« Discussion:Coran » : différence entre les versions

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→‎Contexte(s) du Coran : 60 000 octets en un mois...
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Bonjour, </br>
Pour faire suite à la discussion précédente, le deuxième point à aborder pourrait être la partie « Place du Coran dans la littérature arabe ancienne ». Il est, en effet, important de présenter le Coran dans son contexte de rédaction. Je suis tout à fait d'accord avec ce point. Mais cela implique de présenter à la fois sa place par rapport   à la littérature arabe mais aussi sa continuité avec plus largement la littérature de l’antiquité tardive.   </br>
 
Ce dernier point est aujourd’hui largement attesté et accepté par la littérature islamologique. On peut citer  Gilliot (Le Coran, production littéraire de l’Antiquité tardive ou Mahomet interprète dans le “lectionnaire arabe” de La Mecque), Boisliveau (Le Coran par lui-même) qui cite aussi Neuwirth, Sourdelle (L’islam) , Dye (cf : https://journals.openedition.org/assr/26390) , Déroche (la voix et le Calame), Azaiez(Quran seminary), Cuypers (Quran seminary), Reynolds.... Il y a même eu un séminaire sur la question entre 2016 et 2017 à l’EHESS (https://enseignements-2016.ehess.fr/2016/ue/1491/).</br>
 
Faire réintegrer au Coran le contexte général de l’Antiquité n’est absolument pas une remise en cause de l’importance de celui-ci pour la littérature arabe et la littérature en arabe. C’est toujours dire que le Coran est la première œuvre arabe littéraire d’une telle ampleur et qui a eu une influence considérable sur la langue arabe, ce que quasi personne ne nie. Et, cette partie l’explique bien, en présentant telle qu’elle le fait actuellement les rapports et différences avec la littérature arabe pré-islamique. </br>
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Je vois deux solutions, soit :</br>
 
-         La solution la plus évidente serait de créer une partie « Contexte littéraire du Coran » dans laquelle viendront la sous-partie actuelle et une autre sous partie « Place du Coran dans la littérature de l’antiquité tardive ». Je ne pense pas qu’en l’état, ce soit une solution à conseiller. Cela créerait un risque de doublonnages et de redites.</br>
 
-         de rajouter à la fin de cette sous-partie un paragraphe   de 5-6 lignes, pas plus. Ce paragraphe résumerait en quelques phrases la problématique du double contexte, expliquerait en quoi le Coran appartient aussi au second contexte (en reprenant les auteurs cités ci-dessus)   et finirait par un renvoi vers les paragraphes qui évoquent cette question dans les autres parties.</br>
 
Je préfère la seconde solution qui me paraît plus simple, moins redondante. Cela évite de trop rallonger la question et de rester facilement lisible. Le paragraphe devra étre court, concis et clair, quitte à mettre des informations en note. Qu’en pensez-vous ? Si vous validez la seconde solution, je vous ferai une proposition dans les jours prochains</br>
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:::--[[Utilisateur:Kelym|Kelym]] ([[Discussion utilisateur:Kelym|discuter]]) 5 février 2019 à 21:42 (CET)
::::Bonsoir Kelym,
::::Je pense qu’il faut faire extrêmement attention aux termes que nous utilisons. Je n’ai pas parlé d’origines judeo-chrétienne du Coran mais d’inscription dans le contexte littéraire de l’antiquité tardive.   Le premier terme permet de parler de contexte religieux (ce qui est hors sujet dans une partie sur un contexte littéraire), tandis que le deuxième se cantonne à un contexte littéraire, principalement formel.
::::De même, je ne peux pas être d’accord avec vous sur l’idée d’opposer les deux contextes puisque le Coran appartient de manière non exclusive au deux. Et cela est largement admis par la Recherche dans son état actuel (voir la liste d’auteur du 1er message). Nous ne pouvons pas faire de l’un une hypothèse et de l’autre un fait sans apporter des sources qui appuieraient que le Coran est, pour certains chercheurs, purement arabe, sans aucune influence hors Arabie. Je doute que vous en trouviez d’aussi solide que dans l’autre sens. Lorsque vous dites qu’il n’y a aucun « d’éléments matériels », vous oubliez que la critique textuelle est une science, avec ses règles et ses principes. La discussion ne peut être sur l’admissibilité des hypothèses/thèses puisque les deux sont largement admis.
::::Si des éléments appartenant au contexte de l’antiquité tardive sont assez bien présents dans l’article (Partie intertextualité, rhétorique...), c’est parce qu’il est le moins évident, le moins connu. Je suis tout à fait d’accord pour développer le PdV dans le contexte arabe en injectant des données dans les différentes parties. Comme je le disais, on pourrait très bien avoir un paragraphe avec ce PdV dans « intertextualité » si on trouve une source qui en atteste.
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Les deux références que vous avez cité dans le début de la discussion n'intègre pas l'aspect linguistique arabe du Coran. L'approche y est historique.</br>
Ce qui fait qu'il vous faudra apporter au moins quelques références de chercheurs faisant autorité dans les deux disciplines pour que l'on puisse les raccorder/rapprocher. Et là encore, on créera une nouvelle section pour citer le contenu de ces éventuelles études, dans le genre (approche historico-linguistique du texte coranique).</br>
Après relecture de l'article, et pour rester cohérent avec ce qui me parait être une évidence : je propose de créer une section 5.2.1 (ou 5.3) intitulée "Coran et langue arabe, approche linguistique" (la linguistique arabe étant l'aspect linguistique prépondérant et incontournable vu que le Coran est ecrit en... arabe...et que les sources sont multiples et faisant autorité) et d'y rattacher les deux sous-sections "Place du Coran dans la littérature arabe  ancienne" et "Arabe préislamique, coranique et classique" où il est question de linguistique arabe.</br>
Vous avez le choix de placer la partie traitant de la "place du Coran au sein de la littérature de l'antiquité tardive" (approche historique) soit au sein de la section "Etudes philologiques" (le plus logique à mon sens), soit en tant que section à part (qui devra respecter le WProportion par rapport aux autres sections en évitant de trop s'étaler sur des hypothèses... et en évitant le doublonage).
Cordialement,
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:[[Utilisateur:Kelym|Kelym]] ([[Discussion utilisateur:Kelym|discuter]]) 15 février 2019 à 12:07 (CET)
::Bonjour Kelym,
::Vous savez, je ne suis pas en désaccord avec vous. Je serais tout à fait prêt à envoyer tout cela dans la section « Études philologiques » (ce qui permettrait de réduire les doublonages). Je ne pose qu’une seule condition, c’est que la partie « Place du Coran » qui, par son adéquation parfaite à la citation que vous donnez, soit dans la même partie.   La création d’une partie doublonnant les approches philologiques ne sont qu’une conséquence du mauvais placement de la partie « Place du Coran ».
::Un plan comme suivant me paraît bien plus logique :
::5.2.2Études philologiques
::o   5.2.3.1Arabe préislamique, coranique et classique
::o   5.2.3.2La langue du Coran, un arabe « clair » ?
::o   5.2.3.3Emprunts coraniques à des langues non-arabes
*::§ 5.2.3.3.1Emprunts à l'hébreu
*::§ 5.2.3.3.2Emprunts au syriaque
*::§ 5.2.3.3.3Emprunts au grec
::o   5.2.3.4L’intertextualité
::o   5.2.3.5Paléographie coranique
::o   5.2.3.6La rhétorique sémitique et la cohérence du texte final
::o   5.2.3.7 Approche formelle du Coran parmi la poésie pré-islamique
::o   5.2.3.8 Autres approches formelles : intratextualité, contre-discours....
::o   5.2.3.9 Contextes du texte coranique
*::§ 5.2.3.9.1lace du Coran dans la littérature arabe ancienne
*::§ 5.2.3.9.2 Place du Coran dans la littérature de l’Antiquité tardive
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::Pour clarifier encore le plan, les sous-parties 6,7,8 pourraient être réunies dans une même sous-partie ainsi :
::5.2.3.6 Approches formelles et rhétorique du texte coranique
*::o   5.2.3.6.1 La rhétorique sémitique et la cohérence du texte final
*::o   5.2.3.6.2 Approche formelle du Coran parmi la poésie pré-islamique
*::o   5.2.3.6.3 Autres approches formelles : intratextualité, contre-discours....
::A défaut, j’accepte votre  « poire en deux ». Néanmoins, je rajoute un point de vigilance. Une trop grande différence de taille entre les deux sous-parties « Place du Coran » serait signe de non-neutralité. Ce dernier point est important, c’est l’origine de cette discussion et ce qui m’a fait parler de « gros problème dans cet article ». Il faudra qu’elle soit approfondie ailleurs, comme l’est la « place du Coran dans l’antiquité tardive ».
::Nous n’avons, en effet, pas convaincu l’autre mais ce n’est pas uniquement par l’arrivée d’avis complémentaires que se réglera la question mais par l’application stricte des règles et du sourçage.  Il serait important, si vous voulez approfondir la partie « place du Coran dans la littérature arabe » que vous sourçiez qu’il y a une différence de nature (type linguistique/historienne) entre les deux sous-parties qui évoquent le contexte et que vous sourçiez que l’approche linguistique arabe n’est pas une approche philologique.
::Enfin, sur le caractère hypothèse/thèse, attention à bien lire ce que dit Gilliot. Il considère que les chercheurs qui font de l’analyse littéraire produisent davantage des hypothèses que des thèses. C’est un choix de vocabulaire qui peut se comprendre mais qui inclue donc tous les auteurs qui font de l’analyse littéraire, Langhlade, Kouloughli compris...
::Bonne journée,
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::::::« Enfin, cela est confirmé par l'usage de termes non-arabes » = citation exacte « L'objectif est de repositionner ces emprunts dans leur contexte politique et socioculturel, à la lumière de tous les matériaux disponibles : les textes, l'épigraphie, l'archéologie, la linguistique et l'histoire même de ces termes qui ont été très peu étudiés pour eux-mêmes. L'enjeu est majeur, puisque les couches successives d'emprunts dans la langue arabe constituent des traces historiques des contacts des populations arabes avec leur environnement. »
::::::Pour répondre à vos points ;
::::::1.     Vous passez sur le premier mais n’y répondais pas. Si vous étiez proche du milieu universitaire, vous sauriez que tout n’est pas aussi clair que vous le dites. L’université de Lille possède un parcours « Langues et Sociétés parcours Études arabes » qui comprend de la linguistique et de la philologie (https://www.univ-lille.fr/formations/fr-17languesetsocietes-31353), A Strasbourg, l’école doctorale des humanités contient une section « études arabes »... À Toulouse, il y a bien des U.E différentes, pas des départements (http://www.univ-tlse2.fr/accueil/formation-insertion/odf-2016-2020/ar00604v-arabe-philologie-et-analyse-du-discours-423921.kjsp).
::::::2.     Je ne vous permets de remettre en doute ma bonne foi. Ma ligne de conduite est toujours la même. L’idéal est d’aborder cet article par domaine ou méthode de recherche, pas par conclusion. C’est pour cela que je vous ai proposé de renvoyer la partie centrale de « Place du Coran » dans la partie philologique. Si on reprend la définition donnée par le site de Toulouse ci-dessus, la philologie étudie « le fonctionnement de la langue arabe et de son histoire » tandis que la linguistique concerne des aspects techniques et généraux. En cela, aussi bien la sous-partie que nous évoquons que les sous-parties de « études philologiques » appartiennent à la même catégorie. Si on prend la philologie comme l’étude d’une langue à partir de textes écrits et la linguistique comme étude du langage comme système, la partie « place du Coran » a encore sa place avec les autres sous-parties. Tant que vous ne prouvez pas que cette partie appartient à une méthode différente, alors, il n’y pas de raison de les séparer. Après, si le terme "philologie" vous gène, je suis prêt à chercher à renommer la partie « Études philologiques »...
::::::3.     Oui, je maintiens ce que j’ai dit. Que le Coran soit le plus ancien document littéraire en langue arabe, c’est actuellement l’hypothèse la plus logique, probable, la plus proche de la réalité. Le seul fait est que le Coran est le plus ancien texte littéraire arabe retrouvé jusqu’à présent. Cela pourra être réfuté par la découverte d’un texte plus ancien, que cette découverte soit matérielle ou déductive (certains chercheurs déduisent l’existence de traductions bibliques en arabe, par exemple). Restons donc fidèle à ce que dit Gilliot, « un chercheur qui travaille avec les instruments de la méthode historico-critique et de l’herméneutique théologique des textes anciens, y compris l’analyse littéraire, peut difficilement produire une thèse ».
::::::4.     Oui, j’ai utilisé le terme « neutralisation » car lorsque, par l’usage de titres, on sous-entends que le contexte de rédaction est uniquement arabe, le fait de rappeler que le Coran a aussi un contexte de rédaction antique est un rééquilibrage, une neutralisation. Ce double contexte est largement admis par la quasi-totalité des islamologues (voir, entre autres, la liste citée). Si on fait des parties sur les contextes du Coran, alors, il faut que les deux aient le même niveau. En revanche, si on fait des parties par méthodes de recherche (Intertextualité-langue du Coran-vocabulaire du Coran-Rhétorique du Coran [Sémitique-intratextualité...], on peut beaucoup plus facilement s’étendre sans risquer de déséquilibres...
::::::Si on veut avancer, le point premier est de réussir à définir les termes utilisés pour réunir ce qui va ensemble, et séparer ce qui est séparable.
::::::Bonne soirée,
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:::::Bonne journée,
:::::[[Utilisateur:Kelym|Kelym]] ([[Discussion utilisateur:Kelym|discuter]]) 20 février 2019 à 16:30 (CET)
Elles sont super, les discussions ici... On part de "Est-ce qu'il faut créer une section dédiée au contexte littéraire du Coran, ou pas ?", et on n'arrive toujours pas deux semaines plus tard à avoir une réponse évidente. Par contre, on a de la lecture... [[Utilisateur:Sammyday|SammyDay]] ([[Discussion utilisateur:Sammyday|discuter]]) 20 février 2019 à 17:00 (CET)
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