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Toutefois, dans le cadre de la révision du programme du primaire présenté définitivement par Sonia Backès le {{date-|28|octobre|2010}} et voté le 4 novembre suivant, elle propose d’instaurer un « [[Socle commun de connaissances et de compétences|socle commun de connaissances]] » afin de se calquer sur le secondaire et de remédier au « décrochage » qui, d'après elle, existe entre les deux niveaux. Cette adaptation aurait pour conséquence de changer 25 % des programmes, surtout en [[mathématiques]] et en français, et sa mise en place est échelonnée sur plusieurs années. Cette décision est vivement critiquée par l'Union des groupements de parents d’élèves (UGPE), proche des idées indépendantistes. Sonia Backès se défend. De plus, son projet de révision des programmes inclut une refonte de l'enseignement des langues et de la culture kanak, en proposant un choix parmi trois possibilités différentes aux provinces (qui assurent la mise en œuvre de ces cours)<ref>{{red|Lien brisé}} [http://www.lnc.nc/pays/enseignement/230193-nouveaux-programmes-en-vue-au-primaire.html Sy. A., « Nouveaux programmes en vue au primaire », ''Les Nouvelles Calédoniennes'', 22/10/2010]</ref>{{,}}<ref>{{red|Lien brisé}} [http://www.lnc.nc/pays/enseignement/230291-du-neuf-au-primaire.html C. LÉHÉ, M. BALTZER, « Du neuf au primaire », ''Les Nouvelles Calédoniennes'', 29/10/2010]</ref>.
==== La lutte contre l'échec scolaire ====
Dans un objectif de lutter contre l'échec scolaire, un dispositif {{Citation|coup de pouce}} est envisagé et expérimenté à partir de la troisième période de l'année scolaire [[2010]] (commençant lors de la deuxième semaine de [[juin]]) dans certains établissements des [[Province Nord (Nouvelle-Calédonie)|Provinces Nord]] et [[Province des îles Loyauté|Îles Loyauté]]. Il s'adresse aux élèves de CP {{Citation|détectés comme fragiles en lecture à la fin de la première période […] parce qu’ils n’ont pas l’occasion de partager, le soir après l’école, des expériences agréables et stimulantes de lecture ou d’écriture avec un adulte}}. Il prévoit la mise en place d'un {{Citation|club}} réunissant cinq enfants d'une même classe pris en charge par un enseignant qui n'est pas leur maître habituel pendant une heure et demie après la classe (dont une demi-heure de {{Citation|goûter, prise de contact et langage oral, enrichissement}}, un quart d'heure d'{{Citation|aide aux devoirs}} et quarante-cinq minutes de {{Citation|médiation culturelle, lecture découverte, jeux de lecture, production d’écrit et lecture cadeau d’une « belle histoire »}}). Un {{Citation|contrat}} est passé avec les parents, pour que ceux-ci assistent à au moins trois de ces séances par an<ref name=chant>[http://soniabackes.over-blog.com/pages/Chantiers_en_cours-2945287.html « Chantiers en cours »], blog de Sonia Backes.</ref>.
Elle lance également à partir d'{{Date|août 2010}} une réflexion portant sur les apports de la [[chronobiologie]] et les rythmes scolaires, portant notamment sur les volumes horaires ou le calendrier scolaire. Si elle parle de s'interroger notamment sur la proposition faite par certains acteurs du monde éducatif, dont l'UGPE, de déplacer les [[vacances scolaires]] de [[juillet]] à [[septembre]] comme en [[France métropolitaine]] ou pour le faire correspondre aux cycles de la culture de l'igname, elle se refuse à prendre officiellement position sur la question qui est sujette à polémique (d'autres associations de parents d'élèves ou syndicats d'enseignant restant au contraire attaché au maintien de vacances correspondant à la saison chaude de [[décembre]] à [[février]])<ref>[http://soniabackes.over-blog.com/article-calendrier-scolaire-droit-de-reponse-aux-nouvelles-caledoniennes-53600818.html S. BACKES, « Calendrier scolaire : droit de réponse aux "Nouvelles Calédoniennes" »], blog de Sonia Backes, {{Date-|08/07/2010}}.</ref>.
==== La valorisation des formations et moyens des enseignants ====
Le gouvernement, en collaboration avec les autorités compétentes (le vice-rectorat notamment) s'est fixé pour objectif de permettre aux maîtres auxiliaires (particulièrement nombreux, étant 429 sur les {{nombre|1809|enseignants}} du secondaire, et dont la situation semble de plus en plus précaire, avec des CDD durant parfois depuis plus de dix ans) jugés les plus anciens et les plus méritants d'intégrer la fonction publique de la Nouvelle-Calédonie<ref name=chant/>. Une délibération adoptée le {{date|22|octobre|2010}} par la commission permanente du Congrès de la Nouvelle-Calédonie allège, via une convention entre la Nouvelle-Calédonie et le vice-rectorat, pour certains d'entre eux (âgés de moins de 45 ans, titulaires d’une licence dans la matière enseignée, justifiant d’un avis favorable de l’inspection et d’au moins six ans d’ancienneté, ce qui correspond en [[2010]] à 90 candidats potentiels) les conditions de passage du concours interne du [[Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré|CAPES]] (ils sont exemptés d'écrit et n'ont à passer que les épreuves orales en [[France métropolitaine|métropole]], mais ont des conditions d'admission particulières : ils ont cinq ans pour passer le concours tandis que leur note à l'oral doit au moins dépasser la note globale, comprenant l'écrit et l'oral, obtenue par le dernier admis au concours national interne). Dans ce cadre, le gouvernement décide de financer une formation de huit semaines de préparation aux épreuves d'admission, à raison de promotions d'une vingtaine de personnes par session sur 5 ans, tandis que les admis bénéficieront d’une année d’accompagnement à l’[[Institut universitaire de formation des maîtres|IUFM]]<ref>[http://www.lnc.nc/pays/enseignement/230243-concours-allege-pour-90-maitres-auxiliaires.html Sy. A., « Concours allégé pour 90 maîtres auxiliaires », ''Les Nouvelles Calédoniennes'', 26/10/2010]</ref>.
==== Intervention dans l'enseignement supérieur ====
Sur cette base et celle des débats engagés lors du Salon de l'Étudiant d'{{date|août 2010}}, Sonia Backès propose la mise en place de mesures pratiques dans le court terme<ref>[http://www.univ-nc.nc/propos-de-lunc/campus Présentation du campus de l'Université de la Nouvelle-Calédonie sur son site officiel]</ref>.
Enfin, l'une de ses missions est de réfléchir à la mise en œuvre d'une reconnaissance des diplômes étrangers (une problématique de plus en plus cruciale devant le nombre croissant d'étudiants qui choisissent de suivre une formation en dehors de l'[[Union européenne]], surtout en [[Australie]], en [[Nouvelle-Zélande]] ou au [[Canada]]), la [[Nouvelle-Calédonie]] n'étant compétente dans ce domaine que pour les titres universitaires obtenus dans le cadre de l'accès à la fonction publique. Sonia Backès a pris contact avec le [[Centre international d'études pédagogiques]] (CIEP) afin de créer une relation privilégiée avec lui, voire en installer une antenne en Nouvelle-Calédonie<ref name=chant/>.
=== Membre des gouvernements Martin III, IV, V et VI ===
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