Statistiques et records du Stade rennais FC

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Cet article détaille divers records et statistiques relatifs au Stade rennais FC.

Bilan général en compétition modifier

Le graphique ci-contre présente l'évolution du classement du Stade rennais dans les divisions professionnelles depuis 1932.

Le Stade rennais FC évolue dans le championnat professionnel depuis sa création en 1932. À l'été 2020, il a disputé un total de 63 saisons en Ligue 1 (anciennement nommée National puis Division 1) et 19 saisons en Ligue 2 (anciennement Division 2), sans jamais descendre en dessous de cet étage[1]. La meilleure performance du Stade rennais sur une saison de Ligue 1 est une troisième place obtenue en 2020[2]. La plus mauvaise en Division 2 est une douzième place occupée dans le Groupe B de la deuxième division à l'issue de la saison 1977-1978. Le record de saisons consécutives disputées en Ligue 1 est de 29, série en cours depuis la dernière montée du club en D1 en 1994[1].

Le Stade rennais FC dispute la Coupe de France depuis la création de la compétition en 1917. Au total, il compte 100 participations à l'épreuve, ayant manqué trois éditions lors de son retrait des compétitions régionales et nationales entre 1929 et 1932. L'épreuve a été remportée par trois fois (1965, 1971 et 2019). Le club a disputé sept finales, seize demi-finales et vingt-quatre quarts de finale[3].

Enfin, le club a disputé des coupes européennes lors de onze saisons différentes. Ses participations à la Coupe des vainqueurs de coupe sont consécutives aux victoires acquises en Coupe de France. Le droit de disputer la Coupe Intertoto est acquis par le biais de bons classements en championnat, et ce à quatre reprises.

Une seule fois seulement, le Stade rennais parvient à se qualifier par le biais de cette coupe pour la Coupe UEFA/Ligue Europa. Cette dernière est également disputée à deux autres reprises grâce aux quatrièmes places obtenues en championnat en 2005 et 2007, la cinquième place obtenue en 2018, ainsi que grâce à la sixième place obtenue en 2011.

Et avec la troisième place en 2020 le stade rennais participe pour la première fois à la Ligue des champions.

Le récapitulatif des matchs disputés par le Stade rennais FC dans les différentes compétitions, à l'issue de la saison 2019-2020, s'établit comme suit. Pour les matchs de coupes, ni les tirs au but ni les tirages au sort ne sont pris en compte. La Coupe de la Ligue est comptabilisée à partir de l'édition 1994-1995.

Bilan du Stade rennais FC en championnat[4] et coupes (juin 2023)[note 1]

Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Division 1 / Ligue 1 66 0 2374 839 611 924 3236 3452 -216
Division 2 / Ligue 2 19 2 684 357 167 160 1176 680 +496
Divers[note 2] 11 - 26 7 3 16 27 47 -20
Coupes nationales Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Coupe de France[3] 103 3 355 212 44 100 824 471 +353
Coupe de la Ligue[5] 26 0 52 24 7 21 74 78 -4
Challenge/Trophée des champions 3 1 2 0 1 2 5 8 -3
Coupe Drago[6] 11 0 17 5 2 10 33 42 -9
Coupes d'Europe de l'UEFA Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Ligue des champions (C1) 1 0 6 0 1 5 3 11 -8
Coupe UEFA / Ligue Europa (C3) 7 0 50 18 11 21 66 72 -6
Ligue Europa Conférence (C4) 1 0 10 7 2 1 20 11 +9
Coupe des vainqueurs de coupe (C2) (1960-1999) 2 0 4 0 2 2 1 4 -3
Coupe Intertoto (1995-2008) 4 0 16 6 3 7 23 20 +3
Total 6 3596 1476 855 1267 5488 4892 +596
Légende : J = joués, G = gagnés, N = nuls, P = perdus, Bp = buts pour, Bc = buts contre, Diff = différence de buts.

Statistiques individuelles modifier

Matchs disputés modifier

Romain Danzé totalise près de 400 matchs avec le Stade rennais FC.

Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs sous le maillot du Stade rennais FC est Yves Boutet[7], avec 394 rencontres officielles. Boutet ayant évolué pendant deux saisons en deuxième division au début de sa carrière rennaise (pour un total de 46 matchs), il n'est en revanche pas le détenteur du record de matchs joués en Division 1. C'est son dauphin Romain Danzé qui détient ce record avec 323 rencontres disputées dans l'élite. Cinq joueurs parmi les dix les plus capés font partie de l'une, l'autre ou des deux équipes ayant remporté la Coupe de France 1965 et Coupe de France 1971. Enfin, les sept premiers de ce classement sont tous nés en Bretagne ou dans des départements limitrophes, à l'exception de René Cédolin[note 3].

Top 50 de matchs en compétition officielle (au )[8]

Rang Nom Matchs Buts Période Rang Nom Matchs Buts Période
1 Yves Boutet 394 1 1955-1967 26 Olivier Monterrubio 215 41 2001-2006
2 Romain Danzé 376 10 2006-2019 27 Serge Le Dizet 212 3 1982-1985
1987-1992
3 René Cédolin 367 1 1959-1972 Jimmy Briand 212 43 2003-2010
4 Louis Cardiet 328 3 1962-1973 29 Mahi Khennane 211 88 1956-1962
5 François Denis 324 23 1987-1997 30 Franz Pleyer 208 2 1933-1939
1946-1951
6 Pierrick Hiard 323 0 1973-1978
1983-1991
31 Philippe Berlin 207 5 1977-1983
7 Benjamin Bourigeaud 306 64 2017- 32 Michel Sorin 198 5 1989-1995
8 Robert Hennequin 275 17 1941-1951 33 Patrick Delamontagne 192 48 1975-1978
1988-1991
9 Alain Cosnard 261 4 1968-1975 34 Jean Prouff 191 46 1944-1948
1950-1952
10 Louis Pinat 257 0 1949-1958 35 Marcel Mansat 190 10 1945-1953
11 André Bordier 256 2 1936-1939
1942-1943
1944-1948
Dominique Arribagé 190 15 1998-2004
12 Benoît Costil 255 0 2011-2017 37 Alain Rizzo 188 0 1972-1977
13 Jacques Poulain 252 6 1952-1961 38 Jean Cueff 185 4 1951-1958
14 André Ascencio 250 26 1957-1967 39 Benjamin André 184 10 2014-2019
15 Jean Grumellon 244 154 1947-1952
1954-1956
40 Jean-Luc Ribar 183 12 1989-1995
16 Henri Guérin 243 16 1945-1951
1955-1961
41 Stanislas Dombeck 180 40 1956-1962
17 Hervé Guermeur 241 58 1967-1977 42 Jocelyn Gourvennec 179 43 1991-1995
2000-2002
18 Hamari Traoré 239 6 2017-2023 43 Sylvain Wiltord 178 45 1993-1997
2007-2009
19 Jean-Claude Lavaud 238 23 1960-1968 44 Giovanni Pellegrini 177 79 1959-1967
20 Daniel Rodighiero 226 125 1964-1970 Étienne Didot 177 5 2002-2008
21 Olivier Sorlin 223 13 2001-2005
2006-2009
46 Daniel Périault 176 3 1968-1977
22 Paul Le Dren 222 18 1948-1958 47 Stéphane Grégoire 173 13 1997-2002
Laurent Huard 222 17 1991-1999 48 Jean-Yves Kerjean 170 3 1976-1982
24 Pierre Garcia 220 11 1965-1972 49 René Gaulon 168 12 1956-1971
50 Robert Rico 166 37 1966-1971
Laurent Delamontagne 220 53 1986-1992 Daniel Bernard 166 0 1969-1977
Loïc Lambert 166 9 1993-1998

Buteurs modifier

Meilleurs buteurs modifier

Mahi marque 88 buts pour le Stade rennais entre 1956 et 1962.

Le buteur le plus prolifique du club toutes compétitions officielles confondues est Jean Grumellon avec 154 réalisations. Il est également le meilleur buteur du club en Division 1 avec 107 buts[2]. Ceux-ci ont tous été marqués pendant la période 1947-1952, les deux saisons du second passage de Jean Grumellon au Stade rennais ayant été disputées en Division 2.

Parmi les dix meilleurs buteurs de l'histoire du Stade rennais figurent cinq joueurs étrangers : l'Algérien Mahi[note 4], l'Espagnol José Caeiro, le Hongroie József Ebner, l'Argentin Henri Belunza et le Néerlandais Erik van den Boogaard.

Top 50 des meilleurs buteurs en compétition officielle (au )[9]
Rang Nom Buts Matchs Période Rang Nom Buts Matchs Période
1 Jean Grumellon 154 244 1947-1952
1954-1956
26 Jocelyn Gourvennec 43 179 1991-1995
2000-2002
2 Daniel Rodighiero 125 226 1964-1970 Jimmy Briand 43 212 2003-2010
3 Mahi Khennane 88 211 1956-1962 28 Farès Bousdira 42 122 1982-1985
4 José Caeiro 83 124 1953-1957 29 Pär Bengtsson 41 62 1953-1955
5 Giovanni Pellegrini 79 177 1959-1967 Olivier Monterrubio 41 215 2001-2006
6 József Ebner 65 101 1937-1939
1942-1944
31 Stanislas Dombeck 39 180 1956-1962
7 Benjamin Bourigeaud 64 306 2017- 32 Claude Dubaële 38 102 1963-1966
8 Henri Belunza 58 142 1938-1945 33 Marcel Loncle 37 156 1962-1966
9 Hervé Guermeur 57 241 1967-1977 Shabani Nonda 37 77 1998-2000
10 Serge Lenoir 55 132 1968-1972 35 Robert Rico 36 166 1966-1971
11 Antoine Cuissard 54 131 1955-1959 Adrien Hunou 36 160 2013-2021
Erik van den Boogaard 54 98 1988-1990 37 André Chauvel 35 90 1933-1936
13 Mario Relmy 53 131 1982-1987 38 Roger Thévenot 34 76 1938-1939
1943-1945
Laurent Delamontagne 53 220 1986-1992 39 Alphonse Le Gallo 32 89 1951-1954
15 Walter Kaiser 52 93 1930-1938 40 François Bonnet 30 63 1937-1939
1942-1943
Laurent Pokou 52 82 1974-1977
1978-1979
Stéphane Guivarc'h 30 45 1996-1997
Alexander Frei 52 117 2003-2006 M'Baye Niang 30 92 2018-2021
18 Henri Combot 51 107 1941-1943
1945-1949
43 Joseph Rabstejnek 29 67 1945-1947
19 Martin Terrier 50 138 2020- Alain Bernard 29 110 1973-1978
20 Patrick Delamontagne 48 192 1975-1978
1988-1991
Philippe Morin 29 143 1980-1985
21 Jean Prouff 46 191 1944-1948
1950-1952
46 Jacques Cousin 28 107 1947-1950
22 Sylvain Wiltord 45 178 1993-1997
2007-2009
Marco Grassi 28 60 1994-1996
23 Walter Vollweiler 44 49 1933-1936 John Utaka 28 75 2005-2007
Guy Méano 44 147 1956-1960 49 Julien Dominique 27 105 1930-1935
Silvester Takač 44 94 1966-1969 Julien Féret 27 111 2011-2014

Meilleurs buteurs par saison modifier

Le tableau suivant récapitule les meilleurs buteurs du club lors de chaque saison, toutes compétitions confondues depuis 1932, période correspondant à la Seconde Guerre mondiale exceptée.

Jean Grumellon détient le record du nombre de titres de meilleur buteur du club, avec cinq occurrences (de 1948 à 1952 sans interruption). Il partage cette performance avec Daniel Rodighiero, mais ce dernier a dû partager ce titre une fois[note 5]. Suivent José Caeiro, Laurent Pokou et Mario Relmy (titre également partagé une fois pour ces deux derniers). En 1939, József Ebner est le joueur ayant marqué le plus de but sur une seule saison, avec 34 réalisations. Sur une saison où le Stade rennais évolue en Ligue 1, ce record est détenu par Jean Grumellon (1948) et Daniel Rodighiero (1965) avec 31 buts.

Grumellon (1950) fait partie des quatre joueurs à avoir obtenu le titre de meilleur buteur du championnat de France sous le maillot rennais, avec Walter Kaiser (1933), Stéphane Guivarc'h (1997) et Alexander Frei (2005).

Chronologie des buteurs en Ligue 1 modifier

À l'issue de la saison 2019-2020, le Stade rennais FC a inscrit 3 033 buts en première division du Championnat de France de football, depuis le premier, marqué le par l'Allemand Walter Kaiser. Le tableau ci-dessous présente une chronologie des buts par centaine.

Buteurs en Ligue 1[10]
Rang Buteur Date
1er Walter Kaiser
100e Georges Rose
200e Walter Vollweiler
300e Henri Guérin
400e Jean Grumellon
500e Jean Combot
600e Jean Prouff
700e Roger Vialleron
800e Théo
900e Guy Hernas
1000e Yvon Goujon
Rang Buteur Date
1100e Daniel Rodighiero
1200e Daniel Rodighiero
1300e Georges Calmettes
1400e Ilija Lukić
1500e Zdenko Kobešćak
1600e Daniel David
1700e Laurent Pokou
1800e Mario Relmy
1900e Jean-Christophe Thomas
2000e Stéphane Guivarc'h
2100e Shabani Nonda
Rang Buteur Date
2200e Christophe Le Roux
2300e Kim Källström
2400e Kim Källström
2500e Mickaël Pagis
2600e Alexander Tettey
2700e Fantamady Diarra
2800e Habib Habibou
2900e Benjamin Bourigeaud
3000e M'Baye Niang
3100e Martin Terrier
3200e Martin Terrier

Records collectifs modifier

Premières modifier

Matchs modifier

Buteurs modifier

Divers modifier

Matchs et saisons modifier

Victoires Défaites

Records en première division modifier

  • Nombre de saisons en première division : 67
  • Nombre de saisons consécutives en première division : 29 (1994 à ...)
  • Nombre de saisons à 20 clubs en première division : 49
  • Nombre de saisons à 18 clubs en première division : 18
  • Meilleur total de points en première division (20 clubs) : 68 points (2023)
  • Meilleur total de points en première division (18 clubs) : 59 points (1999)
  • Meilleure attaque en première division (20 clubs) : 82 buts (2022)
  • Meilleure attaque en première division (18 clubs) : 67 buts (1965)
  • Meilleure défense en première division (20 clubs) : 30 buts (2007)
  • Meilleure défense en première division (18 clubs) : 37 buts (2001)
  • Meilleure différence de buts en première division (20 clubs) : +42 (2022)
  • Meilleure différence de buts en première division (18 clubs) : +19 (1965)
  • Plus grand nombre de victoires en première division (20 clubs) : 21 (2023)
  • Plus grand nombre de victoires en première division (18 clubs) : 17 (1999)
  • Plus petit nombre de victoires en première division (20 clubs) : 5 (1987)
  • Plus petit nombre de victoires en première division (18 clubs) : 9 (1998)
  • Plus grand nombre de nuls en première division (20 clubs) : 17 (1992)
  • Plus grand nombre de nuls en première division (18 clubs) : 11 (1946, 1970)
  • Plus petit nombre de nuls en première division (20 clubs) : 5 (2006 et 2023)
  • Plus petit nombre de nuls en première division (18 clubs) : 5 (1951, 1957, 2001)
  • Plus grand nombre de défaites en première division (20 clubs) : 26 (1987)
  • Plus grand nombre de défaites en première division (18 clubs) : 18 (1957)
  • Plus petit nombre de défaites en première division (20 clubs) : 7 (2009)
  • Plus petit nombre de défaites en première division (18 clubs) : 9 (1949, 1999)
  • Nombre de saisons en deuxième division : 17
  • Nombre de saisons consécutives en deuxième division : 6 (1978 à 1983)

Séries modifier

  • Nombre de victoires consécutives : 8 (2005/2006)
  • Nombre de victoires consécutives à domicile : 10 (2022/2023)
  • Nombre de victoires consécutives à l'extérieur : 4 (2007/2008)
  • Nombre de nuls consécutifs : 6 (1991/1992)
  • Nombre de nuls consécutifs à domicile : 5
  • Nombre de nuls consécutifs à l'extérieur : 4 (5 fois)
  • Nombre de défaites : 9 (1986/1987)
  • Nombre de défaites à domicile : 6 (1950/1951)
  • Nombre de défaites à l'extérieur : 16 (1974/1975 à 1976/1977)
  • Nombre de matchs sans défaite : 18 (2008/2009)
  • Nombre de matchs sans défaite à domicile : 23 (1966/1967 à 1967/1968)
  • Nombre de matchs sans défaite à l'extérieur : 12 (2006/2007 à 2007/2008)
  • Nombre de matchs sans victoire : 19 (1976/1977, 1991/1992)
  • Nombre de matchs sans victoire à domicile : 11 (1991/1992)
  • Nombre de matchs sans victoire à l'extérieur : 58 (1985/1986 à 1991/1992)
  • Nombre de matchs consécutifs en marquant : 24 (2017/2018 à 2018/2019)
  • Nombre de matchs consécutifs en marquant à domicile : 37 (1961/1962 à 1962/1963)
  • Nombre de matchs consécutifs en marquant à l'extérieur : 26 (2017/2018 à 2018/2019)
  • Nombre de matchs consécutifs sans marquer : 7 (1970/1971)
  • Nombre de matchs consécutifs sans marquer à domicile : 5 (2 fois)
  • Nombre de matchs consécutifs sans marquer à l'extérieur : 6 (3 fois)
  • Nombre de matchs consécutifs sans encaisser : 4 (9 fois)
  • Nombre de matchs consécutifs sans encaisser à domicile : 6 (2010/2011)
  • Nombre de matchs consécutifs sans encaisser à l'extérieur : 5 (2008/2009)
  • Nombre de matchs consécutifs en encaissant : 21 (1976/1977)
  • Nombre de matchs consécutifs en encaissant à domicile : 25 (1976/1977 à 1983/1984)
  • Nombre de matchs consécutifs en encaissant à l'extérieur : 47 (1950/1951 à 1956/1957)
  • Nombre de matchs consécutifs avec 0-0 : 3 (2 fois)
  • Nombre de matchs consécutifs sans 0-0 : 88 (1964/1965 à 1966/1967)

Records Individuels modifier

  • Plus jeune buteur : Eduardo Camavinga, à 17 ans, 1 mois et 5 jours
  • Plus jeune joueur : Mathys Tel, à 16 ans, 3 mois et 18 jours
  • Buteur le plus rapide pour sa première apparition : Axel Ngando, 19 secondes

Transferts modifier

Le transfert de Severino Lucas en 2000 est le 2e plus onéreux de l'histoire du Stade rennais.

C'est en octobre 2020 que le Stade rennais a enregistré sa recrue la plus chère, avec l'arrivée de l'international belge de 18 ans Jérémy Doku, pour 26 millions d'euros,

À l'inverse, la somme la plus importante perçue par le Stade rennais lors d'un transfert l'a été dans le cadre du transfert de l'attaquant congolais Shabani Nonda à l'AS Monaco lors du même été 2000, avec une indemnité de transfert de 150 millions de francs, soit près de 23 millions d'euros. Deux ans auparavant, Nonda avait été recruté en provenance du FC Zurich contre une indemnité de transfert de 40 millions de francs (6 millions d'euros environ)[11].

Affluences modifier

Record d'affluence modifier

Le tableau suivant récapitule l'évolution du record d'affluence du Roazhon Park (nommé stade de la route de Lorient de 1912 à 2015) à l'occasion de rencontres du Stade rennais depuis la saison 1946-1947[note 8]. Le record actuel est de 29 490 spectateurs, marque établie à l'occasion d'une rencontre de Ligue 1 disputée le contre l'Olympique de Marseille (victoire du Stade rennais par trois buts à deux).

Pendant près de quarante ans, le record est détenu par un match de Division 1 ayant opposé le Stade rennais au FC Nantes le . La rencontre oppose alors le vainqueur sortant de la Coupe de France (Rennes) au champion de France en titre (Nantes), et se solde par une victoire rennaise par deux buts à zéro. Ce record est battu en 2004, la rénovation du stade de la route de Lorient ayant alors considérablement augmenté le nombre de places assises.

Quant au record d'affluence pour un match du Stade rennais, tous stades confondus, il est détenu par la finale de la Coupe de France 2009, disputée au stade de France devant 80 056 spectateurs[12], ce qui est également le record de ce stade pour un match de football[13].

Spectateurs Adversaire Compétition Date
11 400[14] RC Lens Division 1
17 414[15] Lille OSC Division 1
18 648[15] Olympique de Marseille Division 1
18 817[16] Lille OSC Division 1
21 397[17] Stade de Reims Division 1
23 632[18] UA Sedan-Torcy Division 1
24 899[19] Stade de Reims Division 1
26 246[20] Stade de Reims Division 1
28 148[21] FC Nantes Division 1
28 525[22] FC Metz Ligue 1 [note 9]
29 164[23] AS Saint-Étienne Ligue 1
29 345[24] FC Nantes-Atlantique Ligue 1
29 490[25] Olympique de Marseille Ligue 1

Affluence moyenne par saison modifier

La capacité d'accueil du Roazhon Park, ici dans sa forme actuelle, est fortement augmentée à la suite de sa rénovation entre 1999 et 2004.

L'affluence moyenne record sur une saison est réalisée lors de la saison 2007-2008 avec 25 640 spectateurs de moyenne lors des rencontres de Ligue 1. Ainsi que le montre le graphique ci-dessous, les affluences moyennes ont significativement augmenté depuis le milieu des années 1990, suivant la progression sportive du club, mais bénéficiant surtout de la rénovation du Roazhon Park, qui porte sa capacité d'accueil à un peu moins de 30 000 places assises à partir de 2004. À compter de cette date, l'affluence moyenne augmente, jusqu'à dépasser la barre des 25 000 spectateurs, avant de diminuer progressivement de 2008 à 2013, avant de remonter depuis[26].

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du Roazhon Park en Championnat à partir de 1948


Récompenses modifier

Trophées UNFP modifier

Petr Čech, désigné « Gardien d'or » de Ligue 1 en 2004 par France Football.

Depuis 1987, l'UNFP décerne à l'issue de chaque saison ses trophées récompensant notamment joueurs et entraîneurs[27].

Trophées France Football modifier

Depuis les années 1950, le magazine France Football décerne à la fin de chaque année civile et de chaque saison divers trophées récompensant notamment joueurs et entraîneurs[34].

Enfin, le club reçoit à titre collectif quelques récompenses de la part du magazine. Il est désigné en 2008 comme le club ayant la meilleure politique de jeunes, et est salué en 1998 pour sa politique de recrutement[35].

Annexes modifier

Notes modifier

  1. Ce bilan ne tient pas compte des saisons de guerre, de 1939-1940 à 1944-1945, exception faite de la Coupe de France.
  2. Cette catégorie comprend les matchs de barrage D1-D2 disputés par le Stade rennais en 1953, 1955, 1957, 1980, 1985, 1989, 1992 et 1993 ; et les matchs pour la désignation du champion de France de Division 2 en 1976, 1983 et 1990.
  3. Yves Boutet et Pierrick Hiard sont nés à Rennes, Louis Cardiet à Quimperlé et Romain Danzé à Douarnenez (Finistère), François Denis à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Alain Cosnard à La Roë (Mayenne), René Cédolin étant né quant à la lui à Mantes-la-Jolie (Seine-et-Oise).
  4. À ceci près que Mahi commence sa carrière avec la nationalité française, l'Algérie n'ayant alors pas acquis son indépendance. Il obtient d'ailleurs deux sélections en équipe de France, puis portera les couleurs de l'Algérie après l'indépendance.
  5. Titre partagé avec Silvester Takač en 1968-1969
  6. a et b Est de nationalité sportive française lorsqu'il obtient ses deux titres de meilleur buteur. Ce n'est qu'à l'issue de la saison 1961-1962 que l'Algérie devient indépendante et que Mahi intègre l'équipe nationale
  7. Est de nationalité sportive française lorsqu'il obtient son titre de meilleur buteur, la plus haute sélection dont Sow avait alors défendu les couleurs étant l'équipe de France espoirs. La saison suivante, il devient de nationalité sportive sénégalaise après avoir été appelé en équipe du Sénégal
  8. Avant cette date, les affluences restent pour leur grande majorité inconnues
  9. Match choisi pour servir de cadre aux festivités d'inauguration du stade de la route de Lorient rénové durant cinq ans et demi

Références modifier

  1. a et b « Historique du Stade rennais FC », sur footballenfrance.fr (consulté le )
  2. a et b Guide de la saison 2009-2010, France Football no 3304, 4 août 2009, p. 59
  3. a et b « Historique du Stade rennais en Coupe de France », sur stade-rennais-online.com (consulté le )
  4. « Historique du Stade rennais FC », sur lfp.fr (consulté le ). Statistiques complétées avec Loire 1994 pour les saisons de Division 2 antérieures à 1945.
  5. « Historique du Stade rennais en Coupe de la Ligue », sur lfp.fr (consulté le )
  6. (en) Erik Garin, « France - Coupe Charles Drago », sur rsssf.com, (consulté le )
  7. Loire 1994, p. 449
  8. « Top 50 des matchs joués » Accès libre, sur rougememoire.com (consulté le )
  9. « Top 50 des buteurs » Accès libre, sur rougememoire.com (consulté le )
  10. « Chronologie des buteurs en première division », sur rougememoire.com (consulté le )
  11. « Shabani Nonda, la perle africaine », Collectif 2001, p. 59
  12. « Feuille de match de la finale de la Coupe de France 2008-2009 », sur fff.fr (consulté le )
  13. Rachel Pretti, « Stade de France : 15 ans et des tourments », France Football no 3485, 22 janvier 2013, p. 29
  14. Loire 1994, p. 230
  15. a et b Loire 1994, p. 241
  16. Loire 1994, p. 251
  17. Loire 1994, p. 260
  18. Loire 1994, p. 269
  19. Loire 1994, p. 292
  20. Loire 1994, p. 301
  21. Loire 1994, p. 322
  22. « Feuille de match de Stade rennais - FC Metz du 23 octobre 2004 », sur lfp.fr (consulté le )
  23. « Feuille de match de Stade rennais - AS Saint-Étienne du 16 avril 2005 », sur lfp.fr (consulté le )
  24. « Feuille de match de Stade rennais - FC Nantes-Atlantique du 7 août 2005 », sur lfp.fr (consulté le )
  25. « Feuille de match de Stade rennais - Olympique de Marseille du 20 août 2005 », sur lfp.fr (consulté le )
  26. « Statistiques des affluences à domicile du Stade rennais », sur footballstats.fr (consulté le )
  27. (en) Erik Garin, « France - Les Oscars du Football », sur rsssf.com, (consulté le )
  28. « Bruno Genesio (Rennes) élu meilleur entraîneur de Ligue 1 aux trophées UNFP » Accès libre, sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  29. « Ousmane Dembélé, meilleur espoir de Ligue 1 », sur lequipe.fr, (consulté le )
  30. « L'équipe type de L1 », sur francefootball.fr, (consulté le )
  31. « Yann M'Vila sélectionné dans l'équipe type de Ligue 1 UNFP », sur rennes.lemensuel.com, (consulté le )
  32. « L'équipe type de la saison de Ligue 1 aux trophées UNFP avec un trio d'attaque Terrier-Ben Yedder-Mbappé » Accès libre, sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  33. « PALMARÈS », sur www.tropheesunfp.com (consulté le )
  34. (en) Erik Garin, José Luis Pierrend, « France - Footballer of the Year », sur rsssf.com, (consulté le )
  35. a et b « Tableau d'honneur », France Football no 3375, 14 décembre 2010, p. 28 et 29
  36. « La révélation française de l'année : Eduardo Camavinga », sur www.francefootball.fr, (consulté le )
  37. « L'équipe type de FF de la saison de Ligue 1 », sur www.francefootball.fr, (consulté le )

Bibliographie modifier

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole Document utilisé pour la rédaction de l’article.

  • (fr) Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, , 488 p. (ISBN 2-909275-40-X) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (fr) Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, , 104 p. (ISBN 2-84398-000-3)
  • (fr) Collectif, 100 ans en Rouge et Noir : L'Histoire du Stade rennais, Hors-série Ouest-France, , 64 p.