« Stèles de Saint-Ambroix (Cher) » : différence entre les versions

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En décembre [[1908]], alors qu'il se munissait de produits de maçonnerie, un citadin de [[Saint-Ambroix (Cher)|Saint-Ambroix-sur-Arnon]] (François Lucien Bertrand, ancien garde-champêtre de son état)<ref group="N">[[1863]] - [[1939]].</ref>{{,}}<ref name="bernardbertin">{{Article |langue=fr|prénom1=Bernard|nom1=Bertin|titre=M. Bertrand-Gallon |périodique=L'Écho du marché du Centre|jour=1{{er}} et 8 |mois=septembre|année=1910}}</ref>, met au jour un [[sarcophage]] coffré de pierre calcaire accompagné de trois stèles, également ouvragées en calcaire. Le lieu de cette seconde série de découvertes se situe à environ {{unité|500|mètres}} de la nécropole du quartier de Saint-Hilaire, sur un axe nord-est<ref name="coulondeyts19">{{Harvsp|Coulon|Deyts|2012|p=19}}</ref>.
 
Ses trouvailles retenant toute son attention, {{citation|le père Bertrand|}}<ref name="coulondeyts13">{{Harvsp|Coulon|Deyts|2012|p=13}}</ref> entame au cours de l'année [[1909]] des recherches plus approndies autour du lieu même de sa propre découverte. Ce dernier réalise une substantielle tranchée mesurant {{unité|20|mètres}} de long sur {{unité|1.50|mètres}} de large, pour une profondeur avoisinant {{unité|1.20|mètres}}<ref name="coulondeyts19"/>. La creusée révèle une autre stèle, ainsi que des cénotaphes de pierre, l'ensemble de ces artéfacts positionné à l'horizontale<ref name="coulondeyts19"/>. La poursuite des fouilles du ''père Bertrand'', lui indique également la présence d'un ouvrage d'habitat. Le retraité berrichon interprète ce vestige de mur comme étant un possible élément de fondation appartenant à une [[villa romaine|{{lang|la|''villae''|}}]]. Dans cette même période, il mit en évidence différentes sculptures à vocation funéraire, affichant une hauteur variant de {{unité|80|centimètres}} à {{unité|1.10|mètres}}. Par ailleurs, le ''père Bertrand'' note que la partie supérieure de certains coffres mortuaires présente des ornements, lesquels, selon celui-ci, manifesteraient d'un [[pierre de taille|travail de taille]] relatif, mais néanmoins précurseur d'une certaine élaboration<ref name="coulondeyts20">{{Harvsp|Coulon|Deyts|p=20}}</ref>{{,}}<ref name="coulondeyts19"/>.
 
Le {{date|18|juin|1909}}, le [[Colonel Thil]]<ref group="N">Lequel avait mené quelques temps auparavent sur un chantier de fouilles de ruines d'habitations [[gallo-romains|gallo-romaine]]s datant du {{s|II|e}} / {{s|III|e}} au sein du domaine parcellaire de ''La Prée'', à proximité du lieu d'extractions de la nécropole.</ref> ayant été informé des découvertes du garde-champêtre<ref group="N">Probablement par le biais de l'un des rédacteurs du quotidien local, ''L'Écho des marchés du centre''.</ref>, se rend sur place et, après de multiples observations des différents éléments mis au jour, confirme les premières analyses de l'archéologue amateur. {{lang|la|''De facto''|}}, le militaire spécialiste de l'histoire romaine, conclut à un [[faciès (archéologie)|{{lang|la|''cursus''|}} culturel]] gallo-romain<ref name="coulondeyts19"/>. Ce dernier, certain de son fait, transmet dès lors une correspondance à [[François Deshoulières]], membre officiel du comité de la [[Société des antiquaires de l'Ouest|Société des antiquaires du Centre]], dont le siège est situé à [[Bourges]] dans le département du [[Cher (département)|Cher]]<ref name="coulondeyts20">{{Harvsp|Coulon|Deyts|2012|p=20}}</ref>{{,}}<ref name="coulondeyts21>{{Harvsp|Coulon|Deyts|2012|p=21}}</ref>.
 
=== Programmes de recherches ultérieurs ===