Profession : Pigiste
Profession : Pigiste est une association loi 1901[1] crée le 17 mars 2000[2]. Son but est de fédérer et de défendre les journalistes pigistes[3]. Elle compte 400 adhérents.
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48H de la pige
Depuis 2011, Profession : Pigiste organise les "48 heures de la pige"[4][source insuffisante], un évènement qui rassemble plus de 200 participants.
Lyon, Bordeaux[5], Montpellier[6], Lille, les 48 heures sont un ensemble de conférences[7][source insuffisante], d'ateliers, et de débats sur l’évolution du journalisme et les problématiques que rencontrent les pigistes au quotidien.
Représentation des pigistes auprès des institutions
Profession : Pigiste entend porter la voix des journalistes pigistes auprès des autres acteurs de la profession[10],[11].
Elle a co-signé en 2019, aux côtés d'autres associations, une tribune dans Libération: "Nous, journalistes pigistes, exigeons le respect de nos droits"[12].
L'association a notamment décrié la réforme de l'assurance chômage, accusée d'accroître la précarité des journalistes pigistes et compliquant leurs critères d'indemnisation[13].
Suite au confinement de mars 2020, de nombreux syndicats de journalistes ainsi que l'association ont tiré la sonnette d'alarme[14] auprès du ministère de la Culture sur les conséquences désastreuses que ce confinement aurait sur la rémunération des journalistes pigistes[15],[16],[17]. De ce constat est né l'aide sociale exceptionnelle au bénéfice des journalistes pigistes ayant subi une diminution d’activité en raison de la crise de la Covid-19. Cette aide financière destinée aux pigistes ayant subi une diminution d’activité en raison de la crise de la covid-19 a été dotée de 29,5 M€ sur 2 ans[18]. Au coté des syndicats de la profession, Profession : pigiste a été invité par le ministère afin d'élaborer les critères d'attribution de cette aide[19].
Entraide entre pigistes
Tarifs de pige, clauses de contrats, contacts, via le groupe Facebook de l'association (plus de 5 500 adhérents) les pigistes, adhérents ou non, échangent des informations pour travailler plus efficacement et mieux vivre de leurs piges. Sur son site l'association informe également les pigistes de sur leurs droits et la marche à suivre pour les faire appliquer[20].
Organisations associées
Deux autres collectifs ont été créés pour lutter contre la précarisation croissante des pigistes: «Ras la plume» et «Paye ta pige»[21]. Ce dernier est une plateforme collaborative d'information sur la rémunération à la pige dans les différents médias. Objectif, réduire l'opacité sur ce sujet[22].
Notes et références
- « Arnaquer les journalistes pigistes, mode(s) d'emploi - Par Justine Brabant | Arrêt sur images », sur www.arretsurimages.net (consulté le )
- « Notre histoire », sur Pigiste.org (consulté le )
- Le JDD, « Qu'est-ce qu'un journaliste pigiste? », sur lejdd.fr (consulté le )
- « annonce de l'événement »
- « La 10ème édition des 48h de la Pige sous le signe de la délivrance », sur Club Presse Bordeaux, (consulté le )
- « Les 48 Heures de la pige à Montpellier », sur ajt.net
- « compte rendu d'un atelier », sur gijn.org
- « La Fondation Varenne partenaire des 48H de la pige à Rouen | Fondation Varenne » (consulté le )
- Aurélie Wolff, « Les 48h de la pige à Rouen se préparent déjà », sur Club de la Presse et de la Communication de Normandie, (consulté le )
- « Les journalistes pigistes paient le prix fort de la crise dans la presse », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Qui sont les journalistes pigistes et que réclament-ils? », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- le Collectif Ras La Plume, « Nous, journalistes pigistes, exigeons le respect de nos droits », sur Libération (consulté le )
- Luc Peillon, « La réforme de l'assurance chômage va-t-elle précariser davantage les pigistes ? », sur Libération (consulté le )
- « Le monde interroge profession : pigiste »
- « crise sanitaire, les médias en mode dégradé »
- « Profession pigiste chez Europe 1 »
- « Coronavirus – « On arrête tout », la grande galère des pigistes » , sur L'Obs, (consulté le )
- « Covid-19 : le gouvernement élargit les conditions d’accès à l’aide aux pigistes », Sud-Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
- « 29,5 millions € d’aide sur 2 ans pour les journalistes-pigistes », sur CB News (consulté le )
- « ressources »
- Robin Andraca, « Les journalistes gagnent-ils en moyenne 3900 euros par mois ? », sur Libération (consulté le )
- « Journalistes : le prix de la pige », sur www.franceinter.fr (consulté le )
