Sylvain Sauvage

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Sylvain Sauvage

Naissance	8 mai 1888 Baume-les-Messieurs
Décès	7 janvier 1948 (à 59 ans) Paris
Nom de naissance	Félix Roy
Nationalité	française
Activités	Illustrateur, graveur

Félix Roy, dit Sylvain Sauvage (né à Baume-les-Messieurs (Jura) le 8 mai 1888 et mort à Paris en janvier 1948) est un illustrateur et technicien du livre français.

Il a été exposant du Salon des artistes décorateurs et directeur de l'École Estienne. Il a illustré de nombreux ouvrages.

Il a épousé en premières noces, l'illustratrice de mode Charlotte Grappe-Roy.

Contributions bibliophiliques modifier

L'Ingénue de Voltaire, René Kieffer, 1922
La Fille aux yeux d'or de Balzac, G. Crès, 1923
Monsieur Nicolas ou le cœur humain dévoilé. Mémoires intimes de Restif de la Bretonne, illustrés par Sylvain Sauvage de Restif de la Bretonne, Henri Jonquières, 1924
La Vie de garçon dans les hôtels garnis de la Capitale, nouvelle édition, précédée d'une introduction bibliographique par Pierre Dufay et illustrée de 80 bois originaux de S. Sauvage, Cuisin, J. Fort éditeur,1924
Les Belles Dames de Paris, historiettes de Tallemant de Réaux, coll. « Le livre du lettré », 1924 (avec une préface de Gérard Bauër)
Anatole France, Les sept femmes de la Barbe Bleue et autres contes merveilleux, A.&G. Mornay, Paris, 1925
Marquis de Sade, Ernestine, Cabinet du Livre / Jean Fort Éditeur, Paris, 1926 : 10 eaux-fortes
Casanova (J. de, Seigneur de Seingalt.), Une aventure de Casanova, Histoire complète de ses amours avec la belle C. C. et la religieuse de Muran. Compositions de Sylvain Sauvage gravées avec la collaboration de E. Feltesse. Paris, [chez l'artiste], 1926.
Henri de Régnier, Le Mariage de Minuit. Paris, Plicque, 1926.
Candide de Voltaire, chez l'Artiste (imprimé chez Frazier-Soye et Haasen), 1928
Contes antiques de Pierre Louÿs, aux Éditions du bois sacré, Paris, 1929^[1]
Le Bon Plaisir d’Henri de Régnier, La Roseraie, 1929 : 20 eaux-fortes en couleurs et vingt bois gravés
La Troisième Jeunesse de madame Prune de Pierre Loti, Calmann-Levy, 1936
Madame Chrysanthème de Pierre Loti, éditions Calmann Lévy, 1936
Les dieux ont soif de Anatole France, Bruxelles, Éditions du Nord, 1938
Edmond Rostand " L'aiglon ", illustrations de A-E. Marty, bandeaux et culs-de-lampe décoratifs de Sylvain Sauvage gravés sur bois par Gilbert Poilliot, Éditions Pierre Lafitte, Paris, 1939
Les Romanesques ; Les Deux Pierrots ; La Dernière Nuit de Don Juan d’Edmond Rostand, éditions Pierre Laffitte, 1939 ; illustrations de Auguste Leroux, (Bandeaux et culs-de-lampe de Sylvain Sauvage)
Poésies de Sappho, Émile Chaumontin, 1941
Nez-de-Cuir, gentilhomme d'amour de Jean de la Varende, 1941
Le Cantique des Cantiques du Roi Salomon, Plaquette publicitaire pour le parfum n°1 d'Anny Blatt, 1946. 1 gravure sur bois en couleurs numérotée
La physiologie du goût, BRILLAT-SAVARIN aux éditions littéraires et artistiques PARIS 1945
Le Pavillon des délices regrettées d'Yves Gandon, M. Lubineau, 1946

Notes et références modifier

↑ « Une femme nouvelle entre dans ces contes antiques. En l'éloignant du canon longiligne Art-déco, Sylvain Sauvage lui permet de s'échapper des "Chansons de Bilitis". C'est une esclave olynthienne qu'il adopte lui aussi comme modèle pour la durée de l'ouvrage. Cette Vénus sauvage se pare d'une beauté sculpturale naturelle. Elle prend un teint cuivré, des cheveux bleus ou noirs, des seins puissants, des masses musculaires imposantes. Son statut, sa nudité grecque moins gracile, le modelé de son corps soumis, l'accordent à la sensualité trouble de Pierre Louÿs. Ces illustrations sont les plus inquiétantes de toute l'oeuvre de Sylvain Sauvage qui égale ici Schmied. » (Bernard Saugier, Voyage au pays littéraire d’un illustrateur, 2014, p. 208 et s.).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Marcel Valotaire, Sylvain Sauvage, éditions Henri Babou, collection les artistes du livre, 1929.
Robert Bonfils, Sylvain Sauvage, artiste du livre, directeur du collège technique Estienne, 1888-1948, École Estienne, 1948.
Monographie de Sylvain Sauvage^{[Laquelle ?]} par Bernard Saugier, 2014.

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[1] « Une femme nouvelle entre dans ces contes antiques. En l'éloignant du canon longiligne Art-déco, Sylvain Sauvage lui permet de s'échapper des "Chansons de Bilitis". C'est une esclave olynthienne qu'il adopte lui aussi comme modèle pour la durée de l'ouvrage. Cette Vénus sauvage se pare d'une beauté sculpturale naturelle. Elle prend un teint cuivré, des cheveux bleus ou noirs, des seins puissants, des masses musculaires imposantes. Son statut, sa nudité grecque moins gracile, le modelé de son corps soumis, l'accordent à la sensualité trouble de Pierre Louÿs. Ces illustrations sont les plus inquiétantes de toute l'oeuvre de Sylvain Sauvage qui égale ici Schmied. » (Bernard Saugier, Voyage au pays littéraire d’un illustrateur, 2014, p. 208 et s.).

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