Suzanne Auber
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Ne doit pas être confondu avec Suzanne Aubert.
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| Naissance | |
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| Nom de naissance |
Suzanne Andrée Madeleine Aubert |
| Nationalité | |
| Activités |
Suzanne Auber, née le à Martigny, est une artiste peintre et sculptrice.
Biographie modifier
Origines et famille modifier
Suzanne Auber nait le 29 mars 1932 à Martigny, dans le canton du Valais, sous le nom de Suzanne Andrée Madeleine Aubert. Elle en est également originaire[1].
Sa mère est pianiste et son père est technicien dentiste. Ils divorcent quand elle a 5 ans et elle est prise en charge par son père qui la place dans des pensionnats[1]. Marquée par une enfance difficile et l’assassinat de sa mère par son second mari en 1944[2], elle commence la peinture pour éviter de sombrer dans la folie[1].
Études et débuts dans le design horloger modifier
Elle obtient un diplôme de décoratrice étalagiste à l'École des arts et métiers de Vevey en 1953. Elle suit des cours du soir à l'École des Beaux-Arts à Bâle lors d'un stage[1].
En 1954, elle épouse Gilbert Frankhauser, un photographe de mode, dont elle divorce l'année suivante. Elle s'établit alors à son compte à Lausanne et rencontre le succès avec des créations dans le design horloger et l’architecture d’intérieur. Elle signe dès lors Auber sans t, pour affirmer son identité[1]. Elle travaille notamment pour la marque horlogère Bulova, pour laquelle elle fait de nombreux voyages en Europe, Amérique et Asie où elle côtoie la jet-set internationale[2],[3].
Peinture modifier
Elle poursuit la peinture en parallèle et expose, pour la première fois, à la Galerie Bernheim à Paris en 1960. Des expositions régulières suivent en Suisse, notamment à Martigny, Sion et Lausanne, et à l'étranger à New York en 1965, à Montréal en 1980, à San Francisco et à Dallas en 1983[1].
À partir de 1977, elle se consacre entièrement à la peinture. Elle travaille entre deux ateliers, en France, à Sévignac (Bretagne) où elle a acheté une maison et la Suisse à Flanthey (Valais) . Des rétrospectives lui sont consacrées au Musée cantonal des beaux-arts de Sion en 1990, au Musée Jenisch en 2002–03 et à la Fondation Pierre Gianadda en 2010[1].
Autobiographie modifier
Elle publie en 2017 une autobiographie, Voilà[4].
Bibliographie modifier
- Françoise Jaunin, « Suzanne Auber », in SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, 2017 (première édition 2004). https://recherche.sik-isea.ch/sik:person-4005871/in/sikart
- Sabine Van Ostade, Au delà de l'individualisme: la signature dans la peinture contemporaine: artistes choisis: Carol Bailly, Suzanne Auber, Hans Rudolf Huber, Rudolf Mumprecht, Gianfredo Camesi et Carl Fredrik Reuterswärd, mémoire de licence, Université de Lausanne, 1994
Références modifier
- (en) Françoise Jaunin, « « Suzanne Auber », in SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, 2017 (première édition 2004) », sur recherche.sik-isea.ch (consulté le )
- « Le fabuleux destin de Suzanne Auber, l'artiste suisse mondialement reconnue », sur rts.ch, (consulté le )
- « Auber Suzanne », sur art.bcvs.ch (consulté le )
- « Voilà - Suzanne Auber », sur www.lagedhomme.com (consulté le )
Liens externes modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
