Spéciation péripatrique

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péripatrique et péripatrie sont des termes de biogéographie faisant référence à des organismes dont les biotopes sont très proches mais ne se chevauchent pas, c'est à dire séparés par un lieu où ces espèces n'apparaissent pas. Par exemple, c'est comme comparé une île à un continent. De tels individus sont habituellement proches (espèce soeur), leur répartition est le résultat de la spéciation péripatrique.

Comparison of allopatric, peripatric, parapatric and sympatric speciation.

La spéciation péripatrique est une forme de spéciation. La spéciation péripatrique est la formation de nouvelles espèces à travers l'Evolution. Dans cette dernière; de nouvelles espèces se forment et créent des populations périphériques isolées, elle ressemble à la spéciation allopatriquepuisque dans cette dernière les populations sont isolées et ne peuvent pas échanger leurs gênes. En revanche, la spéciation péripatrique, contrairement à la spéciation allopatrique fait qu'une des populations est bien plus petite que l'autre. Une des conséquences de la spéciation péripatrique peut notamment être qu'une espèce présente dans une large zone géographique devienne paraphylétique, et donc une espèce mère non éteinte. Le concept d'une espèce mère non éteinte est donc une conséquence logique par laquelle une espèce donne naissance à une autre espèce. L'évolution de l'ours polaire depuis l'ours brun est un très bon exemple d'une espèce vivante qui donna naissance à d'autres à travers l'évolution d'une population se situant à l'écart de leur ancêtre commun.[1][2]

La théorie de la spéciation péripatrique à tout d'abord était proposée par Ernst Mayr, et peut être reliée à l'effet fondateur, car de petits groupes de population peuvent subir la sélection naturelle.[3]La dérive génétique est souvent proposé comme facteur de la spéciation péripatrique.[4]

References

  1. Wikinews:Polar bears related to extinct Irish bears, DNA study shows
  2. Edwards CJ, Suchard MA, Lemey P, « Ancient Hybridization and an Irish Origin for the Modern Polar Bear Matriline », Current Biology, vol. 21,‎ , p. 1251–1258 (PMID 21737280, DOI 10.1016/j.cub.2011.05.058, lire en ligne)
  3. Provine WB, « Ernst Mayr: Genetics and speciation », Genetics, vol. 167, no 3,‎ , p. 1041–6 (PMID 15280221, PMCID 1470966, lire en ligne)
  4. Templeton AR, « The theory of speciation via the founder principle », Genetics, vol. 94, no 4,‎ , p. 1011–38 (PMID 6777243, PMCID 1214177, lire en ligne)