réunion, deux salles d'activités physiques, plusieurs bureaux de permanence<ref>Une trentaine d'associations en 2007.</ref> et des boîtes aux lettres<ref>Au nombre de 70 en 2007.</ref>.
Le réseau des bibliothèques est particulièrement étoffé (7 sites) ; il s'articule autour d'une centrale proche de la cathédrale, la médiathèque Jean-Falala qui a ouvert ses portes le {{Date-|14 mai 2003}}. Cet établissement offre {{unité|6500|m{{exp|2}}}} ouverts au public.
La ville compte trois médiathèques ([[Médiathèque Croix-Rouge]], [[Médiathèque Jean Falala]], [[Médiathèque Laon-Zola]]<ref>[http://www.bm-reims.fr/ Bibliothèque Municipale de Reims].</ref>), quatre [[bibliothèque]]s<ref name="plan"/> dont la [[Bibliothèque Carnegie (Reims)|bibliothèque Carnegie]] et un [[Planétarium de Reims|planétarium]].
Reims possède un [[Opéra de Reims|opéra]], édifié par l'architecte rémois [[Alphonse Gosset]], depuis 1873. Après avoir été détruit lors de la Première Guerre mondiale, il est reconstruit en 1931. Il s'agit d'un [[théâtre (construction)|théâtre à l'italienne]] de style [[Art déco]]<ref>{{Lien web|url=http://www.operadereims.com/Historique,6|titre=Historique|site=Opéra de Reims|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>. Il fait partie des quatre scènes rémoises<ref name="plan"/> avec [[La Cartonnerie]], la [[Comédie de Reims|Comédie]] et le [[Cirque de Reims|Manège]]<ref>[http://www.manegedereims.com/ Manège de Reims].</ref>. Le centre culturel Saint-Exupéry est un autre lieu de découverte, de production et de diffusion artistique dans les domaines de la musique, de la danse ou encore des arts plastiques<ref>{{Lien web|url=http://www.saintex-reims.com/info.php|site= Centre culturel Saint-Exupéry|titre=Présentation|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>.
La Ville de Reims est également à l’origine du projet de création d’une friche artistique, lieu destiné au travail des artistes de toutes disciplines. La [[La Fileuse, Friche artistique de Reims|Fileuse]], installée depuis fin 2011 dans les anciens locaux de l’entreprise Timwear dans le quartier Orgeval, a pour vocation de s’inscrire en complémentarité avec l’offre culturelle existante. C’est un espace de création, de production et d’échanges irriguant le territoire. Il est complété par [[Cellier d'expédition Mumm|Le Cellier]], lieu de création et de production au centre-ville derrière une façade Art-déco.
<gallery gallery="" mode="packed" caption="Cirque et Manège de Reims">
Fichier:Cirque de Reims 1.jpg|Façade du Cirque.
Fichier:Cirque de Reims 2.jpg|Le Cirque.
Fichier:Manège de Reims 1.jpg|Détail du Manège.
</gallery>
Une programmation associative existe aussi au sein des Maisons de quartier, notamment à l'espace Le Flambeau (Jean-Jaurès) et l'espace Ludoval (val de Murigny). Le collectif d'artistes et de groupes de musiques actuelles [[Oxalart]], créé en 1999, organise régulièrement des concerts avec ces structures ainsi que dans les bars.
De plus, Reims possède son [[parc des expositions de Reims|parc des expositions]] qui se situe dans la zone industrielle Farman. C'est un complexe de deux salles qui accueille chaque année un grand nombre d'expositions de tout genre, ainsi que des forums.
Le [[centre des congrès de Reims]] est situé au centre-ville. C'est un complexe utilisé par un grand nombre d'entreprises locales, régionales, nationales et internationales pour y organiser colloques, forums, ''meetings'' ou salons. L'architecture du centre des congrès est particulière. En effet, le centre surplombe le boulevard Maurice-Noirot qui longe le canal. Les voitures passent donc sous le centre en longeant le canal.
Le parc des expositions, le centre des congrès et la grande salle Reims Aréna sont pris en charge par REIMS EVENTS.
==== Reims et la musique ====
La ville natale de [[Guillaume de Machaut]] (1300-1377) dispose d'un [[conservatoire à rayonnement régional de Reims|conservatoire à rayonnement régional]], qui succède à l'école de musique de Reims. Depuis 1912, il dispense un enseignement artistique dans 35 disciplines concernant la musique, la danse et le théâtre. Au-delà d'être une simple école, une centaine de concerts sont donnés chaque année dans ses auditoriums<ref>{{Lien web|url=http://www.crr-reims.fr/etablissement/presentation/index.html|titre=Présentation de l'établissement|site=Site du Conservatoire à rayonnement régional de la ville de Reims|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>.
Reims est actuellement une scène musicale en effervescence, avec un vivier de talents musicaux de tous horizons, et de dimension nationale voire internationale avec des artistes comme [[Yuksek]], [[Brodinski]], [[The Bewitched Hands]] ou encore [[The Shoes]]. Le quotidien ''[[Le Monde]]'' n'hésite d'ailleurs pas à qualifier la ville de « capitale française de la pop » dans un article de novembre 2010<ref>{{Article|titre=Reims est également la capitale française de la pop|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/culture/article/2010/11/26/reims-est-egalement-la-capitale-francaise-de-la-pop_1445369_3246.html|périodique=Le Monde|auteur=Odile de Plas|jour=27|mois=novembre|année=2010}}.</ref>.
Fondé en 1993 à Reims, Césaré devient en 2006 un centre national de création musicale reconnu par les pouvoirs publics, ce qui en fait un acteur majeur de la création musicale contemporaine. Depuis 2009, il est implanté à [[Bétheny]], dans l'agglomération rémoise<ref>{{Lien web|url=http://www.culture.gouv.fr/champagne-ardenne/3documentation/nav2_cesare_inauguration.html|site=site de la Direction régionale des Affaires culturelles de Champagne-Ardenne|titre=Césaré à Reims, centre national de création musicale|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>. La salle [[La Cartonnerie]], construite sur le terrain d'une ancienne usine de cartons<ref>{{Lien web|url=http://www.evene.fr/culture/lieux/la-cartonnerie-1800.php|titre=La Cartonnerie|site=Evene|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>, apporte également son soutien à la création et à la scène régionale depuis sa création en 2005. Elle se compose notamment de deux salles de concerts, d'un studio d'enregistrement et d'un centre de formation professionnelle. Elle accueille chaque année 80 concerts de musiques actuelles ([[rock]], [[hip-hop]], [[Electro|électro]], [[Musiques du monde|musique du monde]], [[chanson française]] etc.)<ref>{{Lien web|url=http://www.cartonnerie.fr/web/presentation|site=La Cartonnerie|titre=Présentation|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>. Le festival [[Elektricity]] est produit par La Cartonnerie et Césaré<ref>{{Lien web|titre=Les producteurs|site=Festival Elektricity|url=http://www.elektricityfestival.fr/le-festival/producteurs|consulté le=1 novembre 2011}}.</ref>. Il se tient chaque année au mois d'octobre et participe au rayonnement musical de la Cité des Sacres. À partir de 2017, ce festival est remplacé par la [[Elektricity|Magnifique Society]], qui se tient annuellement en juin au [[parc de Champagne]] et propose une programmation plus variée.
==== Reims dans la littérature ====
{{Début citation bloc}}Il n'est de cité que je préfère à Reims : c'est l'ornement et l'honneur de la France.{{Fin citation bloc|[[Jean de La Fontaine]].}}
{{Début citation bloc}}Entends crier [[Louvain]] vois Reims tordre ses bras{{Fin citation bloc|[[Guillaume Apollinaire]], ''À l'Italie'', ''Calligrammes''}}
{{Début citation bloc}}C'est près de Reims qu'on les a pris comme des mouches dans la craie{{Fin citation bloc|[[Louis Aragon|Aragon]], ''Classe 17'', ''Le Roman Inachevé''}}
{{Début citation bloc}}Vous m'ordonnez de célébrer des saints : Ma voix est faible, et même un peu profane. Il faut pourtant vous chanter cette Jeanne Qui fit, dit-on, des prodiges divins. Elle affermit, de ses pucelles mains, Des fleurs de lys la tige gallicane, Sauva son roi de la rage anglicane, Et le fit oindre au maître-autel de Reims.{{Fin citation bloc|[[Voltaire]], ''La pucelle d'Orléans. Chant I.''}}
{{Début citation bloc}}De Reims à la [[Moselle (rivière)|Moselle]] commence la vraie vigne et le vin ; tout esprit en [[Champagne (province)|Champagne]], bon et chaud en [[Vignoble de Bourgogne|Bourgogne]], il se charge, s'alourdit en [[Languedoc]] pour se réveiller à [[Bordeaux]].{{Fin citation bloc|[[Jules Michelet]], ''Histoire de France, tome III'' (1837)}}
{{Début citation bloc}}Mabillon, comme le religieux le plus savant de son royaume…ajoutez et le plus humble, dit l'archevêque de Reims, le Tellier, qui croyait faire une épigramme bien adroite contre la modestie du prélat.{{Fin citation bloc|[[Jean le Rond d'Alembert]], ''Éloges, Bossuet''}}
''[[Retour à Reims]]'', publié aux éditions Fayard en 2009, est un livre de sociologie et de théorie critique de [[Didier Eribon]].
==== Reims à l'écran ====
Quelques films (ou scènes) ont été tournés dans la ville et ses environs, d'autres relatent des histoires liées intimement à la ville :
* ''[[Les Croix de bois]]'' (1932) de [[Raymond Bernard]] ;
* ''[[Jeanne d'Arc (film, 1948)|Jeanne d'Arc]]'' (1948) de [[Victor Fleming]] ;
* ''[[Sainte Jeanne (film, 1957)|Sainte Jeanne]]'' (1957) d'[[Otto Preminger]] ;
* ''[[La Peau douce]]'' (1964) de [[François Truffaut]] avec [[Françoise Dorléac]], [[Jean Desailly]] et [[Daniel Ceccaldi]] : une longue partie de l'histoire du film se déroule à Reims mais les scènes n'y ont pas été tournées (le Grand Hôtel, l'hôtel Michelet, la Place Michelet et le cinéma Le Capitole sont de pures inventions et n'existent pas à Reims) ;
* ''[[Un homme et une femme]]'' (1966) de [[Claude Lelouch]], avec [[Anouk Aimée]] et [[Jean-Louis Trintignant]], grand prix du {{20e|anniversaire}} du [[festival de Cannes]]. Vers le milieu du film, sont montrées quelques images du départ local du [[Rallye automobile Monte-Carlo|rallye Monte-Carlo]], fin 1965, probablement sur le boulevard de la Paix ;
* ''[[Le Scandale (film, 1967)|Le Scandale]]'' (1967) de [[Claude Chabrol]], avec [[Maurice Ronet]] et [[Anthony Perkins]] : les caves où le film a été tourné sont celles de la maison [[Champagne Pommery|Pommery & Greno]] (désormais [[Vranken-Pommery Monopole]]) à Reims ;
* ''[[Solo (film, 1969)|Solo]]'' (1969) de [[Jean-Pierre Mocky]], avec lui-même dans le rôle principal, tourné en partie à Reims ;
* ''[[Sept morts sur ordonnance]]'' (1975) de [[Jacques Rouffio]], avec [[Michel Piccoli]] et [[Gérard Depardieu]], inspiré d'un fait divers ayant eu lieu à Reims ;
* ''[[Le Témoin (film, 1978)|Le témoin]]'' (1978) de [[Jean-Pierre Mocky]] avec [[Philippe Noiret]], a été tourné en grande partie à Reims, notamment à la cathédrale, au palais du Tau, à la bibliothèque Carnegie, dans la cité-jardin du Chemin Vert, ou encore à l'entrée du commissariat de Police ;
* dans ''[[Allons z'enfants]]'' (1981) de [[Yves Boisset]], avec [[Lucas Belvaux]] et [[Jean Carmet]], les parents ainsi que la fiancée de Simon Chalumot, habitent à Reims (cependant le film ne semble pas y avoir été tourné) ;
* ''[[Tatie Danielle]]'' (1990) de [[Étienne Chatiliez]] a été tourné en partie à Reims ;
* ''[[La Reine Margot]]'' (1994) de [[Patrice Chéreau]] : la Bibliothèque de l'Ancien Collège des Jésuites a servi au tournage du film ;
* ''[[Ni reprise, ni échangée]]'' (2010) de [[Nicolas Bedos]], avec [[Muriel Robin]], a été tourné en grande partie dans la ville de Reims et ses alentours ;
* ''[[Les Bien-Aimés|Les Bien-aimés]]'' (2011) de [[Christophe Honoré]], avec [[Chiara Mastroianni]], [[Catherine Deneuve]], [[Louis Garrel]] a été tourné en partie à la gare de Reims et dans le cimetière du Nord ;
* ''[[Le Sang de la vigne]]'' (série TV, <small>saison 3 - épisode 2 : ''Les Veuves Soyeuses''</small>) (2013) avec [[Pierre Arditi]], [[Évelyne Bouix]], dont quelques scènes ont été tournées [[rue Rockefeller]] en face de la cathédrale, à la [[place Royale (Reims)|place Royale]] et à la [[chambre de commerce et d'industrie de Reims et d'Épernay]].
* « Le Code » (série TV diffusée sur France 2) quelques scènes ont été tournées en 2020, à l'hôtel de police, au centre des congrès, devant le tribunal<ref>{{lien web|titre=Silence, on tourne au commissariat de Reims! |url=https://www.lunion.fr/id199094/article/2020-10-16/silence-tourne-au-commissariat-de-reims |site=lunion.fr|date=16-10-2020 |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
* « L'amour selon [[Dalva]] » (long métrage réalisé par [[Emmanuelle Nicot]]) : quelques scènes ont été tournées en juillet 2021, dans le Palais de Justice de Reims.
* Dans la série [[Tapie (série télévisée)|Tapie]], diffusée sur Netflix en 2023 avec [[Laurent Lafitte]], certaines scènes ont été tournées au [[Stade Auguste-Delaune|Stade Auguste Delaune]].
=== Manifestations culturelles et festivités ===
La municipalité de Reims encourage les activités associatives et organise, tous les deux ans, le ''Forum des [[Association loi de 1901|associations]]'', puis édite un ''annuaire des associations''<ref>{{pdf}} [
Reims participe aux festivités culturelles nationales comme ''La nuit des musées'', les ''[[journées européennes du patrimoine]]'', la ''[[fête de la musique]]'' ou ''Un été au cinéma''.
* En janvier, un des départs des parcours de concentration du [[Rallye Monte-Carlo Historique au départ de Reims|Rallye Monte-Carlo Historique]] a lieu à Reims.
* En mars, se tenaient, jusqu'en 2008, les ''[[Rencontres internationales de télévision]]'' (RITV)<ref>[https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/mauvais-genres/rencontres-internationales-de-tv-de-reims-4007890 Rencontres Internationales de Télévision de Reims.]</ref>, un festival de créations télévisuelles où se rencontraient les professionnels et le public.
* En avril, c'est le festival international de cinéma policier ''[[Reims Polar]]''<ref>[https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-festival-du-film-policier-abandonne-beaune-au-profit-de-reims-des-2022-1620121479 ''Le Festival international du film policier abandonne Beaune au profit de Reims dès 2022''], sur ''francebleu.fr'', consulté le 4 juin 2022.</ref>.
* En mai, c'est le festival ''Brut de scène''<ref>[http://www.maisondequartierjaures.com/ Bienvenue sur le site de la maison de quartier Jean Jaurès].</ref>, destiné aux amateurs de [[théâtre]].
* En septembre, c'est ''Jonglissimo'' (depuis 1994), une convention de [[jonglerie|jonglage]].
* En juin ce sont les ''[[Fêtes johanniques de Reims|Fêtes de Jeanne d'Arc]]'' qui drainent un nombreux public, ainsi que le festival international « [[Fêtes johanniques de Reims#Le sacre du folklore|Les Sacres du Folklore]] »<ref>[http://jolivettes.sacres.free.fr/page%20accueil.htm Les Jolivettes Les Sacres du Folklore].</ref>, qui accueille chaque année une dizaine de troupes de danseurs et musiciens traditionnels des quatre coins du monde (depuis 1981).
* Début juin, ce sont les [[fêtes johanniques de Reims|fêtes johanniques]]<ref>{{lien web |titre=Reims en fêtes organise les fêtes johanniques à reims<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.reims-fetes.com/fetes_johaniques.php |site=reims-fetes.com |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
* Fin juin, se tient le Festival des sacres du folklore organisé par [[Les Jolivettes de Reims]].
* Durant l'été, se tiennent depuis 1991, les ''[[Flâneries musicales de Reims]]''<ref>[http://www.flaneriesreims.com/ {{19e}} Flâneries Musicales de Reims].</ref>, au cours desquelles sont donnés plus de 100 [[concert]]s, dont de nombreux à l'entrée gratuite, dans divers lieux de la ville.
* En novembre, Reims Sunnyside Festival ({{3e}} édition en 2017), un festival consacré au [[jazz]]. Et ''Un automne au ciné'', trois jours où les places des [[cinéma]]s du centre-ville sont à un tarif préférentiel.
* En novembre, se tient depuis 2001 le festival Les BisQueers Roses organisé par EX Aequo Reims<ref>{{Article |auteur1= |titre=Reims : le festival LGBT "Les BisQueers Roses" débute ce vendredi |périodique=[[France 3 Régions]] |date=4 novembre 2016 |lire en ligne=https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/marne/reims/reims-festival-lgbt-bisqueers-roses-debute-ce-vendredi-1122767.html |consulté le=2017-12-17 |pages= }}.</ref>.
* En décembre, le [[Marché de Noël de Reims]] et chaque année depuis 2009, le Festival Reims Scènes d'Europe invite les artistes de la scène contemporaine européenne à investir différentes structures culturelles rémoises.
Depuis 1989, ''Méli'môme''<ref>[http://meli-mome.com/ Meli’môme].</ref> est un festival destiné au jeune public, qui propose entre 25 et 30 spectacles.
Depuis 2017, le festival de [[musique électronique|musiques électroniques]] [[Elektricity|La Magnifique Society]] succède à Elektricity et a désormais lieu chaque année, au printemps, dans le Parc de Champagne<ref>« Pour remplacer le festival Elektricity, voici venu "La Magnifique Society" à Reims », France Bleu, 6 février 2017.</ref>.
=== Inventaire des orgues sur la commune ===
La ville de Reims dispose de 29 orgues<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/orgues/?page=1&departement=Marne&query=Reims&sort=completion:desc Inventaire des orgues]</ref> :
{{Colonnes|taille=|nombre=3|
* Hôtel de ville<ref>{{ Base Palissy |PM51009170|orgue : buffet d’orgue de l'hôtel de ville }}. </ref>{{,}}<ref>{{ Base Palissy |PM51009168|orgue de l'hôtel de ville }}. </ref>{{,}}<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-hotel-de-ville-fr-51454-reims-hotel_1-x/ Orgue hôtel de ville]</ref>.
* Basilique Saint-Rémi<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-basilique-saint-remi-fr-51454-reims-stremi1-t/ Orgue Basilique Saint-Rémi]</ref>.
* Cathédrale Notre-Dame<ref>[http://orguesfrance.com/ReimsCathedrale.html Orgue de la cathédrale Notre-Dame]</ref>{{,}}<ref>{{ Base Palissy |PM51001273|orgue de tribune : buffet d'orgue, tribune d'orgue }}. </ref>{{,}}<ref>{{ Base Palissy |PM51001780|orgue de tribune}}. </ref>.
* Église du Sacré-Cœur<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-du-sacre-cur-fr-51454-reims-scoeur1-x/ Orgue de l'église du Sacré-Cœur]</ref>.
:: Pensionnat du Sacré-Cœur<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-pensionnat-du-sacre-cur-fr-51454-reims-scoeur2-x/ église du pensionnat du Sacré-Cœur]</ref>.
* Église Saint-André<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-saint-andre-fr-51454-reims-standr1-c/ Orgue de l'église Saint-André]</ref>.
* Église Saint-Benoît<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-saint-benoit-fr-51454-reims-stbeno1-x/ Orgue de l'église Saint-Benoît]</ref>.
* Église Saint-Jacques<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-saint-jacques-fr-51454-reims-stjacq1-c/ Orgue de l'église Saint-Jacques]</ref>.
* Église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-saint-jean-baptiste-de-la-salle-fr-51454-reims-stjdls1-x/ Orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle]</ref>.
* Église Saint-Joseph<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-saint-joseph-fr-51454-reims-stjose1-x/ Orgue de l'église Saint-Joseph]</ref>.
* Église Saint-Maurice<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-saint-maurice-fr-51454-reims-stmaur1-x/ Orgue de l'église Saint-Maurice]</ref>.
* Église Saint-Nicaise<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-saint-nicaise-fr-51454-reims-stnica1-x/ Orgue de l'église Saint-Nicaise]</ref>.
* Église Saint-Thomas<ref>[https://inve[ntaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-saint-thomas-fr-51454-reims-stthom1-x/ Orgue de l'église Saint-Thomas]</ref>.
* Église Sainte-Geneviève<ref>[http://orguesfrance.com/ReimsSteGenevieve.html Orgue de l'église Sainte-Geneviève]</ref>{{,}}<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-eglise-sainte-genevieve-fr-51454-reims-stgene1-c/ Orgue de l'église Sainte-Geneviève]</ref>.
* Temple protestant<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-temple-protestant-fr-51454-reims-temple1-x/ Grand orgue du temple protestant]</ref>.
* Synagogue<ref>[https://inventaire-chalons.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/presentation-des-objets-mobiliers-de-la-synagogue-de-reims/5615177d-3255-4ba1-99f2-53b15268e750 Synagogue de Reims]</ref>{{,}}<ref>[https://inventaire-chalons.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/synagogue/b411e433-2219-4ce2-af2f-7cec09f87e3b Dossier d’œuvre architecture]</ref>.
* Ensemble Unicorn<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-ensemble-unicorn-fr-51454-reims-ensemb1-d/ Orgue de l'Ensemble Unicorn]</ref>.
* Conservatoire à rayonnement régional<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-conservatoire-a-rayonnement-regional-fr-51454-reims-musiqu1-3/ Orgue du Conservatoire à rayonnement régional]</ref>.
* Conservatoire national de région<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-conservatoire-national-de-region-fr-51454-reims-musiqu1-d/ Orgue du Conservatoire national de région]</ref>.
* Chapelle du Grand Séminaire<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-chapelle-du-grand-seminaire-fr-51454-reims-grand_1-x/ Orgue de la chapelle du Grand Séminaire]</ref>.
* École privée Notre-Dame<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-ecole-privee-notre-dame-fr-51454-reims-ndamev1-x/ Orgue de l'école privée Notre-Dame]</ref>.
* Lycée Saint-Joseph<ref>[https://inventaire-des-orgues.fr/detail/orgue-reims-lycee-saint-joseph-fr-51454-reims-stjose2-x/ Orgue du lycée Saint-Joseph]</ref>.
}}
=== Patrimoine environnemental ===
[[
Reims dispose de 82 [[parc]]s et de 14 aires de jeux<ref name="plan">Plan interactif de Reims {{lire en ligne|lien=http://carto.ville-reims.fr/}}.</ref> qui totalisent près de {{unité|220|ha}}<ref>[http://www.ville-reims.fr/fr/environnement/espaces-urbains/parcs-et-jardins/index.html Présentation sur le site de la mairie].</ref>. La ville compte aussi trois ''[[jardin]]s remarquables'' classés dans la [[base Mérimée]] : le jardin d'horticulture [[Pierre Schneiter|Pierre-Schneiter]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=reims&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=PROT&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28reims%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=PREDOC Présentation] dans la [[base Mérimée]].</ref> (boulevard Louis-Roederer), le [[Butte Saint-Nicaise (Reims)|jardin des buttes Saint-Nicaise]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=reims&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=PROT&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28reims%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=PREDOC Présentation] sur la [[base Mérimée]].</ref> (boulevard Diancourt), le [[parc de Champagne]] (anciennement parc Pommery)<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=reims&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=PROT&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%28reims%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=PREDOC Présentation] sur la [[base Mérimée]].</ref> (avenue du Général-Giraud) et le [[parc de la Patte d'oie|parc de la Patte-d'Oie]]. Cinq parcours pédestres dont un consacré aux arbres de la ville<ref>[http://www.ville-reims.fr/fr/environnement/espaces-urbains/les-arbres-dans-la-ville/index.html Présentation sur le site de la mairie].</ref> permettent d'en profiter.
Les principaux espaces verts sont :
[[Fichier:Paris door, Reims, France 2004-11-06.jpg|
* les promenades, qui vont de l'autoroute au [[
*
*
*
*
=== Gastronomie ===
[[Fichier:Reims
Le [[champagne (AOC)|champagne]] est un produit emblématique de la région de [[Champagne
Le [[Biscuit rose de Reims|biscuit rose]] est, avec le champagne, un des emblèmes gastronomiques de Reims. Sa création remonte à 1691 lorsqu'un boulanger rémois eut l'idée de cuire sa pâte deux fois. Il est
[[Fichier:Biscuit Rose de Reims.jpg|
Parmi les pâtisseries, il y a également le [[Pain d'épices de Reims|pain d'épices]]. Sa production à Reims remonte au moins au {{s-|XVI
En France, la [[Moutarde (condiment)|moutarde]] n'est pas fabriquée à Dijon seulement. On en produit à Reims à partir du [[vinaigre]] de Reims et d'épices. Au {{s-|XIX
=== Philatélie ===
Reims a souvent et depuis longtemps été représenté sur les timbres de France.
En 1930, un timbre lilas, vendu {{unité|5|F}} dont {{unité|3.50|F}} au profit de la [[Caisse d'amortissement]], représente un détail de
En 1956, à l'occasion du jumelage Reims-Florence, la Poste émet un timbre de {{unité|12|F}} noir et vert représentant un détail de
En 1977, stylisée, la cathédrale est de nouveau à l'honneur sur un timbre symbolisant la [[Région française|
=== Personnalités liées à Reims ===
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{|width="100%" border="1" cellspacing="0" cellpadding="4" class="wikitable"
|-valign="top"
|align="center" style="padding:8px"|[[Fichier:Blason ville fr Reims-Empire.svg|100px|alt=Blason de Reims sous le premier Empire]]
|width="100%" style="padding:8px"|
Pendant le [[Premier Empire]], Reims fut au nombre des [[Armorial des communes d'Empire|bonnes villes]] et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient
|-valign="top"
|align="center" style="padding:8px"|[[Fichier:Blason
|width="100%" style="padding:8px"|'''Reims'''
* ''D'argent aux deux rinceaux de laurier de sinople passés en double sautoir, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.''
|-valign="top"
|align="center" style="padding:8px"|[[Fichier:
|width="100%" style="padding:8px"|
* Devise : « Dieu en soit garde »
|}
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Fichier:Reims logo 1983.png|Logo de la ville de Reims de 1983 à 2014.
Fichier:Reims logo 2014.png|Logo de la ville de Reims depuis le {{Date-|22 juillet 2014}}.
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== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
{{article détaillé|Bibliographie à propos de Reims}}
* [[Édouard de Barthélemy]], ''Histoire des archers, arbalétriers et arquebusiers de la ville de Reims'', Reims : Paul Giret, 1873 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6553459q].
* {{Ouvrage | titre=Reims | lieu=Paris | éditeur=Hachette et Cie | année=1891-1892 | pages totales=146 | isbn= | lire en ligne=http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/9103 | consulté le=12 juin 2014}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Robert Neiss|titre=Le Développement urbain de Reims dans l'Antiquité|lieu=Reims|éditeur=[[Centre régional de documentation pédagogique|CRDP]] Reims|année=1977|pages totales=36|isbn=}}
* {{article|auteur1=Robert Neiss|titre=La Structure urbaine de Reims antique et son évolution du {{sp-|I|au |III}} après J.-C.|périodique=Revue archéologique de Picardie|volume=3, num. 3-4|passage=171-191|lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pica_0752-5656_1984_num_3_1_1439|année=1984}}.
* {{Ouvrage|prénom1=Maurice|nom1=Hollande|titre=Essai sur la topographie de Reims|lieu=Reims|éditeur=Amis du Vieux Reims|année=1976|isbn=}}.
* {{Ouvrage |prénom1=Jean Baptiste François |nom1=Geruzez |titre=Description historique et statistique de la ville de Reims |sous-titre=…avec le récit abrégé de ce qui s'est passé à Reims dans la guerre de 1814 et de 1815 et orné de vingt gravures représentant les monuments anciens et modernes|lieu=Reims |éditeur=Le Batard |année=1817 }} : [https://books.google.fr/books?id=hohC2P3Po_cC&printsec=frontcover&hl=#v=onepage&q&f=false tome I] & [https://books.google.fr/books?id=Zh3cDacJzUEC&printsec=frontcover&hl#v=onepage&q&f=false tome II].
* Gracia Dorel-Ferré et Delphine Henry, ''La cité-Jardin : une histoire ancienne, une idée d'avenir'', par le Foyer rémois. Colloque européen 2000 ; Reims, CRDP de Champagne-Ardenne, 2003.
* Pascal Grégoire-Boutreau et Tony Verbicaro, ''Stade de Reims'', Cahiers intempestifs ; Stade de Reims, 2001.
* Jean-François Cornu, ''{{nobr|50 ans}} d'affiches et d'histoire de Reims : 1880-1930'', éditions du Paysage, 1998.
* Sylvette Guilbert, ''La Champagne terre d'accueil'', Centre d'études champenoises (Reims, Marne), Presses universitaires de Nancy, 1994.
* ''Les plans anciens de Reims, 1600-1825'', Reims Histoire Archéologie ; préface d'Olivier Rigaud.
* ''Histoire populaire de la ville de Reims'', Alexandre Hannesse. Sédopols, 1987.
* Pierre Desportes, ''Histoire de Reims'', Privat, 1983.
* ''Histoire régionale : instruments de travail et documents'', université de Reims, UER Lettres et Sciences humaines, 1979.
* Hans Reinhardt, ''La cathédrale de Reims : son histoire, son architecture, sa sculpture, ses vitraux'', [[Presses universitaires de France]], 1963.
* Georges Boussinesq et Gustave Laurent, ''Histoire de Reims depuis les origines jusqu'à nos jours'', Matot-Braine, 1933.
* Dom Guillaume Marlot, ''Histoire de la ville, cité et université de Reims : métropolitaine de la Gaule Belgique : divisée en douze livres contenant l'estat ecclésiastique et civil du païs'', édition : Brissart-Binet, 1843-1846.
* Louis-Pierre Anquetil, ''Histoire civile et politique de la ville de Reims'', Delaistre-Godet, 1756.
* J. Pernet, {{M.}} Hubert, ''Reims, chronique des années de guerre'', édition Alan Sutton, 2003.
* François-Xavier Tassel, ''La Reconstruction de Reims après 1918, illustration de la naissance d'un urbanisme d'État'', thèse de doctorat en urbanisme, université de Paris-VIII, 1987
* Georges Colin, ''Reims, étude d'une croissance urbaine'', Travaux de l'institut de géographie de Reims, {{numéro}}25/1976.
* Georges Colin, ''Vignoble et vin de Champagne'', Travaux de l'institut de géographie de Reims, {{numéro}}15/1973.
* André Burguière, « Société et culture à Reims à la fin du {{s-|XVIII}} : la diffusion des « Lumières » analysée à travers les cahiers de doléances », dans ''Annales : Économies, Sociétés, Civilisations'', {{22e}} année, {{n°|2}}, 1967, {{p.|303–339}}, [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1967_num_22_2_421523 lire en ligne].
* ''La Vie municipale à Reims, expansion et pouvoir local, 1945-1975'', Christian Brut, thèse de doctorat, université de Paris-V, 1980.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Hippolyte Bazin |titre=Une vieille cité de France |sous-titre=Reims, monuments et histoire|lieu=Reims|éditeur=F. Michaud|année=1900|pages totales=550|bnf=30070996|sudoc=020425902 |lire en ligne=https://archive.org/details/unevieillecitde00bazigoog/page/n11}}.
* Thierry Dardart, ''Le Tombeau de Remi, Basilique Saint-Remi de Reims'', Thierry Dardart Éditions, Pignicourt, 2021, 160 p.
* [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-51454 ''Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet'']
* [https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/51454/tab/especes ''Inventaire national du patrimoine naturel de la commune'']
=== Articles connexes ===
{{Autres projets
|commons=Reims
|wikiquote=Reims
|wiktionary=Reims
|wikivoyage=Reims
}}
* [[Liste des plus hauts bâtiments de Reims]]
* [[Liste des communes de la Marne]]
* [[Voie romaine Reims-Metz]]
=== Liens externes ===
*
* [http://www.reims-tourisme.com/ Site de l'office du tourisme de Reims]
{{Liens|site officiel=-}}
* [https://www.pop.culture.gouv.fr/search/list?mainSearch="Reims" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/]. Site officiel du [[Ministère de la Culture (France)|ministère français de la Culture]] (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références
{{Références|groupe=N}}
=== Références ===
{{Références|
<ref name="GuideCollecte_2020">https://www.grandreims.fr/fileadmin/grandreims/MEDIA/Les_competences/Gestion_des_dechets/GuideCollecte_2020.pdf.</ref>
<ref name="www.insee.fr">{{ lien web
| url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=UU2020-51701
| site=insee.fr
| titre= Dossier complet Unité urbaine 2020 de Reims (51701)
| consulté le=4 novembre 2020}}.</ref>
}}
{{Palette|Quartiers de Reims|Communes de la Communauté d'agglomération de Reims|Villes de la Marne|Villes de Champagne-Ardenne|Villes d'Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine|Unités urbaines françaises|Grandes villes de France|Renaissance ottonienne}}
{{Portail|Reims|Marne|communes de France|Seconde Guerre mondiale}}
[[Catégorie:Reims| ]]
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[[Catégorie:Ville décorée de la Légion d'honneur]]
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