Spiritualité

concept
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La notion de spiritualité (du latin ecclésiastique spiritualitas[1]) comporte aujourd'hui des acceptions différentes selon le contexte de son usage[2],[3]. Elle se rattache conventionnellement, en Occident, à la religion dans la perspective de l'être humain en relation avec des êtres supérieurs (dieux, démons) et le salut de l'âme.

Elle se rapporte, d'un point de vue philosophique, à l'opposition de la matière et de l'esprit (voir problème corps-esprit) ou encore de l'intériorité et de l'extériorité[4]. Elle qualifie l'activité de l'esprit en tant qu'elle se rapporte à lui-même, séparément de ce qu'il n'est pas ou plus. Par conséquent, est compris comme spirituel tout ce qui se rattache à la nature de l'esprit. Elle annonce le spiritualisme.

Elle désigne également la quête de sens, d'espoir ou de libération et les démarches qui s'y rattachent (initiations, rituels, développement personnel, Nouvel Âge)[5]. Elle peut également, et plus récemment, se comprendre comme dissociée de la religion ou de la foi en un Dieu, jusqu'à évoquer une « spiritualité sans religion » ou une « spiritualité sans dieu »[6],[7],[8].

Elle désigne parfois des aspects esthétiques dans la littérature[9].

Religions et spiritualité

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Bien que les aspirations et pratiques spiritualistes se soient développées de façon souvent très normative (dans le cadre d’Églises établies, ou de rites traditionnels) au point de rendre les termes religion et spiritualité synonymes pendant plusieurs siècles, la notion de spiritualité s'est de plus en plus appliquée dans les travaux de théologiens[10],[11] ou de sociologues[12] pour désigner des croyances et comportements humains universels antérieurs[13] ou postérieurs[14] aux religions historiques et dont la motivation serait liée à l'idée d'une survie après la mort physique, à une notion plus ou moins apparentée à celle de l'âme, en tant qu'entité cohérente et indépendante du corps[15], ainsi qu'à des rites propitiatoires proches du chamanisme (pour appeler une bonne chasse, de bonnes récoltes, etc., voir les rites funéraires préhistoriques). Certains voient dans la spiritualité une simple expression de l'instinct de survie, voire un moyen de ne pas se confronter à la réalité de notre condition de mortels[16] ; selon d’autres, elle révèle la mémoire intrinsèque de l’immortalité de l’âme[17]. Si toute religion est fondée dans une spiritualité[réf. nécessaire], toute spiritualité n'est donc pas une religion. Selon certains auteurs, la distinction se ferait ainsi : il y aurait dans la religion une perspective collective et dans la spiritualité une démarche plus individuelle[18].

La Nébuleuse de l'hélice, parfois appelée « Œil de Dieu »

Spiritualité dans le cadre de la religion

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La spiritualité religieuse est souvent associée à l'origine latine religare, dont le premier sens (Félix Gaffiot) est : attacher par-derrière, relier , attacher, amarrer [les navires au rivage]. C'est une racine possible du mot religion. Il s'agit alors essentiellement dans un sens très extensif de se relier à Dieu, au divin, à une réalité transcendante[19] ; un lien qui conduirait, toujours par extension, l'homme à se relier aussi à lui-même, aux autres, à la nature ou à l'univers[20]. Beaucoup d'auteurs cependant, et depuis l'Antiquité (Cicéron), s'appuient sur l'étymologie latine relegere, « relire », peut-être par extension « réécrire », par exemple les rituels, ou se placer dans la perspective d'une nouvelle lecture. Aujourd'hui, dans les études francophones c'est l'étymologie relegere qui est considérée comme généralement admise, tandis que dans les études anglophones c'est plutôt celle de religare.

Après avoir supplanté les spiritualités plus ou moins structurées du paganisme ou de l'animisme, les spiritualités juive, chrétienne, musulmane, se sont développées sans véritable concurrence pendant de nombreux siècles en Occident, jusqu'au siècle des Lumières. Dans tous les pays où ces religions n'étaient pas parvenues à s'imposer, des spiritualités locales ont cependant continué à se développer.

Pratiques associées

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Différentes pratiques sont issues des spiritualités religieuses :

Certaines de ces activités sont solitaires, d'autres collectives, certaines se vivent dans la réclusion volontaire (cellule monastique) et d'autres « à l'extérieur » (dans la société civile). Certaines sont contemplatives, d'autres plus pratiques. Le choix des activités et l'importance relative donnée à chacune permettent d'approcher la « spiritualité » qui diffère à chaque courant spirituel.

Photographie d'un derviche extatique pendant un rituel soufi

Toutes ces activités sont expressément définies et organisées lorsque l'expérience spirituelle est vécue au sein d'un monastère (ou son équivalent couvent, ashram, confrérie), les tâches domestiques sont alors également incluses dans le champ de la pratique spirituelle et donc stipulées par la Règle monastique.

Notion « d'expérience spirituelle »

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La spiritualité n'est pas limitée à une démarche conceptuelle ou dogmatique. L'expérience spirituelle (ou expérience mystique), par la recherche d'intériorité, de connaissance de soi, de transcendance, de sagesse, ou de dépassement des limitations de la condition humaine[18] est indissociable de la démarche intellectuelle. C'est pourquoi la spiritualité débouche généralement sur des démarches corporelles, émotionnelles et mystiques, cherchant à générer une expérience transcendante, une relation (selon l'une des étymologies de religion) avec Dieu, le Soi, la Conscience, l’Âme, le Monde, le Devenir, etc. Pour certains, le but de la spiritualité est une exploration profonde de l'intériorité, conduisant à l'éveil spirituel[21], une conversion intime, ou l'accession à un état de conscience modifié et durable.

L'expérience spirituelle n'abolit pas de manière absolue les conditionnements, mais, en ouvrant l'homme à une dimension qui les transcende, elle l'en rend intérieurement libre. [Desjardins Arnaud et Farcet Gilles, Regards sages sur un monde fou, La Table Ronde]

Spiritualité hors du cadre des religions

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Humanisme, néopaganisme, spiritualité laïque, New Age

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La spiritualité en tant qu'expression d'une aspiration aussi ancienne que l'humanité, existait avant les institutions religieuses. Après plusieurs siècles d'une spiritualité presque exclusivement religieuse, l'émergence de la philosophie (c'est une opinion discutable car la philosophie est effectivement "bornée" par le réel d'un côté et la métaphysique de l'autre. Elle est donc distincte de la religion et n'a aucune vocation, ni prétention de s'y substituer. Seule une lecture approximative de Nietzsche permet de penser la philosophie en termes de religion). Mais , le déclin de l'adhésion aux grands courants religieux[22] et le passage à la société postmoderne ont conduit une partie des « croyants » à revendiquer à nouveau une spiritualité sans appartenance à une institution religieuse, exprimant, par exemple, une préférence pour l'humanisme (pouvant relever de l'athéisme ou non)[23],[6]. Une autre origine de cette transformation se trouverait dans le fait que, par la sécularisation de la société[24], le « religieux » place une importance plus grande sur la spiritualité, jusqu'à la recherche d'expériences mystiques individuelles, alors qu'auparavant, « dans la société plus marquée religieusement, la demande va plutôt dans le sens d’une religion plus mondaine »[18].

Mais c'est surtout à partir de la seconde moitié du XXe siècle, que se développent des approches spirituelles non religieuses, avec le New Age, l'adoption par l'Occident des pratiques orientales, souvent dissociées de la religion qui les contenait, et les psycho-spiritualités. Françoise Champion qualifie cette émergence des nouveaux mouvements religieux de « nébuleuse mystico-ésotérique »[25],[26], caractérisée, selon Claude Rivière[27], par « la primauté accordée à l’expérience personnelle et à la voie spirituelle de chacun, (…) l’inclusion de la santé (thérapie, guérison) et du bonheur ici-bas dans la visée du salut, (…) une conception moniste du monde sans séparation du naturel (écologisme), du surnaturel, de la science, de la religion et des pratiques magiques populaires ou ésotériques »[28]. Dans le discours des pratiquants de diverses spiritualités postmodernes, on retrouve deux tendances principales « se connecter à son soi profond (se relier à soi) ou se rapprocher de l’autre (se relier à l’extérieur de soi) ». La fonction de la démarche spirituelle est alors de « se rattacher avec ferveur à l’autre, au sens large du terme : que ce soit à Dieu (pour une connexion verticale, Ellison, 1983), à un proche, aux morts, à la nature ou à une cause (pour une connexion horizontale) ».

Parmi ces nouvelles émergences, une mouvance se distingue des autres et se fait appeler spiritualité laïque[29]. La spiritualité laïque, conçoit l'existence d'une « intuition spirituelle qui fédère l'humanité tout entière » capable de « développer une véritable « Science spirituelle » et une « Spiritualité scientifique » »[30]. Elle se dit issue d'une « démocratisation de la spiritualité » aboutissant à une « spiritualité séculière affranchie du contrôle religieux institutionnel »[31]. Le philosophe Vladimir Jankélévitch tentait d'approcher ainsi, à la suite de Bergson, au plus près de ce qu'il percevait comme les fondamentaux d'une spiritualité humaine, ou d'une « philosophie première », proche de la conception bouddhiste.

Le bouddhisme exprimait en effet, à son émergence, le besoin d'une régénération de la spiritualité hors des dogmes du védisme dominant en Inde. Encore aujourd'hui, selon Matthieu Ricard, interprète français du 14e Dalaï Lama : « [le Dalaï-Lama] très attaché à la notion de « spiritualité laïque »[32], déclare que « la religion est un choix personnel et que la moitié de l’humanité n’en pratique d'ailleurs aucune et qu'en revanche les valeurs d’amour, de tolérance, de compassion prônées par le bouddhisme concernent tous les humains, et cultiver ces valeurs n’a rien à voir avec le fait d’être croyant ou non »[32]. »

« Philosophe en méditation », Rembrandt, 1632

Le néo-paganisme du XXe siècle est une résurgence des croyances et pratiques, plus ou moins revisitées, qui précédaient le christianisme avant la fin du IVe siècle.

Spiritualité en philosophie

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La philosophie est une approche qui repose, en principe, sur la raison. La spiritualité est fondée sur la notion plus évasive et aléatoire de l'« expérience intérieure » ou de la croyance. Pour le philosophe, le discours devrait toujours faire référence à une expérience possible (Kant) et ne jamais spéculer sur du vide. La philosophie concerne plutôt la « pensée » là où la spiritualité s'intéresse à l'« Esprit », dans le sens spiritualiste du terme. Bien que pour Spinoza, il existe cependant quelque chose de l'ordre de l'intuition (ou de l'évidence, pour Descartes), donc pas seulement de l'expérience empirique, et conduisant à la vérité, pour le philosophe, en général, la spiritualité est une notion valide, aussi longtemps qu'elle ne fait pas « référence à des croyances, religieuses ou autres » et qu'elle se définit comme « l’incidence de la vérité (comme telle) sur le sujet (comme tel) »[33].

Combinaison des spiritualités et de la psychothérapie

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Dans les doctrines comme le soufisme, le taoïsme, l'hindouisme, le bouddhisme, l'être humain est considéré comme souffrant du déséquilibre de ses émotions, de ses fixations mentales, de ses « mémoires » (vāsanā et saṃskāra en sanskrit)[34] et du manque d'harmonie entre les différentes composantes de l'être : l'intellect, le corps, la parole, etc. La « guérison spirituelle » est généralement recherchée avec l'appui et l'encadrement d'un maître, d'un guide, dénommé lama, gourou ou cheykh selon les traditions. Au travers de la relation entre le disciple et le maître, ce dernier jouait parfois le rôle d'un thérapeute avant l'heure, et le disciple était proche du « patient » de la médecine moderne. Cette approche spirituelle reste cependant limitée aujourd'hui aux régions du monde où la relation de maître à disciple est perçue comme une composante naturelle des relations humaines.

Le psychothérapeute joue un rôle similaire (en France, le développement de cette pratique a conduit à l'élaboration d'une loi pour mieux encadrer la profession et éviter que le psychothérapeute se confonde avec l'image du gourou[35]). L'expérience des groupes des alcooliques anonymes a souvent été donnée en exemple ou, alternativement, montrée du doigt, comme une combinaison de psychothérapie et de spiritualité[36].

Dans les pays occidentaux, quelques psychanalystes en vinrent à penser que certaines pathologies pourraient ne pas trouver de résolution par l'analyse seule. Après avoir montré le rôle important de la société dans la névrose, l'analyse débouchait parfois sur des problèmes qualifiés de « spirituels ». Certains psychanalystes, dont Jung, se tournèrent vers l'étude de pratiques issues de religions traditionnelles afin de « guérir l'âme »[37]. Ainsi, dans les années 1960, les travaux de Jung avec la collaboration d'Abraham Maslow, de Roberto Assagioli entre autres, en collaboration avec des scientifiques et des moines bouddhistes, ont donné naissance à la psychologie transpersonnelle.

Le New Age, syncrétique, éclectique, a contribué à brouiller les signes religieux traditionnels en développant une spiritualité sans frontière ni contours bien définis. L'usage des psychothérapies les plus diverses (ainsi que des médecines non conventionnelles) y est dominant. La séparation traditionnelle entre le conseil spirituel et le conseil thérapeutique y est souvent gommée.

Une critique des spiritualités du postmodernisme

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Selon certains auteurs, ce qu'ils qualifient de « spiritualités fugitives » (fuyant la société), serait le résultat d'un « manque de transcendance » dans l'espace social. La rupture avec le monde de ces nouvelles spiritualités les conduit à « évoluer librement » au point de ne plus pouvoir être questionnées faute de l'existence d'espaces créés à cet effet[38]. L'affirmation courante, dans certaines formes de spiritualités « libres » issues du postmodernisme, que la spiritualité n'a pas besoin de la « vérité » (voire d'objectivité) mais uniquement de la « beauté »[39] et d'absence de contrainte, sexuelle, intellectuelle voire financière[40] est un sujet de débat autant pour les religions établies[41] que pour les observateurs laïcs qui associent généralement ces nouveaux courants à des sectes par le potentiel de dérives qu'ils leur semblent contenir.

Notes et références

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  1. Le Petit Robert 2011, page 2423
  2. H. J. Adriaanse, Penser la religion: recherches en philosophie de la religion, Volume 15, Beauchense, (présentation en ligne), p. 292 « En dehors du contexte francophone, le terme spiritualité est un terme relativement nouveau dont la signification est d’ailleurs largement fluctuante »
  3. Joël Demay, « Spiritualité, individu, et analyse théorique de la communication : les études indiennes et la psychologie à la rescousse », sur brandonu.ca (consulté le ) p.4 : « Le concept de spiritualité est un concept très vaste et qu'il va nous falloir le délimiter dans le contexte de ce travail. Analysant le mot "spiritualité" dans le 10e tome de ce chef-d’œuvre (commencé en 1928 bientôt achevé) des dictionnaires encyclopédiques qu'est le Dictionnaire de Spiritualité Ascétique et Mystique, Aimé Solignac souligne que le mot a pris successivement trois sens principaux au fil des siècles: un sens religieux appliqué à la vie spirituelle, un sens philosophique pour désigner un "mode d'être" ou un "mode de connaître" et un sens juridique par antithèse au "temporel." Les recherches de Solignac sur l'histoire de ce terme l'amènent à conclure que "le sens philosophique ne subsiste guère que dans des expressions consacrées, comme la spiritualité de l'âme. Le sens juridique a pratiquement disparu à la fin du XVIe siècle. Par contre, le sens religieux a fini par prédominer.»
  4. Réginald Richard, Christine Dézé, Psychologie et spiritualité: à la recherche d'une interface, Presses de l’Université Laval, (présentation en ligne), p. 17 « délimiter la notion de spiritualité et se demander à quels champs de signification elle se rattache (…) la notion d’âme (…) l’opposition matière et esprit (…) l’opposition intériorité et extériorité »
  5. Claudette Foucault, Suzanne Mongeau, L’art de soigner en soins palliatifs, Presses de l’Université de Montréal, (présentation en ligne), p. 200 « Pour plusieurs personnes la notion de spiritualité se limite à la dimension mystique ou religieuse. Watson (Jean Watson «The philosophy and science of caring » 1985a) va au-delà en reconnaissant en chaque personne l’existence de forces existentielles phénoménologiques et spirituelles (…) Forbis (1988) suggère trois définitions pouvant aider à comprendre le concept de spiritualité. La première conception fait référence à la relation de l’être humain avec un être supérieur (…) (ou) à cette qualité de vie qui pénètre la globalité de l’être en unifiant ou transcendant les dimensions d’ordre physiologiques et psychosociales (…) Le besoin de donner et recevoir de l’amour, conserver de l’espoir trouver un sens à la vie, à la maladie et à la mort par le moyen d’une démarche personnelle en vue de se réaliser et de s’actualiser. Ces conceptions démontrent que la spiritualité est un phénomène complexe, difficilement palpable et multidimensionnel ».
  6. a et b André Comte-Sponville, L'esprit de l'athéisme: introduction à une spiritualité sans Dieu, Albin Michel, (présentation en ligne)
  7. Louis Sonier, Une spiritualité sans dieu, Maison De Vie,
  8. Jacqueline Costa-Lascoux, Paul Lombard, Ivan Levaï, Alain Houziaux, Peut-il y avoir une spiritualité sans Dieu ?, Éditions de l’Atelier, (présentation en ligne), p. 15 « la notion de spiritualité est neutre par rapport à celle de foi en Dieu »
  9. Roger Marchal, L'écrivain et ses institutions (présentation en ligne), p. 497« La notion de spiritualité, quand elle rencontre la production et l’activité des écrivains, implique outre les enjeux religieux, philosophique et anthropologique, (…) des dimensions proprement littéraires et esthétiques »
  10. Religion and Spirituality: Strangers, Rivals, or Partners ? par Sandra M. Schneiders (en), professeur de théologie
  11. http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/psyreli/documents/RTL-Spirituality.pdf Spiritualité moderne, revue théologique de Louvain, 34, 2003, 473 - 504, par Vassilis Saroglou « Toute religion a sa spiritualité, à savoir sa théorie et sa pratique relatives à la vie et au progrès des croyants dans le but de réaliser les motivations inhérentes à leur foi »
  12. Voir les travaux de René Barbier, André Comte Sponville, Edgar Morin, Frédéric Lenoir, Danièle Hervieu Léger (la notion de « religion en kit »), Jacqueline Costa-Lascoux ou Éric Forgues
  13. L'étude de la Religion Au Québec: Bilan et Prospective par Jean-Marc Larouche, Guy Ménard, Éric Bellavance, Presses Université Laval, 2001 « Lorsqu'il s'agit de qualifier les éléments « religieux » de la culture amérindienne, mis à part quelques travaux, [...], le terme « religion » est timidement utilisé [...], pour désigner la religion en dehors de ses cadres institutionnels ou de ses expressions apparentes, le terme « spiritualité » a été de plus en plus préféré »
  14. Frédéric Lenoir cité par Sandra Camus et Max Poulain, « La spiritualité : émergence d’une tendance dans la consommation », sur Université de Bourgogne (consulté le ) Frédéric Lenoir : « si la religion est culturelle et collective, la foi et la recherche de sens sont éminemment universelles et individuelles. Un mot permet de bien distinguer la religion communautaire de cette quête personnelle : la spiritualité. Croyant ou non, religieux ou non, nous sommes tous plus ou moins touchés par la spiritualité, dès lors que nous nous demandons si notre existence a un sens, s’il existe d’autres niveaux de réalité ou si nous sommes engagés dans un authentique travail sur nous-mêmes »
  15. Telle que le de l'Égypte antique
  16. par exemple Henri Bergson dans Les Deux Sources de la morale et de la religion 1932
  17. Socrate, dans Le Ménon [1]
  18. a b et c Sandra Camus et Max Poulain, « La spiritualité : émergence d’une tendance dans la consommation p.3 », sur Université de Bourgogne (consulté le )
  19. « Un trait d'union entre l'homme et Dieu, comme entre membres de la même Église » [2]
  20. Voir la pensée de Teilhard de Chardin sur la communion avec Dieu à travers l'univers
  21. Camil Ménard,Florent Villeneuve, Spiritualité contemporaine: défis culturels et théologiques, Fides, (présentation en ligne), p. 44 « une spiritualité qui accentue la dimension expérientielle de la religion et qui veut explorationner l’intériorité profonde de la personne humaine. Je n’hésiterais pas à qualifier un tel éveil spirituel de « signe des temps »»
  22. Dominique Vidal, « La France des « sans-religion » », sur monde-diplomatique.fr (consulté le )« Un des principaux changements dans la société française : la moitié des citoyens déclarent ne plus appartenir à une Église, pas plus qu’à un temple, une synagogue ou une pagode. Qui sont ces « sans-religion », bientôt majoritaires ? (...) Les « sans-religion » préfèrent le « bricolage », la « randonnée » et le « hors piste », qu’ils croient « à la carte » plutôt qu’« au menu », que ce sont des « héritiers sans testament », voire des « SDF de la croyance »
  23. Humanisme laïc et humanisme religieux
  24. Luc Ferry, Marcel Gauchet, Le religieux après la religion, Grasset, (présentation en ligne)
  25. Champion F. (Dir.) (2000). Les Nouveaux mouvements religieux, numéro thématique de Ethnologie Française, XXX/4, 533 p.
  26. Champion F. (2000). Thérapies et nouvelles spiritualités, Sciences Humaines, Dossier “Les sagesses actuelles”, n°106, juin, p. 32-35.
  27. « Claude Rivière », sur data.bnf.fr (consulté le )
  28. Claude Rivière, Socio-anthropologie des religions, Paris, A. Colin 1997
  29. Spiritualité Laique - Association Unisson
  30. Michael Abitbol, « La spiritualité laïque », sur unisson06.org (consulté le )
  31. Richard Bergeron, Renaître à la spiritualité, Fides, (présentation en ligne)
  32. a et b Interview de Matthieu Ricard
  33. Jean-Pierre Lalloz Docteur en philosophie, « philosophie et spiritualité », sur philosophie-en-ligne.com (consulté le )
  34. «Le mental, les tendances, les vasanas, les samskaras redeviennent actifs et vous revoilà secoués, agités, poussés » Arnaud Desjardins dans « Le Védanta et l'inconscient » aux éditions de la Table Ronde. Le maître spirituel d'Arnaud Desjardins, Swami Prajnanpad, fut d'ailleurs un des premiers enseignants traditionnels à combiner les aspects classiques de doctrine Vedantique à la psychanalyse
  35. « Un cadre de formation pour les psychothérapeutes », sur lexpress.fr (consulté le )
  36. Univ. Québec Montréal, CANADA, « Dimensions crypto-religieuses des alcooliques anonymes », sur cat.inist.fr (consulté le )« Avec raison, les A.A. nient toute affiliation avec des religions établies ou des sectes quelconques. L'A. révèle toutefois que le mouvement A.A. possède des structures généralement considérées comme étant de nature religieuse: à savoir l'utilisation de récits fondateurs mythiques et de pratiques rituelles »
  37. « L'inconscient collectif est un concept empirique et opérationnel créé par Jung au contact des grands malades mentaux : l'histoire personnelle ne suffit pas à expliquer et comprendre l'ensemble des fonctionnements et contenus psychiques en jeu dans la pathologie mentale. Il existerait donc des instances psychiques relevant de l'humanité plutôt que de l'individu. » in Elysabeth Leblanc, La psychanalyse jungienne, Collection Essentialis, ED. Bernet-Danilot, Avril 2002
  38. Camil Ménard,Florent Villeneuve, Spiritualité contemporaine: défis culturels et théologiques, Fides, (présentation en ligne), p. 224
  39. (en) Robert Miller de RMIT University., « Postmodern Spirituality », sur sof-in-australia.org (consulté le )
  40. URBAN H. B., « The cult of ecstasy : Tantrism, the new age, and the spiritual logic of late capitalism », sur cat.inist.fr (consulté le )
  41. Gene Edward Veith. Spirituality without Truth in postmodern times: A Christian Guide to Contemporary Thought and Culture. Wheaton: Crossway Books, 1994.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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