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Stuart Gordon

cinéaste américain
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Stuart Gordon
Description de cette image, également commentée ci-après
Stuart Gordon en 2007.
Nom de naissance Stuart Alan Gordon
Naissance
Chicago (Illinois)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 72 ans)
Van Nuys (Californie)
Profession Réalisateur
Scénariste
Producteur de cinéma
Films notables Re-Animator
Aux portes de l'au-delà

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Stuart Gordon est un producteur, réalisateur et scénariste américain né le à Chicago (Illinois) et mort le à Van Nuys (Californie).

Biographie modifier

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Stuart Gordon fonde en 1969 l'Organic Theatre Company, qui crée en 1977 la pièce Bleacher Bums qui détient le record du nombre de représentations théâtrales à Los Angeles, puis la pièce de David Mamet Sexual Perversity in Chicago (« tribulations sexuelles à Chicago »). Son premier film Re-Animator, basé sur une nouvelle de H. P. Lovecraft, est devenu un classique du film d'horreur, ce qui lui valut le titre du meilleur film du genre au festival de Cannes en 1985[1].

Stuart Gordon a commencé sa carrière de réalisateur en 1985. Après avoir obtenu son diplôme de l'école secondaire technique de Lane, Gordon a travaillé comme apprenti d'artiste commercial avant de s'inscrire à l'Université du Wisconsin à Madison. Incapable d'entrer dans des cours de cinéma, il s'est inscrit à une classe d'acteur et a fini par se spécialiser dans le théâtre. En 1968, il a dirigé une adaptation psychédélique de Peter Pan en satire politique. Il a été arrêté pour des accusations d'obscénité et Gordon a quitté l'université. Lui et sa femme Carolyn ont formé le Organic Theatre et déplacé le groupe à Chicago.

The Organic a effectué son travail sur Broadway, à Los Angeles, et a visité l'Europe. Parmi leurs productions figuraient la première mondiale de La Perversité sexuelle à Chicago de David Mamet, qui a lancé la carrière de peintre de Mamet, la comédie improvisée Bleacher Bums, qui a duré plus de dix ans à Los Angeles et la comédie hospitalière E/R (1984), qui est devenu une série télévisée produite par Norman Lear.

Il a rejoint Brian Yuzna et l'Empire Pictures de Charles Band pour créer le premier grand succès de la société, Re-Animator (1985), basé sur l'histoire de H.P. Lovecraft, qui a remporté un prix de la critique au Festival de Cannes. Gordon a ensuite dirigé une autre adaptation de Lovecraft Aux portes de l'au-delà (1986) et a abordé les meurtrières avec Les Poupées (1987) suivies par Robot Jox (1989). Gordon a co-créé l'histoire de Chérie, j'ai rétréci les gosses (1989) un succès majeur pour Disney. La même année, il a dirigé la version remake et plus graphique de Le Puits et le Pendule (1991). D'autres œuvres incluent Fortress (1992), le scénario du Dentiste (1996) et Body Snatchers (1993), qu'il a co-écrit avec Dennis Paoli, un partenaire d'écriture de longue date.

En 2001, Stuart Gordon est revenu à H.P. Lovecraft avec Dagon (2001), et en 2003, a réalisé King of the Ants, sur un homme touché par le ménage et a amené David Mamet à jouer Edmond (2005) à l'écran.

Il a contribué à la série anthologie d'horreur Masters of Horror (2005) avec l'épisode Le Cauchemar de la sorcière, basé sur une nouvelle de H.P. Lovecraft. Il est retourné à la série en 2007 avec l'épisode Le Chat noir, basé sur l'histoire d'Edgar Allan Poe. Et en 2008, il a dirigé Eater pour la série Fear Itself (2008) pour la chaîne NBC.

Il est également connu pour avoir "fréquemment assassiné" sa femme, l'actrice Carolyn Purdy-Gordon, dans plusieurs de ses films.

Il meurt le [2] à Van Nuys (Californie)[3] à l'âge de 72 ans, des suites du syndrome de défaillance multiviscérale.

Filmographie modifier

Comme réalisateur modifier

Comme scénariste modifier

Comme producteur modifier

Comme acteur modifier

Notes et références modifier

  1. ↑ (en) John Gallagher, Film directors on directing, éd. Greenwood, 1989, p. 89 (ISBN 0-275-93272-9)
  2. ↑ (en) « Stuart Gordon, Cult Classic Horror Director, Dies at 72 », sur Variety, (consulté le )
  3. ↑ (en) Daniel E. Slotnik, « Stuart Gordon, Whose Films Reanimated Horror, Dies at 72 », sur The New York Times, (consulté le )

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