Studios SEK

studio d'animation basé à Pyongyang en Corée du Nord

Studios SEK
조선4·26아동영화촬영소
Création 26 avril 1953
Siège social Pyongyang
Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord
Activité Animation
Produits AnimationVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Conseil du film coréenVoir et modifier les données sur Wikidata

Les studios SEK (coréen : 조선4·26만화영화촬영소, Joseon 4.26 Adong Yeonghwa Chwal-yeongso, littéralement, « Studios de films d'animations du  », la traduction anglaise de SEK studio signifiant : Scientific & Educational Film Studio of Korea) sont des studios d'animation nord-coréen, dont le siège est situé à Pyongyang.

Histoire modifier

Les studios SEK ont été créés le au départ en tant que Centre de recherche. Depuis les années 1980, ils réalisent des travaux d'animation pour des productions étrangères. En 1997, ils participent pour la première fois à un festival d'animation internationale, à Annecy, en France, avec le Festival international du film d'animation d'Annecy.

Noms[1] :

  • Centre de recherche sur les films de marionnettes et d'animations du Centre national de film de Corée (coréen : 조선국립영화촬영소 아동인형영화연구원) (1957-1959)
  • Equipe de production de films d'animations du Centre national de film de Corée (coréen : 조선국립영화촬영소 만화영화제작단 / 만화영화창작단) (1959 - 1964)
  • Studio de films pour enfant de Corée (coréen : 조선아동영화촬영소) (1964 -1971)
  • Equipe de production de films d'animations du Studio de cinéma d'éducation scientifique de Corée (coréen : 조선과학교육영화촬영소 만화영화제작단 - SEK studio) (1971 - 1980)
  • Equipe de production de films pour enfants du Studio de cinéma d'éducation scientifique de Corée (coréen : 조선과학교육영화촬영소 아동영화창작단 - SEK studio) (1980~1996)
  • Studio de films pour enfants du de Corée (coréen : 조선4.26 아동영화촬영소 - SEK studio) (1996 - 2013)
  • Studio de films d'animation du de Corée (coréen : 조선4.26 만화영화촬영소 - SEK Studio) (2013~)

Influence modifier

En 2004, les studios SEK comptent 1600 employés[2]. En 2014, la situation est similaire : selon les données officielles, SEK produit plus de 1500 films d'animation[3]. Pour les entreprises internationales, les studios SEK sont particulièrement attractifs en raison des faibles coûts de main d'œuvre. Ils ont des contrats avec plus de 70 entreprises autour du monde, notamment en Europe, en Corée du Sud et aux États-Unis.

Plusieurs sociétés de production françaises (Pixibox, La Fabrique, Col.Ima.Son, etc.) ont réalisé des films d'animation en coproduction avec les studios SEK. Parmi les premiers exemples, on compte la série Pif et Hercule (1989) et le dessin animé Gandahar (1988)[4].

En 2001, l'auteur de bande dessinée québécois Guy Delisle passe deux mois aux studios SEK, pour le compte de la société de production Protecrea. Il documente ses expériences dans la bande dessinée Pyongyang.

La société de production et de distribution italienne Mondo TV fait régulièrement appel aux studios SEK[5]. Les séries produites par SEK pour le compte de Mondo TV comprennent notamment Pocahontas (1998), Spaghetti Family (2003), Le chemin de Josemaría, au sujet du fondateur de l'Opus Dei (2008) et Sandokan, le tigre de Malaisie (it) (1998), Sandokan, le tigre rugit encore (it) (2001), Sandokan, les deux tigres (it) (2006).

Selon le secrétaire du Trésor des États-Unis, les sanctions économiques imposées par les États-Unis contre la Corée du Nord, ainsi que la situation des droits de l'Homme dans le pays, rendent la coopération avec l'entreprise d'état problématique pour des partenaires étrangers[6]

Filiales modifier

Les studios SEK ont possédé une filiale à Paris[7].

Notes et références modifier

  1. « 조선4.26만화영화촬영소 - 나무위키 », sur namu.wiki (consulté le )
  2. (de) ZDF, « ZDF-Pressemitteilung / ZDF-Kulturmagazin "aspekte": Nordkorea produziert Hollywood-Stars / "Wir sind so gut wie Disney" », sur pressportal.de,
  3. (en) « N. Korea joins animation fair in China. », sur yonhapnews.co.kr,
  4. « Gandahar » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  5. Histoire de la Corée: Des origines à nos jours, Pascal Dayez-Burgeon, Éditions Tallandier, 2012.
  6. (en) « Office of Foreign Assets Control - North Korea Sanctions Program », sur treasury.gov
  7. Antoine Pecqueur, « La Corée du Nord, une passion française », Revue du Crieur, vol. N°9, no 1,‎ , p. 148 (ISSN 2428-4068 et 2649-7565, DOI 10.3917/crieu.009.0148, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :