Bonjour,
Je me permets de vous écrire en lien avec l'ajout qui a été fait concernant Julien Bayou sur ma page. Comme je l'ai expliqué aux Jours, j'avais accepté de parler à la cellule, quoi qu'en disent Julien Bayou et EELV. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai porté plainte pour non-assistance à personne en danger. Vous serait-il éventuellement possible de rectifier ? Je vous copie-colle l'intégralité de ma réponse aux Jours sur ce point.
Merci d'avance,
Anaïs Leleux
"Le protocole de la CVSS m’a mise en danger, ainsi que la clôture de l’enquête. Premièrement, ses membres ne sont pas solidement formés. Cela apparaît d’ailleurs dans l’audit qui a été réalisé après, et auquel j’ai participé. J’avais demandé à ce que l’enquête soit externalisée auprès de juristes spécialisés sur les violences faites aux femmes, ce qui n’a pas été fait. Ensuite, d’après le protocole, le mis en cause peut avoir accès au nom des plaignantes. De plus, les échanges ne sont pas sécurisés. Par exemple, un appel à témoins a été lancé sur l’adresse signalement@eelv.fr alors que Julien Bayou pouvait avoir accès au serveur. J’ai aussi demandé à être entendue par une juriste et on m’a proposé de m’entretenir avec une psychanalyste. J’ai trouvé ça particulièrement violent puisqu’il me faisait passer pour folle depuis des années. Le 3 octobre 2022, j’ai saisi officiellement la cellule par l’intermédiaire de mon avocate de l’époque et je n’ai plus eu de réponse jusqu’en décembre. À cette date, j’ai accepté de parler sans condition. Mais mon interlocutrice à la CVSS a alors été récusée par Julien Bayou au motif qu’elle était proche de Sandrine Rousseau, ce que tout le monde savait pourtant depuis des mois. Ensuite, je n’ai plus eu de nouvelles du tout. Lorsque l’enquête a été close, le mail qui m’a été envoyé m’a conforté dans l’idée qu’ils n’étaient pas formés pour traiter avec des victimes. Leur message était froid, culpabilisant, insensible. Quand je le lis, je suis toute seule et suicidaire."