Génocide culturel des Ouïghours

accusation d'ethnocide contre les Ouïghours par la république populaire de Chine
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Le génocide culturel des Ouïghours est une accusation d'ethnocide portée par des exilés ouïghours et des ONG internationales à l'encontre du gouvernement de la République populaire de Chine, qui mène, depuis le début des années 2010, une politique répressive contre les Ouïghours au Xinjiang, région autonome du Nord-Ouest de la Chine. Le gouvernement chinois évoque un processus de rééducation afin de garantir la sécurité dans le Xinjiang suite aux émeutes de juillet 2009. Human Rights Watch dénonce des violations systématiques des droits de l'homme.

Contexte historique

Au début des années 1950, quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Parti communiste chinois (PCC) définit et mène le projet politique de développement de la Chine. Les dirigeants communistes conçoivent alors leur pays comme une nation pluriéthnique. Sous le contrôle de l'État, les minorités nationales sont autorisées à préserver et entretenir leurs particularismes[1]. Toutefois, dans le Xinjiang, région du Nord-Ouest de la Chine, le gouvernement chinois organise l'intégration à l'ensemble national du territoire frontalier notamment de la Russie, de l'Inde et du Pakistan. Il favorise l'implantation de colons Hans — de 6,7 % en 1949, la proportion de Hans dans la population du Xinjiang est passée à 39 % en 2010 — et soutient l'essor économique régional, qui s'intensifie durant les années 1990[2],[3]. Localement, la mainmise du PCC sur les institutions politiques empêche le développement de l'autonomie régionale. Les disparités économiques entre les colons hans et la population majoritaire ouïghoure suscitent du mécontentement social. Dans les années 1980, bien que le contrôle du pouvoir central s'assouplit, l'insatisfaction ouïghoure se concrétise par la formation d'une mouvance anticoloniale, principalement composée d'une branche nationaliste et d'une branche islamiste[4],[3]. Au fil des années, tandis que des nationalistes ouïghours renoncent à l'usage de la violence et partent en exil, les islamistes, promoteurs d'une réislamisation du Xinjiang, adoptent le djihadisme, avec le soutien de l'organisation terroriste internationale Al-Qaïda et des talibans installés en Afghanistan et au Pakistan voisins[4],[3].

Les troubles survenus en 2008 et engendrés, dans la région autonome du Tibet, par des confrontations entre la communauté han et des minorités locales, puis les émeutes au Xinjiang de juillet 2009 et leurs suites suscitent des inquiétudes parmi les membres du PCC. Pour certains dirigeants, la promotion du multiculturalisme menace l'unité nationale[1]. À partir de 2014, sous la présidence de Xi Jinping, l'inflexion de la politique du PCC vers l'assimilation culturelle et politique des groupes minoritaires s'affirme. Le déploiement de moyens de surveillance de masse dans la région autonome du Xinjiang, l'internement massif de citoyens ouïghours, la destruction de cimetières et de lieux de culte musulmans et l'interdiction de pratiques culturelles ou religieuses la confirment[1],[5]. Le processus de sinisation concerne aussi d'autres groupes ethniques tels que les Hui. Dans la région autonome du Ningxia et les provinces du Henan, du Gansu et du Shaanxi, les autorités locales s'emploient à diminuer la présence de l'islam. La diversité linguistique, autrefois acceptée, est réduite ; l'arabe est exclus de l'espace public[1]. Selon le journal américain The Washington Post, le Xinjiang serait un laboratoire dans lequel est mise au point la politique de normalisation socio-culturelle soutenue par Xi Jinping et le PCC et destinée à être appliquée dans tout le pays[1].

Fin 2019, le quotidien américain The New York Times rend public le contenu d'archives gouvernementales officielles[6], transmises par un membre d'un courant du PCC opposé à la ligne politique de Xi Jinping. Pour les médias occidentaux, les informations tirées des documents publiés attestent d'une reprise en main idéologique répressive de la population musulmane turcophone du Xinjiang. Les autorités chinoises rejettent l'analyse et justifient leurs initiatives locales par la nécessité de lutter contre le terrorisme et la radicalisation des indépendantistes ouïghoures[7],[8],[5].

Accusations de génocide

Selon l'ONG internationale Genocide Watch, les informations accumulées sur la politique chinoise de répression des Ouïghours dans le Nord-Est de la Chine, notamment un rapport d'enquête de 2020 documentant une entreprise gouvernementale de stérilisation de femmes ouïghours, démontrent qu'un génocide est en cours dans la région autonome du Xinjiang[9]. D'autres ONG, comme Human Rights Watch, dénoncent des arrestations arbitraires massives et l'emploi de la torture[10].

Alors que des experts, des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme évoquent des « persécutions religieuses et culturelles », un acte d'assimilation forcée, un nettoyage ethnique ou même, parfois, un ethnocide, l'orientologue James Leibold de l'université de La Trobe, en Australie, soutient la thèse d'un « génocide culturel »[11].

Des exilés ouïghours ont déposé, auprès de la Cour pénale internationale, une plainte contre le gouvernement chinois. Ils accusent la Chine de perpétrer un génocide et des crimes contre l'humanité dans la région du Xinjiang[12],[13].

Politique répressive chinoise contre la minorité ouïghour

Camps d'internement

En 2018, sur les 22 millions d'habitants que compte le Xinjiang[15], il y aurait près d'un million de Ouïghours internés dans des camps de rééducation[16]. Le gouvernement chinois n'a reconnu leur existence qu'en 2018 et affirme que ce ne sont que des centres d'enseignement et de formation professionnels[17],[10]. Selon le département d'État des États-Unis, « les autorités chinoises continuent de mener une campagne de répression dans le Xinjiang, ciblant les Ouïghours, des ethnies kazakhe ou kirghize et d’autres minorités musulmanes »[18].

Des masques de protection contre le coronavirus, au même titre que divers produits pour des marques occidentales, peuvent être issus du travail forcé des Ouïghours dans les camps d'internement[19].

Par ailleurs, le gouvernement chinois est accusé de transférer des prisonniers ouïghours dans des usines du pays et de les forcer à travailler pour 83 entreprises internationales, dont Apple, BMW, Gap, Huawei, Nike, Samsung, Sony et Volkswagen[20].

Stérilisations forcées

D'après un rapport écrit par Adrian Zenz et publié par la fondation Jamestown, les autorités forceraient les femmes à porter des stérilets et à se faire stériliser, à travers une politique des naissances coercitive[21],[17],[22]. Certaines, contraintes d'absorber des drogues, ont été stérilisées contre leur gré[23][source insuffisante].

La sinologue Marie Holzman signale que 80 % des stérilets posés en Chine concerne le Xinjiang, pour empêcher les femmes Ouïghours de procréer. « On assiste à une forme de génocide »[24].

Une campagne de stérilisation massive des femmes, est conduite à partir de 2019 et en 2020, par les collectivités du sud du Xinjiang : elle vise les femmes ayant déjà atteint le quota autorisé d’enfants – c’est-à-dire deux enfants dans les villes et trois pour les zones rurales[25]. Avoir « trop d’enfants » est une des raisons de transfert dans un camp d'internement[26].

Des viols massifs sont perpétrés à l’encontre de cette ethnie. Jusqu'à 2 millions d'Ouïghours sont soumis à une «rééducation» politique et religieuse forcée dans des camps de concentration surpeuplés, où ils risquent quotidiennement de subir des viols [27].

Les stérilets sont introduits de force aux femmes ouïghoures. Elles sont attachées et saisies, puis on leur écarte les jambes lors de « l’intervention » qui se fait à vif quand bien même elles se débattent[28].

En 2014, un peu plus de 200 000 stérilets ont été insérés au Xinjiang. En 2018, ce chiffre a bondi de plus de 60% pour atteindre près de 330000 stérilets. Des médecins locaux soupçonnés d'aider les femmes ouïghoures sont détenus dans les camps

[29],[30],[31],[32],[33],[34],[35],[36].

Beaucoup de ces femmes se plaignent d’avoir subi des humiliations sexuelles. Filmées sous la douche, les geôliers leur frotteraient les parties intimes avec de la pâte de chili (extrêmement piquante et irritante). [37],[38].

Ces abus sexuels sont également perpétrés dans le cadre du processus d'endoctrinement avec le waterboarding et d'autres formes de torture. À l'intérieur de ces camps, les détenus seraient donc soumis à un «lavage de cerveau», ainsi qu'à des tortures physiques et des viols. [39],[40],[41],[42],[43],[44],[45],[46],[47],[48]

Les cheveux longs des femmes ouïghoures sont coupés, elles sont forcées de regarder des films de propagande d'État à la télévision et chaque seconde de leur vie est filmée par des caméras de sécurité en attendant d’être violées. [49],[50] Chaque jour dans les camps, les cadres feraient venir quatre ou cinq jeunes femmes pour les violer en groupe, parfois à l’aide de matraque électrique introduites dans le vagin et l’anus. Il y’aurait en effet quatre sortes de torture à l’électricité : la chaise, le gant, le casque, et le viol anal avec une matraque. [51],[52],[53].

Au Xinjiang, le gouvernement a explicitement proposé d'augmenter les mariages mixtes entre la majorité Han et les peuples autochtones de Chine. En effet ; Le 25 août 2017, le gouvernement local du comté de Cherchen (en chinois, Qiemo) dans la préfecture autonome mongole de Bayin'gholin au Xinjiang a annoncé sa « stratégie d'incitation au mariage et à la famille ouïghour-han ». Dans cette opération un chinois Han l’ethnie majoritaire de Chine Populaire) qui se marie avec une femme ouïghoure gagne 10 000 yuans. Tursun Emet, le chef du Bureau des affaires ethniques et religieuses du comté de Cherchen, a déclaré que ce choix politique avait été annoncée après avoir sollicité l’opinion de la population locale. L'intention ici serait d'encourager les mariages interraciaux pour les officiels du régime.

Mais l'analyste ouïghour Enver Tohti (basé à Londres) a déclaré qu'il considère cette politique comme faisant partie d'une stratégie d'assimilation forcée des Ouïghours, considérés comme « un obstacle sérieux aux ambitions nationales de la Chine ». Pour Tohti, la Chine craint que le monde s’aperçoive d’un « nettoyage ethnique du peuple ouïghour » Par conséquent, la stratégie chinoise passerait par l'assimilation. [54] Ainsi, des femmes et des jeunes filles sont régulièrement violées et mariées de force à des Hans. [55].

Pour ce type de mariage forcé, on parle de "mariage de lavage de gènes" entre les hommes Hans et les femmes ouïghoures. Plusieurs de ces femmes sont forcées d'épouser des hans qu’elles ne connaissent que depuis quelques semaines dans le cadre de ce programme d'assimilation du gouvernement. Après avoir enfermé tous les hommes ouïghours dans des camps, la Chine populaire oblige les femmes ouïghoures à épouser des hans. Un génocide est en cours [56] .

Avortements forcés

De plus en plus de preuves suggèrent que pendant les raids nocturnes, les responsables et les forces de sécurité ont recherché des enfants cachés et des femmes enceintes. Ils ont également condamné à une amende et détenu les parents de trois enfants ou plus, ainsi que des avortements forcés[57],[58].

Notamment, en décembre 2017, Gulzira Mogdyn, une citoyenne d'origine kazakhe et chinoise de 38 ans, a été détenue au Xinjiang et assignée à résidence. Elle a déclaré au Washington Post en octobre 2019 que pendant sa détention, elle avait été forcée de subir un examen physique. Elle était enceinte de 10 semaines; un mois plus tard, les médecins ont interrompu sa grossesse contre son gré [59] [60].

Persécutions religieuses et islamophobie

Le gouvernement chinois interdit aux Ouïghours de pratiquer leur religion. Depuis le , les barbes anormalement longues et le port du voile en public ont tous deux été interdits[61],[16]. Pratiquer le ramadan, s'abstenir de boire de l'alcool, de fumer ou de manger du porc et préférer l'alimentation halal constituent un comportement suspect[3]. Donner à un enfant un prénom, tel que Mohamed ou Saddam, est interdit, les enfants risquant de pas recevoir le Hukou qui ouvre les droits aux dispositifs de santé et d'éducation[62]. De nombreuses mosquées ont été détruites[63].

Contrôle social et surveillance de masse

Selon le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), afin de procéder au contrôle de la population ouïghoure, le gouvernement chinois utilise les mégadonnées mais aussi les commentaires négatifs, sur les réseaux sociaux, avec pour conséquence l'envoi dans des centres dits « d’éducation et de formation » ou en détention pénale[64].

Les autorités chinoises utilisent la technologie biométrique, la reconnaissance faciale, des drones et les réseaux Wi-Fi proches, pour suivre les individus[64],[3],[5]. La collecte de données à des fins sécuritaires et de contrôle social s'intensifie, parallèlement à la présence policière qui a été multipliée par douze de 2009 à 2017[3],[5].

Persécutions hors de Chine

Des fonctionnaires chinois interviennent dans les commissariats de police d'autres États, notamment en Égypte, pour faire subir des interrogatoires à des étudiants ouïghours, extradés, placés en garde à vue et menottés[65].

Trafic d'organes international

La Chine vend des organes d'Ouïghours à des musulmans fortunés d’Arabie saoudite, du Koweït, ou encore du Qatar. Les prélèvements peuvent se faire sur certains sujets encore vivants ; mais d'autres sont abattus avant[66],[67],[68],[69].

Bras de fer diplomatique international

En juillet 2019, vingt-deux pays, dont la France, le Royaume-Uni, l'Australie, la Suisse, le Danemark, la Norvège et le Japon, envoyent, au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH), une lettre de protestation contre ce qu'ils estiment constituer des violations des droits de l'homme commises par le gouvernement chinois envers les minorités ethniques peuplant le Xinjiang, notamment les Ouïghours[70],[71]. En réponse, trente-sept États, dont la Russie, la Corée du Nord, le Nigeria, les Philippines, l'Algérie, le Qatar et l'Arabie saoudite apportent leur soutien à la Chine. Dans un communiqué commun, adressé au Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDH), ils félicitent le gouvernement chinois pour sa lutte efficace contre l'extrémisme, le séparatisme et le terrorisme et louent ses avancées en faveur des droits humains[71]. Fin octobre 2019, à l'ONU, lors d'une session de la commission des affaires sociales, humanitaires et culturelles, cinquante-quatre pays approuvent un plaidoyer complimentant Pékin pour son contrôle de la région autonome du Xinjiang. Les États-Unis, le Royaume-Uni et vingt-et-une autres nations répliquent, en dénonçant les persécutions religieuses et culturelles infligées à la population ouïghoure, turcophone et musulmane[72].

Le , vingt-sept pays — le Japon, la Nouvelle-Zélande, la France et l'Allemagne, entre autres — signent un communiqué alarmant quant à la situation des Ouïghours dans le Xinjiang. Le lendemain, la Biélorussie présente, devant le CDH, une déclaration officielle signée par quarante-six nations (Chine, Biélorussie, Iran, Arabie Saoudite, etc.), dans laquelle une campagne de désinformation anti-chinoise est dénoncée tandis que les opérations anti-terroristes chinoises et le respect par la Chine des droits des minorités y sont applaudis[73],[74].

Ces confrontations diplomatiques successives font apparaître, sur la scène politique internationale, deux blocs opposés : d'un côté des démocraties libérales, telles que les pays d'Europe, les États-Unis, le Japon et l'Australie, et, de l'autre, des régimes peu ou prou considérés comme autoritaires, tels que la Chine, la Russie, l'Inde, l'Égypte et l'Arabie Saoudite. La conception occidentale des droits de l'homme, de la souveraineté nationale et du contrôle social est contestée par des nations d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie, qui trouvent en la Chine un puissant modèle, légitimant leurs pratiques socio-politiques internes[73],[75].

Notes et références

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  6. Les documents publiés par le New York Times comprennent des discours de cadres du PCC et du président chinois Xi Jinping, des instructions concernant la mise en place de la surveillance des populations et des rapports d'enquêtes internes[5].
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  49. Buzz Feed News : she Escaped One Of China’s Brutal Internment Camps For Muslims. Now She Could Be Sent Back. February 15, 2020,
  50. Asian News : 11/01/2019, Send to a friend Rape, abuse and sterilisation in Xinjiang’s ‘boarding schools’ for Uyghurs
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